.
   
  JE PARLE FRANÇAİS
  EXAMEN
 
Billet 1
I. Compréhension écrite
Lisez le texte et cochez la bonne réponse.

Le Stade de France
   En 1992, la Fédération Internationale de Football décidait d’attribuer l’organisation de la
Coupe du Monde 1998 à la France. Le cahier des charges imposait, parmi les infrastruc­
tures nécessaires, l’existence d’un stade de 80 000 places destiné à accueillir la finale. Mara­
cana, Nou Camp, Santiago Bernabeu, ces noms magiques ont fait la gloire du monde de
football pendant des années. Il manquait à la France un endroit mythique, digne d’accueillir 
les plus grands événements sportifs et culturels : le Stade de France. Vitrine architectu­
rale et technologique, ses lignes pures et sa conception originale ne sont pas ses seuls atouts.
Fidèle à une tradition remontant aux arènes antiques, il est également un objet urbain, ou­
vert sur la ville et participant à son développement. La construction du Stade de France a
permis de restructurer le quartier de La Plaine situé à 3 km au nord de la porte de la Cha­
pelle : l’industrie lourde a été remplacée par un équipement sportif, l’accès en transport en
commun a été facilitée, un nouveau quartier de logements et d’activités est créé. 
   Conçu par les architectes Macary, Zubléna, Régembal et Costantini, le Stade de France dépasse la
fonctionnalité d’un complexe sportif classique. Son concessionnaire et constructeur, le CSF
(Consortium Stade de France), composé des groupes Bouygues, GTM et SGF, l’a pensé
comme un lieu événementiel qui combine le sport et le spectacle. Le résultat est une construc­
tion originale et polyvalente : capacités modulables, confort, sécurité, équipement, infras­
tructure : tout est réuni pour accueillir dans les meilleures conditions le public, bien sûr,
mais également les sportifs, les artistes, la presse, et les partenaires des plus grandes mani­
festations à venir... L’événement le plus connu jusqu’ici, c’est évidemment la Coupe du Monde
de football 1998. La finale entre la France et le Brézil (3-0 pour le pays organisateur) mar­
quera encore longtemps la mémoire de la ville de Paris Saint-Denis. 
   Le stade aura finale­ment coûté 412 millions EUR (État : 47%, Consortium : 53%). Il doit être 
géré par une socié­té privée jusqu’à 2025. Une très grande partie du budget était destinée à 
améliorerl’accessibilité (stationnement, transport en commun, ...) du stade. Malgré toutes 
les amélio­rations, le faible nombre de places de parking (6000) reste un très grand problème à 
résoudre dans le futur.À cela s’ajoute que le Stade de France n’est pas devenu le stade résident 
d’une équipe de football... Paris Saint-Germain joue toujours dans le Parc de Princes.Il y aura
donc moins de matchs que prévu, et probablement pas assez d’autres événements pour cou­vrir 
les 17.5 millions EUR du coût d’exploitation annuel (salaire des 70 personnes à temps
plein et des 2000 vacataires, frais d’électricité, ...).


1. La construction du Stade de France a commencé en 1992.
a.  Vrai
b.  Faux
c.  On ne le dit pas

2. Le Stade de France est tout d’abord un stade de football.
a.  Vrai
b.  Faux
c.  On ne le dit pas

3. Le CSF (Consortium Stade de France) est...
a.  le constructeur du Stade de France.
b.  un groupe financier composé des groupes Bouygues, GTM, SGF et l’état français.
c.  une association de 4 architectes différents.
d.  une organisation qui veut organiser les Jeux olympiques (2012) en France.

4. Paris Saint-Denis est...
a.  le nom de l’équipe de football qui joue dans le Stade de France.
b.  un autre nom pour le Stade de France.
c.  une ville dans la banlieue de Paris.

5. Qui a gagné la coupe du Monde de football 1998 ?
a.  le Brézil
b.  la France

6. Malgré tous les investissements (412 millions EUR), le Stade de France manque...
a.  de la place pour les véhicules.
b.  une connection avec l’autoroute.
c.  une piste d’atlétisme.
d.  des événements qui permettent de couvrir les coûts d’exploitation.

7.Le toit du stade de France...

a.  mesure 274m sur 234
b.  est plus lourd que la Tour Eiffel
c.  contient 180 000 m3 de béton
d.  compte 731 projecteurs

II. Production écrite Mettez les verbes entre parenthèses au conditionnel présent. 1. Elle _________(désirer) avoir beaucoup d’enfants. 2. Il _______ (valoir) mieux étudier à l’étranger. 3. Est-ce quelqu’un __________________ (savoir) où mes chaussures sont ? 4. On __________________ (pouvoir) se dire tu. 5. Tu __________________ (ne pas avoir envie) de sortir ce soir ? ФРАНЦУЗЬКА МОВА 6. Je __________________ (vouloir) un chocolat et un croissant, s’il vous plaît. Vous souhaitez suivre des études universitaires en France. Vous déposez un dossier de candidature auprès du service culturel de l’ambassade de France. Vous adressez votre lettre de motivation à Monsieur le Conseiller culturel : • vous vous présentez ; • vous dites quel type d’études vous souhaitez faire en France et pourquoi ; • vous mentionnez les formations que vous avez suivies dans votre pays, les examens ou diplômes que vous avez obtenus. III. Production orale Dans toute culture, tout pays, les repas constituent l’un des moments essentiels de la vie quotidienne. Un club vous a invité à venir parler de votre pays et de ses traditions. Vous décidez de présenter en quoi les repas sont identiques ou différents de ceux en France. Voici quelques questions pour vous guider : • Combien y a-t-il de repas ? À quelle heure ont-ils lieu ? • Toute la famille mange-t-elle ensemble ? • Quel est / quels sont le(s) plat(s) préféré(s) ? Billet 2 I. Compréhension écrite Lisez le texte et faites le devoir qui le suit. Les langues régionales L’État français s’intéresse enfin aux langues des régions en organisant les premières assises nationales des langues de France. C’était un week-end d’octobre dernier, du côté du parc de la Villette, à Paris. On dit souvent que la France est le seul pays monolingue de l’espace francophone. C’est faux, rétorquent linguistes et militants de ces langues ignorées : pas moins de soixante-dix langues sont parlées et transmises, parfois écrites, à travers les régions de la métropole et de l’outre-mer, la plupart du temps sans statut officiel, sans reconnaissance de l’État : c’est précisément sur ce point qu’ont achoppé ces premières assises nationales pour le catalan Jaume Roure, qui est aussi le maire adjoint de la ville de Perpignan : – On sait tous où est l’obstacle, le gouvernement le sait, celui-ci, celui qu’il y avait avant, et celui qu’il y aura après. – Alors il est où, l’obstacle ? – Tout le monde sait que l’obstacle, c’est le cadre juridique. Il est bizarre qu’un état comme la France, la patrie des Droits de l’Homme, un État qui dans des grandes instances interna­ tionales, dans sa francophonie, définit partout la pluralité et la défense des diversités cultu­ relles, c’est le cœur de leur combat, et vlan, a case, à la maison, on est frileux. L’article 2 de la Constitution note, entre autres, « la langue de la République est le français », point. Aujourd’hui, sur les cinq cents ou six cents participants qu’il y a ici, personne ne met en doute la langue de la République et le français, personne, sauf que cet article 2, qui date de novembre 92, avait vocation de résister à la pression de l’anglais et surtout ne concernait pas les langues régionales. Depuis novembre 92, toutes les initiatives butent sur l’anticons­ titutionnalité, il manque donc à l’État français un cadre juridique dans lequel il reconnaît que, ma foi, la France est un ensemble plurinational. Moi, je n’ai aucune difficulté à affirmer que je suis citoyen français, de ma nation, qui est la nation catalane. La France aujourd’hui doit se doter d’une reconnaissance, d’un cadre juridique pour les langues. RFI 15 03, Francophonie, Les langues de France 1. De quelle manifestation la journaliste va-t-elle parler ? 