MarieAntoinette (VIDEO)
La vraie histoire de Marie Antoinette
Bien sûr on l’a trouvée jolie.
Bien sûr on admirait sa grâce
Mais sous les sourires officiels dissimulaient tous les soupçons
Elle était
et restait
une Archiduchesse d’Autriche.
Elle se lia rapidement d’amitié avec le roi Louis XV, séduit par sa jeunesse et sa gaité
Vous êtes contente de votre installation ?
Absolument
Versailles est magnifique.
Vous ne vous sentez pas trop seule, si loin de votre famille ?
Mais, je vous ai près de moi.
J’espère que Louis Auguste n’est pas jaloux.
Innocente jeune fille, elle n’a mis pas longtemps à comprendre
que sa mère Marie Thérèse qui détestait la légèreté française
avait raison sur ce point
Versailles était la cour la plus corrompue d’Europe.
Les idées qui y circulaient scandalisaient l’Impératrice.
Les philosophes de Lumière remettaient en cause la religion
et les principes de la monarchie absolue.
Marie Antoinette ne pouvait supporter le règne de Madame du Barry
Qu’on laissa à la cour une favorite, ancienne prostituée,
faire la pluie et le beau temps, était inacceptable.
Marie Antoinette décida de faire front
et de ne jamais lui adresser la parole
On a beau être dauphine de France
on l’est moins quand on confesse être une étrangère
Je ne sais si je me trompe,
mais autour de moi on a l’air de s’en souvenir
Vous n’êtes pas aisée de contenter tout le monde
Le Roi tenta de l’amadouer en lui rendant Versailles le plus agréable possible
A ses côtés, Marie Antoinette fit la connaissance de ses deux beaux-frères
Madame, laissez-moi vous présenter vos frères
Le Comte D’artois
[ futur Charles X ]
et le Comte de Provence
[ future Louis XVIII ]
Madame la Dauphine, soyez la bienvenue à Versailles
Madame
Elle rencontra aussi ses tantes, les filles du Roi Louis XV, qui ne s’étaient jamais mariées.
Madame Adelaïde
Madame
Madame Sophie
Madame
Et Madame Victoire
Mais la Du Barry
La Cour se passionnait, prenait des paris
La Dauphine allait-elle enfin s’adresser la parole ?
Marie Antoinette tenait bon au risque de mécontenter le Roi.
Et La Du Barry, vexée, humiliée, se répandit en perfidies de plus en plus malveillantes
Sûre de son bon droit, mais seule au milieu de cette Cour
Marie Antoinette n’avait que sa mère.
Une mère qui l’aimait, et craignait
Une Mère Impératrice qui la faisait surveiller par son Ambassadeur à Versailles Mercy D’argento.
Il pleut dans le moment que je vous écris
c’est sûrement la Du Barry qui l’aurait permis
On m’a fait souper avec elle
et elle a pris un ton un demi respectueux et embarrassé
auquel je n’ai prêté aucune attention
Marie Antoinette n’imaginait pas combien sa situation était fragile
Mariée, certes, mais encore sans héritiers
tout pouvait arrivait
Dans cet univers futile, refuser obstinément de parler à la Du Barry
devenait une affaire d’Etat
L’Impératrice Marie Thérèse y mit bon ordre.
Il était hors de question de mécontenter le Roi
Il fallait parler à la Du Barry
A chaque rencontre la tension se faisait plus aiguë
Il y a bien du monde aujourd’hui
à Versailles
La Dauphine avait cédé mais ses sentiments n’avaient pas changé pour autant