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  JE PARLE FRANÇAİS
  9-Le Village
 

LE VILLAGE AUX MILLE COULEURS

L’histoire que je vais vous conter s’est passée il y a bien longtemps, dans un petit village de Provence.L’été avait apporté cette année-là sécheresse et désolation.Les champs de lavande étaient brûlés par le soleil et les arbres dénudés ne résonnaient plus de chants d’oiseaux, même les cigales se taisaient.Une profonde torpeur paralysait la nature et un lourd silence emprisonnait peu à peu le cœur des hommes.Tout le pays agonisait.Puis,une nuit plus chaude encore que les autres,un étranger est arrivé dans ce pays maudit.Un chapeau mou cachait son visage et l'étranger dont les vêtements étaient vieux et usés ,avait pour tout bagage une petite valise en tissu.Celui qui s’est dirigé vers une ferme abandonnée,est entré dans la bâtisse dont les portes et les fenêtres délabrées étaient ouvertes aux quatre vents.L’intérieur était vide hormis un grand chevalet sur lequel était posée une toile gris sale. L’étranger qui a ouvert sa valise,a déposé par terre un petit coffret de métal doré.Il s’est installé devant le chevalet,a enlevé son chapeau et alors ses longs cheveux se sont déroulés jusqu’au sol.Il a pris une mèche de ses cheveux et l’a trempée dans le petit coffret. Il a commencé à peindre et, au fur et à mesure que ses cheveux touchaient la toile, on pouvait voir apparaître des champs verdoyants, des arbres en fleur, des ruisseaux dont l’eau claire rafraîchissait l’atmosphère. Dans le ciel encore immaculé, il a ensuite tracé d’innombrables petits nuages virevoltant sous la brise légère qui venait de se former dans ce paysage fantasmagorique. Alors, contemplant son œuvre presque achevée, l’étranger a ajouté sa signature.A ce moment-là, le tableau a pris vie et s’est déroulé dans la maison d’abord,puis courant vers la porte,il s’est répandu dans tout le pays.Les villageois accouraient de partout,tirés de leur sommeil par la lumière éclatante qui éblouissait leurs yeux incrédules.Tous ensemble,ils ont remonté le chemin du tableau.Quand ils sont arrivés à la ferme,la toile était redevenue gris sale et l’étranger avait disparu.La vie avait repris ses droits et depuis ce temps-là,cet endroit s’appelle le village aux mille couleurs. 

Questions

1 - L’histoire se passe :
a-dans le nord de la France.
b-dans le sud de la France.
c-dans l’est de la France.
 

2 - L’étranger ramène la vie dans le village :
a-en peignant un paysage sur un tableau.
b-en faisant tomber la pluie.
c-en chantant une chanson.

3 - Le tableau a pris vie quand l’étranger :
a-a peint les nuages.
b-a signé la toile.
c-a peint les ruisseaux.
 

4 - Une ferme abandonnée est :
a-Inhabitée.
b-orpheline.
c-isolée.
 

5 - Le support sur lequel le peintre pose sa toile s’appelle :
a-un chevalier.
b-un chevaler.
c-un chevalet.
 

6 - Le contraire de apparaître, c’est :
a-paraître.
b-reparaître.
c-disparaître.

7 - Une personne incrédule est quelqu’un qui :
a-ne voit pas.
b-ne croit pas.
c-ne comprend pas.

8 - Cette histoire est un conte :
a-dans lequel on parle d’un village.
b-auquel on parle d’un village.
c-avec lequel on parle d’un village.
 

9 - Les villageois étaient désespérés car :
a-Il n’a pas plu depuis longtemps.
b-Il ne pleuvrait pas depuis longtemps.
c-Il n’avait pas plu depuis longtemps.

10 - Dans la phrase " L’étranger a ouvert sa valise et a déposé par terre.. ",
le passé composé des verbes exprime :

a-une succession d’actions.
b-une répétition.
c-une action ponctuelle.

11- C’était
a-lors d’un été sec.
b-pendant un été pluvieux.
c-au printemps.

12-. L’étranger qui est arrivé,
a-était sans cheveux, portant un chapeau.
b-avait des cheveux gris.
c-avait des cheveux très longs.

13-Il arrive dans
a-une ville animée.
b-une ferme abandonnée.
c-un champ de lavandes.