2. Combien de langues sont parlées en France ? a. Une dizaine. b. Plusieurs dizaines. c. Une centaine. 3. Pour les linguistes et militants de ces langues, le principal problème est que : a. certaines langues régionales ne sont pas écrites. b. la plupart des langues régionales ne sont presque plus parlées. c. les langues régionales n’ont aucun statut officiel.  4. Quel est l’obstacle majeur dont fait état Jaume Roure ? 5. Que dit l’article 2 de la Constitution ? 6. L’article 2 de la Constitution permet au gouvernement : a. de protéger les langues régionales. b. d’affirmer qu’il n’y a qu’une langue nationale. c. d’affirmer que la France est un ensemble plurinational. II. Production écrite Complétez par auquel, à laquelle, auxquels ou auxquelles. 1. Les événements _______________ les journalistes font référence, je les ai vécus. 2. La banque, _______________ notre entreprise était rattachée, a fait faillite. 3. Cette ambiance _______________ nous étions habitués ici n’existe plus désormais. 4. Le cheval _________ il tenait tant a été abattu parce qu’il s’était brisé la patte. 5. Dans cette maison que je vends, il y a peu de choses _______________ je tiens. 6. Ces animaux _______________ vous avez consacré votre vie sont aujourd’hui menacés. Vous êtes journaliste et vous devez écrire pour une agence de voyages un article concernant votre pays afin de convaincre les touristes français d’y venir en visite. •Faites une présentation générale. •Décrivez le (ou les) site(s) à ne pas manquer en insistant sur l’intérêt qu’il(s) peu(ven)t présenter pour des visiteurs étrangers. III. Production orale Vous avez participé au concours Jeunes inventeurs et vous passez à la radio, avec d’autres participants. On vous demande : • de vous présenter ; • d’expliquer ce que vous avez fait ; • de raconter ce que vous ferez si vous gagnez le prix. Billet 3 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. Petit aparté à propos de la parité En France, les parlementaires ont adopté le 10 mars dernier un projet de loi « visant à favoriser ľégalité entre les hommes et les femmes en politique ». La France fait partie de ces pays où la représentation féminine au Parlement est plus que discrète. Mais la discrétion n’est-elle pas une des qualités les plus célébrées chez la femme ? (8,5% des parlementaires français sont des femmes, ce qui nous place certes devant la Grèce et le Liechtenstein mais derrière l’Italie 10,8 % et l’Espagne 19,7 %, tandis que les Pays-Bas, le Danemark et la Suède caracolent en tête de peloton avec respectivement 30,7 %, 37,1 % et 42,7 % de femmes au parlement.) Il a fallu attendre 1945 pour que les Françaises obtiennent le droit de vote. La France serait-elle machiste ? Probablement ni plus ni moins que bien d’autres pays. Ce qui est sûr, c’est que certaines institutions et professions sont particulièrement hermétiques à la fémi­ nisation. La politique fait partie de celles-là. Elle reste la chasse gardée de ces messieurs, et les lois qui la régissent découragent plutôt les femmes. Nombreuses sont celles qui ont payé cher leur incursion dans ce monde. Quoi qu’il en soit et dorénavant les femmes sont censées bénéficier d’un égal accès aux mandats électoraux et aux fonctions électives. Si l’on a dû en arriver à une telle méthode, c’est que devant le constat accablant d’un pays dit « développé » dont la part des femmes à l’assemblée représentative du peuple n’atteint pas 9 %, il est apparu que seul le moyen législatif permettrait un revirement. Le débat a été ardu. Des intellectuelles, issues pourtant des partis de gauche, estiment que ce genre de revendications peut en faire naître de nouvelles provenant de minorités reli­ gieuses ou ethniques. Ce à quoi d’autres leur ont rétorqué (notamment Elisabeth Guigou, ministre de la justice) que les femmes ne pouvaient pas être considérées comme des minori­ tés, « les femmes ne sont pas dans une catégorie, elles sont dans toutes les catégories, parce qu’elles sont simplement la moitié de l’humanité ». Il reste donc à savoir si ce projet de loi qui vise à favoriser (favoriser n’est ni établir ni instituer) l’accès des femmes en politique amorcera un changement radical dans les menta­ lités, ou s’il faudra encore de nombreuses années pour parvenir à l’égalité en matière de représentation parlementaire. Les 34,6 % qui représentent la part des femmes au gouverne­ ment peuvent en cela être de bon augure. 1. Les parlementaires ont adopté : a. un décret b. un projet de loi d. une loi  2. Quel est le pourcentage des femmes au Parlement français ? a. 8,7 % b. 9 % c. 8,5 % 3. Quelle est la signification du verbe favoriser ? a. établir b. permettre c. avantager 4. Les lois : a. régient b. régissent c. régirent 5. Passé composé du verbe falloir : a. il a failli b. il a fallu c. il a fallut 6. Synonyme de quoi qu’il en soit : a. de plus b. autrement c. de toute façon II. Production écrite Mettez les verbes entre parenthèses au subjonctif présent. 1. Le pire serait qu’il ________________________________ (pleuvoir). 2. Lola a accepté à condition que vous la _______________(conduire). 3. Le mieux est que vous ____________(s’occuper) personnellement de cette affaire. 4. Il part tout de suite de peur que vous ne ____________ (changer) d’avis. 5. Je veux bien t’accompagner, mais il faut que ça en _____ (valoir) la peine. 6. L’idéal serait que tu y __________________________________ (aller) aujourd’hui. Vous désirez participer à un échange scolaire avec un établissement français. Avant la constitution de votre dossier, vous écrivez une lettre au responsable de l’Association Échanges Jeunes. • Présentez-vous. • Parlez de votre inérêt pour la France (culturel, linguistique, personnel...). • Donnez deux raisons pour lesquelles vous désirez faire cet échange. III. Production orale Vous organisez une fête surprise pour l’anniversaire d’un(e) ami(e). Imaginez la discussion pour l’organisation de la soirée : • le lieu de la fête ; • les cadeaux ; • les invités ; • les plats à préparer ; • les surprises. Billet 4 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse.  