Née à Paris le 24 octobre 1868 d’un père anarchiste révolutionnaire et d’une mère catholique au caractère austère, Alexandra David-Neel passa son enfance à Bruxelles où son père, grand ami de Victor Hugo, avait rejoint ce dernier dans son exil.
Poussée dès son plus jeune âge (deux ans) par une envie irrépressible de découvrir le monde, elle parcourut les continents jusqu’à sa mort, et ce, le plus souvent à pied. Ses pérégrinations la menèrent dans les plus grandes capitales européennes dans un premier temps. A Paris, elle étudia les langues et les philosophies orientales à la Sorbonne et au Collège de France.
Un héritage lui permit en 1890 d’accomplir son premier voyage en Inde. Dès lors, elle ne vécut plus que dans l’espoir de retourner en Asie. Son mariage en Tunisie avec un ingénieur français des Chemins de Fer en 1904 la fit sombrer dans l’ennui. Sept ans plus tard, insatisfaite de leurs petites croisières à bord de leur voilier, elle embarqua à destination de l’Inde pour ne revenir qu’en 1925. Sa connaissance parfaite du sanskrit et du bouddhisme lui valut le respect des penseurs et théologiens de ce pays.
Cependant, si elle se sentait en paix de ce côté-ci de l’Himalaya, ses yeux et son cœur se tournaient irrésistiblement vers le Tibet. Après plusieurs tentatives infructueuses et accompagnée de son fils adoptif le lama Yongden, elle se rendit secrètement dans ce territoire interdit en se déguisant en vieille mendiante tibétaine. Là, elle put enrichir l’enseignement théologique et linguistique qu’elle avait reçu au Sikkim des plus grands ermites en observant les rites et les croyances de ce peuple. Bien que ses nombreux périples l’aient portée également en Chine, au Japon, en Corée et en Mongolie, le pays des neiges resta toujours sa terre de prédilection. En 1941, elle dut fuir la guerre sino-japonaise et se réfugia en Inde où elle arriva en 1946 avec le lama Yongden. Elle rentra alors en France où elle s’installa à Dignes dans le sud du pays. Sa maison, qu’elle avait fait construire à l’image d’une " gompa " tibétaine, est aujourd’hui devenue un musée.
Elle s’éteignit à l’âge de 100 ans, et ses cendres ainsi que celles de son fils adoptif furent dispersées dans le Gange à Bénares, en Inde.
Questions
1 - Alexandra David-Neel a étudié les langues et les philosophies orientales :
a-en Inde.
b-à Paris.
c-au Tibet.
2 - Elle s’est mariée quand elle avait :
a-22 ans.
b-36 ans.
c-28 ans.
3 - Elle a dû se réfugier en Inde à la suite d’une guerre :
a-Entre la Chine et le Japon
b-Entre la Chine et l’Angleterre.
c-Entre le Japon et les Etats-Unis.
4 - En dépit de ses nombreux voyages, elle n’a jamais visité :
a-La Tunisie.
b-Le Sikkim.
c-Les Etats-Unis.
5 - Le verbe " pouvoir " au passé simple, à la première personne du pluriel, c’est :
a-Nous pîmes.
b-Nous pâmes.
c-Nous pûmes .
6 - Ses connaissances des langues et des philosophies orientales lui ont :
a-Faite rencontrer les plus grands penseurs et théologiens d’extrême orient.
b-Faits rencontrer les plus grands penseurs et théologiens d’extrême orient.
c-Fait rencontrer les plus grands penseurs et théologiens d’extrême orient.
7 - Son fils adoptif et elles sont allés à pied jusqu’à Lhassa bien que la capitale tibétaine :
a-avait été zone interdite à cette époque-là.
b-soit zone interdite à cette époque-là.
c-ait été interdite à cette époque-là.
8 - Le procédé qui consiste à brûler le corps d’une personne après sa mort s’appelle :
a-Une exhumation.
b-Une incinération.
c-Une combustion.
9 - Le mot synonyme de " long voyage " est :
a-Une périple.
b-Un tribulation.
c-Une pérégrination.
10 - Aimer beaucoup quelque chose peut se dire également :
a-Avoir une prédiction pour quelque chose.
b-Avoir une prédilection pour quelque chose.
c-Avoir une prévision pour quelque chose.
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