14-L’homme fait sa peinture
a-avec une mèche de ses cheveux.
b-au pinceau.
c-à la lumière 

15-La vie s’est répandue
a-dans le ciel.
b-dans la maison.
c-dans tout le pays. 

16-L’étranger
a-est resté dans le village.
b-a remonté le chemin du tableau.
c-a disparu.

17- Depuis ce temps-là, le village porte quel nom ?
 a-le village aux mille couleurs.
 b-le village aux mille lavandes.
 c-le village aux mille cheveux

s’est passée : passé composé de " se passer " à la troisième personne du singulier.  Ici, on fait l’accord du participe passé avec le sujet féminin singulier " histoire " car c’est un verbe pronominal réfléchi (avec l'auxiliaire être aux temps composé).

Il y a : expression de temps utilisée avec le passé composé et une durée.
bien (adverbe) : très

avait apporté : plus que parfait de " apporter ", troisième personne du singulier. On le forme en conjuguant " être " ou " avoir " à l’imparfait, puis on ajoute le participe passé du verbe. On l’utilise pour une action antérieure (qui se passe avant) au passé composé ou à l’imparfait.

la sécheresse :catastrophe naturelle qui se produit quand il n’y a pas assez d’eau.
la désolation : la ruine, la destruction.

la lavande : une fleur bleue du sud de la France, elle symbolise la Provence. Elle a une odeur très forte, alors on en met souvent des petits sacs dans les armoires.

étaient brûlés par : imparfait de " brûler " à la voix passive, suivi ici de la préposition " par ". Pour construire la voix passive, on conjugue le verbe " être " au temps désiré et on ajoute le participe passé du verbe.

dénudés : sans feuilles 
résonner : se manifester par un son,par des bruits forts en réponse 
à qch

les cigales : insectes de petite taille qui vit dans les pays chauds et secs. Elles vivent dans les pins et produisent un bruit en frottant leurs ailes les une s contre les autres. En France, on les trouve essentiellement en Provence.

se taisaient : imparfait de " se taire " à la troisième personne du pluriel. Pour le former, on prend le radical de " nous " au présent, puis on ajoute les terminaisons " ais, ais, ait, ions, iez, aient ".

la torpeur : une sorte de somnolence, de manque d’énergie.
agonisait : mourait peu à peu.
maudire: détester,
invoquer le mal sur
mou,mol,molle
qui cède facilement à la pression ou au poids.

tout : seul, unique
la bâtisse : le bâtiment, la maison.
délabré : en mauvais état

ouvertes aux quatre vents : tellement ouvertes que le vent et la pluie peuvent entrer.

hormis : excepté, en dehors de.
sur lequel : pronom relatif composé masculin singulier formé de la préposition " sur " et du pronom " lequel ".

l’a trempée : passé composé de " tremper ". Ici, le participe passé s’accorde avec le complément d’objet direct (COD) car celui-ci est placé avant le verbe. " l’ " remplace la mèche de cheveu, donc " trempé " prend un " e ".

au fur et à mesure : peu à peu.
dont : pronom relatif, remplace un complément introduit par la préposition " de ".
d’innombrables : quand l’adjectif est placé avant le nom, l’article indéfini " des " se transforme en " de " ou " d’ ".

virevoltant : participe présent de " virevolter ". On le forme sur le radical de " nous " au présent et on ajoute le suffixe " -ant ". On l’utilise généralement pour remplacer une proposition relative qui commence par " qui ".s'agiter en tous sens, en tournant sur soi-même.

la brise légère : le petit vent.
fantasmagorique : fantastique, étrange.
presque : pas tout à fait, bientôt fini.
s’est répandu : s’est propagé, s’est étalé.

accouraient : venaient en courant.

qui : pronom relatif sujet.
tous : pronom indéfini masculin pluriel, ici remplace " tous les villageois ".
depuis : expression de temps utilisée généralement avec le présent, indique le commencement d’une chose qui continue dans le présent. Attention, cette expression peut être transposée au passé.

 

Réponses:1.b,2.a,3.b,4.a,5.c,6.c,7.b,8.a,9.c,10.a,11.a,12.c,13.b,14.b,
15.c,16.c,17.a

 
   
 


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