Isabelle Adjani : le retour ? La plus grande star du cinéma français des années quatre-vingt vient de faire un retour remarqué avec un film choc sur la difficulté d’enseigner en banlieue. Alors que les jeunes adolescents d’aujourd’hui ne connaissent pas ou peu, cette grande ac­ trice, Isabelle Adjani a fait de nouveau une de tous les médias avec le film La journée de la jupe. Elle y incarne un professeur de français dans un lycée sensible de la banlieue pari­ sienne qui, à bout de nerfs, craque et prend sa classe en otage. Le film est porté par sa pres­ tation qui a prouvé, s’il en était encore besoin, que même si elle s’est faite plus rare sur les écrans ces dernières années, le talent d’Isabelle Adjani est toujours intact. Diffusé d’abord à la télévision sur la chaîne culturelle ARTE, le film a obtenu une audience de plus de 2 millions de téléspectateurs, un record pour cette chaîne spécialisée. Levant un certain ta­ bou sur l’état d’esprit et le stress des enseignants dans les établissements scolaires classés en ZEP, Isabelle Adjani n’a pas ménagé son temps pour en faire la promotion dans la presse, à la télévision et à la radio. Il faut dire que ce sujet lui tient à cœur puisqu’elle-même a grandi en banlieue. Isabelle Adjani est née à Paris le 27 juin 1955 d’un père algérien et d’une mère allemande (sa première langue est d’ailleurs l’allemand). La famille vit modestement et, à la maison, la joie de vivre de sa mère contraste avec l’austérité et la sévérité de son père. Pour fuir cet environnement de banlieue où elle ne se plaît guère, la jeune Isabelle se réfugie dans la lec­ ture des grands classiques qui la passionnent. En 1969, son professeur de français lui conseille d’auditionner pour un rôle dans une pièce. Elle est prise et c’est le début de sa car­ rière à seulement quatorze ans ! Afin de poursuivre dans cette voie et de développer son talent dramatique, ses parents l’autorisent à partir à Reims où elle combine études et cours de théâtre sous la direction de Robert Hossein, acteur et metteur en scène réputé. Puis tout s’enchaîne vite, elle entre à la Comédie Française de Paris où elle interprète les classiques du théâtre français, notamment l’École des femmes de Molière où, à 17 ans, elle tient le rôle avec une maturité impressionnante. Très vite, le cinéma lui fait les vœux doux et en 1975, elle fait ses premiers pas sur grand écran dans La Gifle, une comédie dramatique où elle pétille dans le rôle d’une adolescente en révolte contre l’autorité de son père. Le réalisateur François Truffaut la remarque et la choisit pour son film l’Histoire d’Adèle H. qui raconte le destin tragique de la fille cadette de Victor Hugo. Là encore, son interprétation suscite l’admiration. Après le film de Truffaut, les rôles dramatiques très forts et complexes psychologiquement se succèdent comme dans Possession (1981) et L’été meurtrier (1983), deux films pour les­ quels elle obtient un César. Elle entame aussi une carrière internationale et tourne plu­ sieurs films en anglais dont Quartet de James Ivory (1981) qui lui vaut un prix d’interpréta­ tion au Festival de Cannes. Mais l’image des personnages qu’Isabelle Adjani incarne à l’écran finit par lui coller à la peau et lui fait une réputation de femme tourmentée. Sa beauté et son regard bleu attirent aussi tous les regards, notamment ceux de la presse à scandales. Elle devient la star du cinéma français, cultive le mystère et se renferme sur elle-même ce qui laisse libre cours à toutes les rumeurs jusqu’à l’insoutenable. En 1986, en pleine psychose sur le sida, des médias lancent la rumeur qu’elle serait atteinte par la mala­ die, voire mourante ! Bouleversée et au bord de la dépression, Isabelle Adjani est obligée de venir démentir sur le plateau du journal télévisé de vingt heures. Étouffée et dépassée par sa notoriété, Isabelle Adjani choisit de se retirer et de partir vivre en Suisse. À la même époque, malgré l’agitation médiatique, elle atteint l’un des sommets de sa carrière dans le rôle-titre de Camille Claudel (1988) consacré à la vie de la sculpteuse et à sa relation tumultueuse avec Rodin qui la mènera jusqu’à la folie. Elle décroche pour ce rôle son troisième César de la meilleure actrice. Le réalisateur de ce film est Bruno Nuytten avec qui elle a eu un fils en 1979. En 1995, elle accouche d’un deuxième fils, Gabriel Khan qu’elle a eu avec l’acteur britannique Daniel Day-Lewis. Elle vient habiter à Londres et choi­ sit de mettre sa carrière entre parenthèses pour s’occuper de son fils. La star tourne moins mais quand elle apparaît dans le rôle de La Reine Margot (1994) son talent époustoufle à nouveau et le rôle lui vaut son quatrième César. Après plusieurs rôles moins convaincants, elle fait un retour sur les planches de théâtre, notamment en 2006, pour jouer les derniers jours de Marie Stuart. Très impliquée dans ses rôles, elle a confié qu’elle n’en ressortait ja­mais indemne. 1. Isabelle Adjani est née ... . a. o le 27 juillet 1955 b. o le 27 juin 1955 c. o le 17 juin 1955 2. La jeune Isabelle se réfugie dans ... . a. o la lecture b. o le théâtre c. o le sport 3. Depuis le début de sa carrière d’actrice, Isabelle Adjani a obtenu ... . a. o 2 Césars b. o 3 Césars c. o 4 Césars 4. Isabelle Adjani a surtout joué des rôles ... . a. o comiques b. o dramatiques c. o romantiques 5. Elle reprend sa carrière au théâtre dans le rôle de /d’ ... . a. o Adèle Hugo b. o Camille Claudel c. o Marie Stuart 6. Isabelle fait un retour sur les planches de théâtre en ... . a. o 2007 b. o 2010 c. o 2006 II. Production écrite Choisissez le pronoms possessif qui convient. 1. Tu as fait tes devoirs ? Moi, j’ai terminé (les miens / les nôtres / les miennes). 2. Son cheval est beau, mais (leur / la leur / le leur) l’est davantage. 3. Nos enfants sont malades. (Le leur / La leur / Les leurs) sont en pleinne forme. 4. Tu peux me prêter ta montre ? J’ai perdu (les miennes / la nôtre / la mienne). 5. Mes parents ont fêté leurs 60 ans. (Les siens / Les nôtres / Les siennes) sont plus âgés. 6. Nos poissons viennet d’Indonésie. Et (les nôtres / les vôtres / le leur), d’où viennent-ils ? Vous partez en vacances pour trois semaines. Une amie francophone va venir tous les jours pendant votre absence. Vous lui laissez un mot en lui donnant toutes les consignes importantes : • arroser les plantes ; • ouvrir et fermer les volets ; • nourrir le chat. III. Production orale Vous avez réservé des billets pour un spectacle qui a lieu demain mais vous ne les avez pas reçus. • Téléphonez au théâtre. • Exprimez votre inquiétude. • Trouvez une solution. I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. La maison des oliviers – Je me présente, je suis Rémy Pancol et je dois écrire un petit article dans le journal local. J’ai pensé à vous, Madame Mandel, qui venez d’arriver dans la région. Ça ne vous dérange pas que je vous pose quelques questions ? – Pas du tout Monsieur, mon mari est au marché, mais moi, j’ai tout mon temps. – Comment avez-vous eu l’idée d’acheter une maison à Saint-Rémy ? – Tout a commencé il y a deux ans, mon mari venait de prendre sa retraite et, moi, je ne travaillais plus depuis cinq ans, alors, nous avons eu envie de soleil et d’un petit coin où nous pourrions aller dès les premiers beaux jours, tout en gardant l’appartement que nous habi­ tons. Nous nous sommes décidés pour la Provence, pas la Côte, bien sûr, mais la Provence intérieure. Ah, nous en avons visité des maisons ! Elles étaient trop grandes ou trop chères, ou bien il fallait faire beaucoup de travaux pour qu’elles soient habitables. Et puis, un jour, nous sommes tombés amoureux d’une petite maison entourée d’oliviers. Ces arbres sont magnifiques, surtout quand le vent se lève et qu’il joue avec leurs feuilles. Enfin, voilà, la maison est petite : une salle avec une petite cuisine en bas et deux petites chambres en haut ; mais, on y est vraiment bien, et notre fille pourra venir nous voir si elle en a envie. – Qu’est-ce qui vous plaît le plus ici ? – C’est surtout qu’on prend le temps de vivre. Vous savez, avant, nous habitions toute l’an­ née à Paris, où les gens courent du matin au soir et nous aussi, nous vivions comme ça, et maintenant nous avons enfin le temps d’apprécier les bonnes choses de la vie. – Merci, Madame, j’ai été ravi de parler avec vous. – Mais, moi aussi, Monsieur. 1. Quand Mme Mandel a-t-elle pris sa retraite ? a. o Il y a 5 ans. b. o Il y a 7 ans. c. o Il y a 2 ans. d. o Il y a 6 ans. 2. Est-ce que M. Mandel est présent pendant la conversation ? a. o Non, il est au marché. b. o Il venait de prendre sa retraite. c. o Il participe à la conversation. d. o On ne le dit pas. 3. Dans quelle région se trouve cette maison ? a. o À Paris. b. o À la Côte d’Azur. c. o Au sud de la France. d. o À Saint-Rémy, en Provence intérieure.  4. Pourquoi M. et Mme Mandel ont-ils décidé d’acheter une maison à Saint-Rémy ? a. o Ils ont envie de soleil et d’un petit coin où ils pourraient aller à la retraite. b. o Ils ont envie de soleil et d’un petit coin où ils pourraient aller dès les premiers beaux jours. c. o Ils ont envie de soleil et d’un petit coin où ils pourraient habiter toute l’année. d. o Ils ont envie de soleil et d’un petit coin où ils pourraient faire beaucoup de travaux. 5. Comment est leur maison ? a. o C’est une petite maison entourée de palmiers. b. o C’est une petite maison entourée de pommiers. c. o C’est une petite maison entourée d’oliviers. d. o C’est une petite maison où il faut faire beaucoup de travaux. 6. M. et Mme Mandel habitent-ils toute l’année dans cette maison ? a. o Oui, leur fille vient les voir si elle en a envie. b. o Non, ils gardent l’appartement à Paris et viennent à Saint-Rémy dès les premiers beaux jours. c. o Ils viennent à Saint-Rémy quand ils ont envie de soleil. d. o Ils viennent quand le vent se lève et qu’il joue avec les feuilles d’oliviers. II. Production écrite Mettez aux temps convenables les verbes entre parenthèses. 1. Si je __________(avoir) le temps de me préoccuper de ces choses, cela m’amuserait sans doute. 2. Que diriez-vous si je vous __________ (proposer) de retourner, car j’en ai assez de ce paysage. 3. Si l’on ________ (creuser) à fond cette question, on découvrirait peut-être que les choses se sont passées autrement. 4. Si je _____________(être) sûre que ce changement d’air peut vous aider, j’y consentirais. 5. Si vous ____________ (demander) à Jules ce qu’il pense de vous, il vous le dirait très franchement. 6. Je _______________(ne pas être) très étonnée si un jour ma fille me disait qu’elle veut épouser Jules, que je connais à peine. 7. Ne dites pas ces choses, papa serait fâché s’il vous _____________________(entendre). 8. Facile à blâmer, mais je ne vois pas ce que tu _____________(faire) si tu étais à ma place. Vous allez commencer des études en informatique. Vous êtes à la recherche d’un travail qui vous permette de financer ces études, mais qui vous laisse du temps pour étudier. Vous écrivez à la société Interpro : • vous vous présentez ; • vous demandez des précisions sur les horaires de travail, et le salaire ; • vous expliquez votre situation et ce que vous recherchez ; • vous dites pourquoi vous êtes motivé par cet emploi. III. Production orale Vous allez bientôt changer de maison et vous organisez votre déménagement avec votre ami(e). Vous discutez pour organiser la journée de déménagement : • liste des amis à inviter ; • heure de début ; • choses à jeter ou à donner ; • repas de midi. Billet 6 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse.  Le dernier II y avait un coureur cycliste appelé Martin qui arrivait toujours le dernier, et les gens riaient de le voir si loin derrière les autres coureurs. Son maillot était d’un bleu très doux, avec une petite pervenche cousue sur le côté gauche de la poitrine. Courbé sur son guidon, et le mouchoir entre les dents, il pédalait avec autant de courage que le premier. Dans les montées les plus dures, il se dépensait avec tant de ferveur qu’il avait une belle flamme dans les yeux ; et chacun disait en voyant son regard clair et ses muscles gonflés d’effort : – Allons, voilà Martin qui a l’air d’avoir la forme.C’est bien tant mieux.Cette fois,il va arri­ver à Tours (ou à Bordeaux, ou à Orléans, ou à Dunkerque), cette fois, il va arriver au milieu du peloton. Mais cette fois-là était comme les autres, et Martin arrivait quand même le dernier. Il gardait toujours l’espoir de faire mieux, mais il était un peu ennuyé parce qu’il avait une femme et des enfants, et que la place de dernier ne rapporte pas beaucoup d’argent. Il était ennuyé, et pourtant on ne l’entendait jamais se plaindre que le sort lui eût été injuste. Quand il arrivait à Tours (ou à Marseille, ou à Cherbourg), la foule riait et faisait des plaisanteries : – Eh ! Martin ! C’est toi le premier en commençant par la queue ! Et lui, qui entendait leurs paroles, il n’avait pas même un mouvement de mauvaise humeur, et s’il jetait un coup d’œil vers la foule, c’était avec un sourire doux, comme pour lui dire : « Oui, c’est moi, Martin. C’est moi, le dernier. Ça ira mieux une autre fois ». Ses compa­ gnons de route lui demandaient après la course : – Alors, comme ça, tu es content ? Ça a bien marché ? – Oh oui ! répondait Martin, je suis plutôt content. Il ne voyait pas que les autres se moquaient de lui, et quand ils riaient, il riait aussi. Même il les regardait sans envie s’éloigner au milieu de leurs amis, dans un bruit de fête et de compliments. Lui, il restait seul, car il n’y avait jamais personne pour l’attendre. Sa femme et ses enfants habitaient un village sur la route de Paris à Orléans, et il les voyait de loin en loin, dans un éclair, quand la course passait par là. Les personnes qui ont un idéal ne peuvent pas vivre comme tout le monde, c’est compréhensible. Martin aimait bien sa femme et ses enfants aussi, mais il était coureur cycliste, et il courait, sans s’arrêter entre les étapes. Il envoyait un peu d’argent chez lui quand il en avait et il pensait souvent à sa fa­ mille, pas pendant la course (il avait autre chose à faire), mais le soir, à l’étape, en massant ses jambes fatiguées par la longue route. Avant de s’endormir, Martin faisait sa prière à Dieu (il croyait que Dieu s’intéressait aux courses de bicyclette) <...>. – Mon Dieu, disait Martin, c’est encore pour la course d’aujourd’hui. Je ne sais pas ce qui se passe, mais c’est toujours la même chose. J’ai pourtant une bonne bécane, on ne peut pas dire. L’autre jour, je me suis demandé s’il n’y avait pas des fois quelque chose dans le pédalier. J’ai donc démonté toutes les pièces, une à une, tranquillement sans m’énerver, comme je vous cause. J’ai vu qu’il n’y avait rien dans le pédalier, ni ailleurs. Alors ?... Bien entendu qu’il y a la question de l’homme : le muscle, la volonté, l’intelligence. Mais l’homme, mon Dieu, c’est justement votre affaire. Voilà ce que je me dis, et c’est pourquoi je ne me plains pas, non. C’est plutôt pour dire. Là-dessus, il fermait les yeux, donnait sans rêves jusqu’au matin et, s’éveillant, disait avec un sourire heureux : – Aujourd’hui, c’est moi qui vais arriver le premier. Le soir, Martin arrivait à Strasbourg à sa place habituelle, parmi les rires et les plaisante­ ries des spectateurs. Il était un peu étonné, mais le lendemain, il attaquait l’étape suivante avec la même certitude d’être vainqueur. Et chaque matin, chaque départ de course, voyait se renouveler ce grand miracle d’espérance. M. Aymé, Le dernier 1. Le coureur cycliste appelé Martin ... . a. o n’arrivait que le dernier b. o arrivait parfois le dernier c. o arrivait devant les autres coureurs d. o riait des autres cyclistes 2. Dans les montées les plus dures, il pédalait avec tant de ferveur que chacun disait ... . a. o Martin a l’air d’avoir la forme, cette fois il va le premier b. o Martin a l’air d’avoir la forme, cette fois il va arriver au milieu du peloton c. o Martin a l’air de ne pas avoir la forme, cette fois il va arriver au milieu du peloton d. o Martin a l’air de ne pas avoir la forme, cette fois il va arriver le dernier 3. Mais cette fois-là était comme les autres ... . a. o et Martin n’arrivait pas quand même le dernier b. o et Martin arrivait au milieu du peloton c. o et Martin n’arrivait que le dernier d. o et Martin fut vainqueur 4. Martin aimait bien sa femme et ses enfants, il pensait souvent à sa famille ... . a. o pendant la course b. o pas pendant la course mais le soir, à l’étape, en massant ses jambes fatiguées par la longue route c. o faisant la course d. o arrivant à Tours (ou à Bordeaux, ou à Orléans, ou à Dunkerque) 5. Avant de s’endormir, Martin faisait sa prière à Dieu ... . a. o parce que Dieu s’intéressait aux courses de bicyclette b. o malgrè que Dieu ne s’intéressait aux courses de bicyclette c. o parce qu’il croyait que Dieu s’intéressait aux courses de bicyclette d. o en lui priant de l’argent 6. Son vélo était en bon état ... . a. o il avait démonté toutes les pièces et avait trouvé quelque chose dans le pédalier b. o il ne le réparait jamais c. o il le réparait régulièrement d. o il avait démonté toutes les pièces, une à une, tranquillement sans s’énerver et n’avait rien trouvé II. Production écrite Complétez les phrases avec y ou en. 1. Es-tu au courant de la nouvelle ? On ____________ parle dans tous les médias. 2. Il aime le football, il ____________ joue trois fois par semaine. 3. Ton ami vient demain. Tu te ____________ réjouis ? 4. Sophie, voici les lettres, vous vous ____________ occupez ? 5. J’ai eu la même maladie que toi. Je ____________ ai beaucoup souffert. 6. Ils ont pris des vacances en Égypte et ils ____________ pensent souvent. Un de vos amis vient d’emménager dans une nouvelle ville et a du mal à s’adapter. Vous avez déjà vécu cette expérience. • Racontez comment ça s’est passé. • Donnez quelques conseils pour le soutenir moralement. III. Production orale Vous voulez acheter un cadeau pour votre petit cousin. • Donnez au vendeur / à la vendeuse toutes les précisions nécessaires (taille, âge). • Choisissez un vêtement en fonction des modèles proposés. • Demandez le prix et payez. Billet 7 I. Compréhension écrite Lisez le document et cochez la bonne réponse.  Zinédine Zidane. Que devient-il ? À quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe du monde de football en Afrique du sud, profitons-en pour voir ce que devient Zinédine Zidane, l’une des personnalités préférées des Français et longtemps meneur de l’équipe nationale. Une sortie remarquée. Zinédine Zidane a arrêté sa carrière de footballeur professionnel et a pris sa retraite sportive après la finale de la Coupe du monde 2006. Une sortie internationale mémoriale survenue à la suite d’un carton rouge obtenu pour avoir assené un coup de tête à un joueur italien qui l’avait provoqué. La vidéo de l’incident avait tourné en bouche sur les télés et fait exploser les compteurs des sites de vidéos en ligne sur Internet. D’innombrables débats sur la question avaient suivi. De nombreux défenseurs ont excusé le geste de Zidane et affirmé qu’il avait tout simplement eu une réaction humaine à des injures et à des provoca­ tions. D’autres, par contre, ont trouvé en comportement intolérable pour un sportif de haut niveau et modèle pour de nombreux jeunes. Pourtant, cela n’a pas fait chuter le roi Zidane de son piédestal et il reste encore aujourd’hui l’une des personnalités préférées des Français. Il faut dire que la France du sport doit beaucoup à Zizou , comme il a affectueusement été surnommé. Après un début de carrière à Cannes puis à Bordeaux, il part pour l’Italie où tout son talent s’exprime à la Juventus de Turin. En 1998, c’est la consécration quand il contribue à ce que la France remporte – pour la première fois de son histoire – la Coupe du monde. Le défilé sur les Champs-Élysées, sous les acclamations d’un million de personnes, reste l’un des moments forts de l’histoire sportive française. Deux ans plus tard, il soulève à nouveau une coupe, celle de l’Euro 2000. Zidane est alors au sommet de sa popularité, at­ teignant même la première place des personnalités préférées des Français. En 2001, il est transféré au Real de Madrid où il restera jusqu’à la fin de sa carrière. Peu loquace, Zinédine Zidane plaît par sa simplicité et son charisme naturel. La reconversion. Surfant sur sa popularité, Zinédine Zidane participe pendant sa carrière à de nombreuses campagnes publicitaires, que ce soit pour un équipement, une eau minérale, un opérateur de téléphonie ou encore une grande marque d’agro-alimentaire. D’ailleurs, plu­ sieurs contrats courent toujours, ce qui lui a permis d’amorcer sereinement sa reconversion. Doté d’un physique avantageux, d’un regard et d’un sourire charmeurs, il devient aussi l’égérie d’un célèbre parfum pour hommes et intéresse même le milieu du cinéma. Le docu­ mentaire conceptuel Zidane, un portrait du XXIe siècle, où dix-sept caméras HD l’ont filmé pendant un match, est présenté au Festival de Cannes en 2006. Par ailleurs, Zinédine Zidane est aussi très impliqué dans plusieurs associations caritatives. Il est depuis longtemps parrain d’ELA (une association de lutte contre la leucodystrophie). Il participe aussi régulièrement à des matchs de galas au sein de l’équipe Variété Club de France (réunion d’anciens sportifs et diverses personnalités) pour récolter des fonds desti­ nés à diverses œuvres de charité. Son agenda reste aussi chargé de visites dans des clubs sportifs pour soutenir des actions en faveur des jeunes. À l’inverse d’autres sportifs qui se sont tournés vers la politique (l’ancien judoka David Douil­ let a par exemple récemment été élu député) ou les instances du football (Michel Platini, star du football des années quatre-vingt est devenu dirigeant de l’UEFA), cela n’intéresse pas Zidane. Il ne souhaite pas non plus devenir entraîneur d’une équipe. Il s’en tient à un enga­ gement caritatif ou de conseiller discret (il travaille auprès de Florentino Perez, président du club du Real de Madrid depuis l’été 2009). D’autre part, il est régulièrement invité à commen­ ter des matchs de football retransmis à la télévision. Nul doute qu’il sera du voyage en Afrique du sud et qu’on le retrouvera derrière un micro lors de la Coupe du monde ! 1. Zinédine Zidane est devenu l’une des célébrités les plus aimées en France a. □ grâce à sa personnalité b. □ du fait des exploits sportifs c. □ à la suite de son engagement dans l’action caritative 2. L’affection des Français pour lui : a. □ s’est maintenue jusqu’à ce jour b. □ a encore augmenté depuis sa reconversion c. □ a logiquement diminué après son départ pour le Real Madrid 3. Zizou a terminé sa carrière de footballeur professionnel sur : a. □ un exploit b. □ un coup de théâtre c. □ un échec 4. Depuis qu’il a arrêté sa carrière sportive, Zinédine Zidane : a. □ profite d’une retraite paisible b. □ a conservé des liens étroits avec le monde du football c. □ est devenu un homme d’affaires confirmé 5. Il a tourné dans des spots publicitaires qui vantaient : a. □ 3 types de produits b. □ 4 types de produits c. □ 5 types de produits 6. Zinédine Zidane est une célébrité qui aime : a. □ rester dans l’ombre b. □ être dans les médias c. □ fréquenter les milieux artistiques 7. Son investissement dans des associations caritatives est : a. □ financier b. □ personnel c. □ matériel 8. Le personnage et sa vie peuvent être considérés comme : a. □ un bon sujet de roman b. □ un exemple à suivre pour les jeunes c. □ un modèle de réussite économique ФРАНЦУЗЬКА МОВА II. Production écrite Remplacez le second verbe par le gérondif. 1. Je me repose et je lis mon journal. . 2. Le professeur entre et dit bonjour. . 3. Nous nous levons et le saluons. . 4. Je mange et je regarde la télévision. . 5. Mon frère s’habille et écoute la radio. . 6. Je prends ma place et j’ouvre le livre. Vous avez reçu l’invitation pour un anniversaire. Vous répondez à votre ami(e) : • vous le(la) félicitez pour l’originalité de la carte ; • vous le(la) remerciez et acceptez son invitation ; • vous lui demandez quel cadeau vous pouvez lui offrir ; • vous lui demandez où on fêtera l’anniversaire. III. Production orale Vous venez d’emménager dans un nouvel appartement et vous rencontrez un(e) voisin(e) dans le hall de l’immeuble. • Vous vous présentez. • Vous lui posez des questions sur la vie dans l’immeuble. Billet 8 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. Vacances frissons Plonger avec des crocodiles, nager avec des orques, visiter l’Irak... Pour ceux qui renoncent aux vacances « pépères », les offres touristiques sont de plus en plus ébouriffantes. Pour­ quoi ne pas se payer une bonne montée d’adrénaline pour les prochaines vacances ? Ceux qui préfèrent les sensations fortes aux pieds en éventail n’ont que l’em­barras du choit, car dans le « loisir frissons », on aime la surenchère. Pour preuve, si depuis quelques années, les bidonvilles des métropoles les plus pauvres de la planète comme Rio ou Mumbai font partie intégrante des circuits touristiques aujourd’hui les tours opérators envoient leurs clients directement dans des pays en guerre. Destination privilégiée : l’Irak ! Les touristes s’aventuraient déjà dans la région du Kurdistan, mais pour la première fois ce mois-ci, un groupe d’Occidentaux en vacances – parmi lesquels plusieurs retraités – s’est baladé au cœur de la zone de conflit (Kerbala, Najaf, Bagdad). En Europe de l’Est, certains voyagistes ukrainiens pro­posent un crochet par le site de Tchornobyl au même titre que la découverte de Kyiv ou d’Odessa. Plus dingue encore, l’an­ cienne prison de Karosta, en Lettonie, vous accueille pour la journée et la nuit comme un détend cellule spartiate repas infect et interrogatoire musclé au programme... Pour ceux qui préfèrent palpite au contact de la nature sauvage, aucun souci : au lieu de plonger avec des crocodiles en Australie, ils peuvent nager avec des orques en Norvège ou marcher avec des lions dans le parc national de Matusadona au Zimbabwe. Si certains renoncent à regarder pousser les noix de coco sous le soleil pendant leurs congés et préfèrent se ficher une bonne pétoche ce n’est pas si surprenant à en croire Jean-Didier Urbain, anthropologue et auteur de plusieurs ouvrages consacrés aux vacances. Les gens cherchent de l’exotisme, non plus dans la diversité des paysages ou des cultures, mais dans la prise de risque, le frisson. Ce n’est d’ailleurs pas tant l’aspect sportif qui importe que le frisson, explique le Français, avant de compléter notre petit programme pour vacanciers en mal de sensations : en Roumanie, une agence proposait de dormir dans le lit de Ceaucescu et en Hollande, une autre de vivre comme un SD. Tant d’extravagance, c’est à se demander si plus que partager la misère des clochards ou se payer un tête-à-tête avec un saurien mangeur d’hommes, ce n’est pas le fait de pouvoir ensuite raconter son expérience hors normes autour de soi qui motive les gens. « C’est sûr que l’on gagne sur tous les plans, reconnaît Jean-Didier Urbain. Il y a le côté ostentatoire, le prestige de pouvoir dire que son voyage était bien différent des autres. Mais, au-delà de la morbidite que l’on cherche à assouvir dans certaines activités, c’est aussi une façon de redonner du sens à son existence. Ces activités ont une dimension thérapeutique : avoir l’impression de revenir de vacances comme d’autres réchappent d’une maladie grave, en appréciant la vie différemment. » Et si, malgré tout, vous optez pour des vacances far­ niente, n’allez pas croire que vous êtes has been. « C’est vrai que ce tourisme d’adrénaline existe et qu’il trouve preneur. Mais il reste tout de même marginal rappelle Jean-Didier Urbain. Ce que les gens, en général, demandent en vacances, c’est être rassurés. D’ailleurs, même ceux qui recherchent le frisson veulent que les activités auxquelles ils par­ticipent soient sécurisées. C’est tout le paradoxe : on veut de l’aventure dont la part d’imprévisible soit prévisible. »  Geneviève Comby, Le Matin Dimanche 1. Beaucoup de gens préfèrent ... . a. o les vacances « pépères » b. o les vacances chez les grands-parents c. o les vacances extraordinaires d. o les vacances à la campagne 2. Les offres touristiques sont de plus en plus ébouriffantes ... . a. o plonger avec des crocodiles, nager avec des orques, visiter Rio b. o plonger avec des crocodiles, nager avec des orques, visiter Rio ou Mumbai c. o plonger avec des crocodiles, nager avec des orques, visiter l’Irak d. o plonger avec des crocodiles, nager avec des orques, visiter l’Iran 3. Parmi les vacanciers qui se sont baladés au cœur de la zone de conflit ... . a. o plusieurs retraités c. o plusieurs femmes b. o plusieurs jeunes d. o plusieurs étudiants 4. En Ukraine, on propose de visiter... . a. o Kyiv ou Odessa b. o l’ancienne prison de Karosta c. o le site de Tchornobyl au même titre que la découverte de Kyiv ou d’Odessa d. o Kerbala, Najaf 5. On passe les vacances frissons à cause ostentatoire ... . a. o le prestige de pouvoir dire que son voyage était bien différent des autres b. o l’aspect sportif qui importe que le frisson c. o écrire les ouvrages consacrés aux vacances d. o regarder pousser les noix de coco sous le soleil 6. Il reste marginal ce que les gens qui recherchent le frisson ... . a. o veulent que les activités auxquelles ils participent soient dangereux b. o veulent que les activités auxquelles ils participent soient exotiques c. o veulent que les activités auxquelles ils participent ne soient pas sécurisées d. o veulent que les activités auxquelles ils participent soient sécurisées II. Production écrite Complétez les phrases suivantes par celui, celle, ceux ou celles. 1. __________________________ avec les longs poils, tu le vois ? C’est mon chien. 2. Tu aimes cette chemise ? Moi, je préfère __________________________ de ton frère. 3. __________________________ qui veulent rester, levez le doigt ! 4. Les voitures américaines sont souvent très grandes, _______ d’Europe sont plus petites. 5. De ceux deux cadres, je préfère _____________________ du salon. 6. Parmi toutes ces propositions, ________ de Patrick me semble la plus raisonnable. Vous venez d’obtenir une bourse d’études en France et vous allez y rester un an. • Vous écrivez à votre correspondant français. • Vous lui annoncez la nouvelle. III. Production orale Les autorités de la ville ont décidé de supprimer un parc et d’y construire un centre culturel. • Vous rencontrez un(e) ami(e), élu(e) du conseil municipal. • Vous lui faites part de votre désaccord. • Vous lui proposez d’autres solutions. Billet 9 I. Compréhension écrite Lisez le document et cochez la bonne réponse. La forte baisse du commerce de bois illicite a permis de préserver 17 millions d’hectares de forêts en dix ans. La lutte contre la déforestation et la vente de bois illégal engrangent ses premiers résultats. Mais ces progrès significatifs « sont encore insuffisants », insiste Sam Lawson, l’un des auteurs du rapport consacré à cette question que vient de publier le groupe de réflexion anglais Chatham House. Au cours des dix dernières années, l’exploitation fores­ tière illicite « a fortement diminué au Cameroun, dans la forêt amazonienne brésilienne et en Indonésie », peut-on lire dans ce volumineux document. « Cela a empêché la dégradation de quelque 17 millions d’hectares de forêt ». De son côté, le Parlement européen a adopté, un texte qui prévoit d’interdire l’introduction sur le marché européen du bois abattu de fa­ çon illégale. Si ce projet est entériné par les ministres de l’Agriculture, les importateurs devront s’assurer, de la licité de leurs produits. Il s’agit, à l’évidence, de deux signaux impor­tants, compte tenu du rôle central que joue la forêt. « Près d’un milliard de personnes parmi les plus pauvres dans le monde en dépendent pour leur subsistance », rappelle Sam Lawson, sans oublier son impact dans la lutte contre le réchauffement climatique. La déforestation est responsable de près de 20 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. La lutte contre l’exploitation forestière peut supprimer, à un coût relativement faible, l’émission de près de 14,6 milliards de tonnes de dioxyde de carbone (CO2). Mais, pour en arriver là, les pays devront accentuer leur vigilance. D’abord parce que les 17 millions d’hectares de forêts qui ont pu être épargnés en dix ans dépassent à peine ce qui est perdu chaque année dans le monde. Le rapport constate ensuite que « si les cas d’abattage clandestin les plus manifestes sont résolus, des pratiques plus difficiles à détecter et donc moins facilement identifiables ont tendance à se développer ». C’est le fait, pour les entre­ prises disposant de permis légaux, de procéder à des exploitations au-delà des limites de leurs concessions, ou encore d’accorder des permis de déboisement à des fins agricoles dans des conditions légales douteuses. L’accord européen est une étape très importante. En 2008, en effet, des entreprises situées aux États-Unis, en France, au Japon, au Pays-Bas ou au Royaume-Uni « ont acheté pour 17 millions de mètres cubes de bois et de produits du bois illicites », peut-on encore lire dans le document, surtout sous forme de produits transformés (meubles, contreplaqués), en provenance principalement de Chine. En 2008, les États-Unis ont été les premiers à mettre en place une législation contraignante. L’Europe suit leur trace. Mais encore faudra-t-il que cela s’accompagne de sanctions significatives, ce qui, pour l’heure, n’est absolument pas le cas. 1. Quelles phrases peuvent résumer le 1er paragraphe ? a. o Les résultats du combat mené contre la déforestation. b. o Les conséquences de la déforestation. c. o Les sanctions à mettre en place contre la déforestation. 2. Qu’explique le 2ème paragraphe ? a. o L’exploitation forestière de certains pays. b. o Les raisons pour lesquelles la lutte a un succès limité.  3. Quelle est la conséquence principale de la déforestation ? a. o La dégradation de 17 millions d’hectares de forêt. b. o L’émission du gaz qui provoque le réchauffement climatique. c. o La pauvreté. 4. La lutte contre la déforestation a-t-elle donné des résultats positifs ? a. o Oui. b. o Non. 5. En vous aidant du contexte, que signifie le mot « vigilance » ? a. o attention. b. o efforts. c. o sanction. 6. En vous aidant du contexte, que signifie le mot « entériné » ? a. o refusé. b. o modifié. c. o validé. II. Production écrite Complétez les phrases avec les pronoms relatifs qui, que, où, dont. 1. Elle a fait la connaissance d’un étudiant ___________ s’appelle Fabio. 2. Nous étions dans une forêt ___________ nous ne connaissions pas. 3. Il m’a lu une histoire _____________________ j’avais déjà entendue. 4. François et Catherine prennent un bus _____________ se trouve près de la gare. 5. Tu dois aller au musée _________________ j’ai visité 3 fois quand j’étais à Paris. 6. Mon oncle a un petit chien, ___________ ma cousine a peur parce qu’il est hargneux. 7. Elle a travaillé au restaurant _______________ les peintres aimaient se réunir. 8. Je connais un grand artiste. C’est un artiste ____________ les œuvres sont célèbres. Vous devez préparer une publicité sur une destination de vacances. • Choisissez un titre accrocheur. • Mettez en avant trois éléments destinés à attirer les touristes. III. Production orale Vous décidez de poursuivre vos études en France. • Vous expliquez à vos parents les raisons de votre choix. • Vous racontez comment votre passion pour la France est née. • Vous exprimez les raisons qui vous poussent à tenter votre chance malgré les inquiétudes de vos parents. Billet 10 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. Fer à repasser Je rentrais de mon cours de trompette quand je l’ai rencontrée, au feu rouge de la rue de l’Ange. Elle avait une minijupe très serrée, des bas noirs, des cheveux verts et rosés. Elle avançait cahin-caha sur des chaussures à ta­lons hauts, hauts, tellement hauts qu’elle a perdu l’équilibre et s’est étalée au milieu du passage protégé. Comme je suis très galant, je me suis précipité pour l’aider à se relever. Elle m’a fait un grand sourire et elle m’a dit : – Merci, p’tit gars, t’es vraiment sympa. Pour te remercier, je vais faire quelque chose pour toi. Parce que je n’ai pas l’air comme ça, mais je suis une fée. Enfin, pas tout à fait, je n’ai pas encore mon diplôme. Mais je sais déjà plein de trucs. En quoi veux-tu que je te trans­ forme ? En poireau ? – Hein, quoi ? Je ne comprenais rien à ce qu’elle me voulait. – Ah non, poireau, ça ne te dit rien? Dommage,c’est ce que je réussis le mieux.Et en taille crayon, ça te plairait d’être transformé en taille-crayon ? – Écoutez, je ne tiens pas tellement à être transformé... C’est vrai, quoi, je ne suis pas mal que cela : yeux bleus, cheveux blonds, petit nez même que ma grand-mère m’appelle mon petit prince charmant... – D’accord, d’accord, a dit la fée, pas de taille-crayon. En sucette à la menthe, alors ? Ou en poteau électrique ? En benne à ordures ? Non ? Vraiment ? J’ai bredouillié : – M... mer... merci beaucoup, c’est très gentil à vous, mais... – Si, si, j’y tiens, a-t-elle insisté. Mais il faudrait que tu te décides, tu sais, parce que je n’ai plus grand-chose à mon répertoire. Ah si, j’oubliais ! Je peux aussi te transformer en fer à repasser. Oh, je suis sûre que ça va te plaire. Regarde... Je n’ai pas eu le temps de protester. Elle a sorti sa baguette magique téléscopique, elle l’a agitée marmonnant des mots bizarres, et... zzzoup !, je me suis retrouvé coincé sur un rayon­ nage de supermarché, avec une étiquette, un prix et un certificat de garantie. Et voilà ! Je suis maintenant un fer à repasser. Fer à vapeur, double programme, avec ther­ mostat réglable, si vous voulez tout savoir. Et j’attends. Comme les crapauds des contes de fée, j’attends qu’une belle princesse vienne m’embrasser. Et je redeviendrai, comme avant, un vrai prince charmant. Alors, Mesdemoiselles, soyez gentilles : quand vous voyez un fer à repasser, embrassez-le. Qui sait, c’est, peut-être, moi. Et même si vous n’êtes pas très jolie, essayez quand même. Je vous promets, je vous épouserai. Si maman le permet. 1. Quand est-ce que le jeune homme a fait connaissance avec la fée ? a. o Pendant le séjour à la campagne. b. o Quand il allait au travail. c. o Quand il rentrait d’un cours. d. o Au milieu du passage protégé.  2. Comment étaient les cheveux de fée ? a. o Violets et rouges. c. o Verts et rosés. b. o Noirs et bleus. d. o Blonds. 3. Pourquoi est-elle tombée ? a. o Elle a perdu la conscience. b. o Ses chaussures avaient des talons hauts. c. o Il pleuvait. d.oElle a perdu ses chaussures. 4. Qui l’a aidé à se relever ? a.Un jeune pompier. b.Un jeune plombier. c.Un jeune homme. d.Un jeune agent de police. 5. Qu’est-ce qui manquait à la fée ? a.La beauté. b.L’expérience. c.Le diplôme. d.Le poireau. 6. La grand-mère du jeune homme l’appelle ... . a.la Barbe Bleue b.le Chat Botté c.mon petit prince charmant d.ma sucette à la menthe 7. Le répertoire de la fée ... . a.est très varié b.est grandiose c.est limité d.on ne le dit pas 8. Qui va sauver le jeune homme ? a.Une vendeuse du supermarché. b.La fée, qui l’a transformé. c.La grand-mère. d.Une jeune fille qui l’embrasse. II. Production écrite Mettez les verbes entre parenthèses au plus-que-parfait. 1. Je suis allé(e) voir la comédie dont tu m’ ______________________(parler). 2. Nous sommes retournés au théâtre où vous nous ______________________(amener). 3. Jean nous a raconté ce qu’il ______________________(faire) pendant ses vacances. 4. Comme elle ______________________ (être) malade, elle devait se reposer. 5. Il a échoué à l’audition parce qu’il ______________________ (ne pas se préparer). 6. Je ne me suis pas réveillée à temps car je ne ______________________(mettre) mon ré­ veil à sonner. Vous avez suivi un atelier de théâtre pendant six mois et samedi prochain c’est votre première représentation. • Vous envoyez un message électronique à vos amis. • Vous les invitez à venir vous voir. III. Production orale Votre correspondant français vient d’arriver dans votre pays. Vous lui indiquez : • les villes et les endroits qu’il doit visiter ; • les lieux à éviter. • Vous lui donnez des conseils sur ce qu’il doit goûter. Billet 11 I. Compréhension écrite Lisez ce document et répondez aux questions. L’art de vivre en France L’écrivain britannique Stephen Clarke aime la France autant qu’il la critique. Découvrez l’humour anglais made in France. Le Pont des Arts au cœur de Paris. Symbole du romantisme par excellence. Avec une petite originalité depuis quelques années : ces dizaines de cadenas laissés par des couples soucieux de forger leur union. « Je trouve ça assez bizarre comme symbole de l’amour : il faut fermer l’amour à clé sinon ça va s’envoler, ou je ne sais quoi » – éclate l’écrivain Stephen Clarke. Décidément, les Anglais ne nous comprendront jamais. Et pourtant, Stephen Clarke en connaît plus sur Paris que de nombreux Parisiens... Cela fait 17 ans que cet écrivain et jour­ naliste britannique s’est installé dans la capitale. Armé de son humour anglais, il a publié plusieurs ouvrages sur l’art de vivre à la française. Et au fond, son regard est plutôt bien­ veillant sur les Froggies. « Ici tout est basé sur l’art de vivre. La vie est un art de vivre. Et justement c’est ça que nous aimons. On vient ici pour la nourriture, pour le bon vin, pour le déjeuner qui dure une heure et de bonne qualité. On vient ici pour toutes les bonnes choses de la vie » – raconte Stephen Clarke. Le charme de la France que Stephen décrit dans son dernier ouvrage, « Paris revealed », paru en Angleterre. L’auteur entend ainsi expliquer à ses compatriotes d’outre-Manche le comportement des Parisiens. « Ils vendent les cadenas : si on est très amoureux, ça coûte 5€, si on n’est pas tout à fait amoureux, ça coûte 4€. Et remarquez, les cadenas à 5€, il y a 3 clés. Ça fait un peu parisien. C’est peut-être pour les Parisiens qui veulent un ménage à trois. J’aime bien taquiner les Français mais on taquine ceux pour qui on a une certaine affection » – avoue Stephen Clarke. La critique n’est donc jamais acerbe, mais Stephen surveille quand même ses arrières. « J’ai un peu peur des pigeons parce que je dis des méchancetés sur eux dans mon livre » – confie Stephen Clarke. Mais le Paris de Stephen, c’est aussi ses bons plans, pour découvrir la capitale autrement. Par exemple devant le bassin de la Villette. « Avant on venait ici pour acheter du crac, ce n’était que ça. Et maintenant c’est devenu hyper branché. C’est très beau, c’est très romantique, c’est très parisien, mais c’est inconnu des touristes » – raconte Stephen Clarke. Fini donc le Pont des Arts et ses horribles cadenas. Enfin, Stephen a une manière bien à lui de tester les brasseries parisiennes. « Je dis dans mon livre, pour les visiteurs anglais, que le chèvre chaud est une façon de juger un café. Par exemple, il y a le choix et l’épaisseur du fromage. Il y a le choix du pain. Là c’est un pain toasté mais il a été à peu pré-toasté » – admet Stephen Clarke. Un mangeur de cheddar devenu expert en fromage frais. La rivalité franco-anglaise a du plomb dans l’aile. « C’est un chèvre frais, donc c’est bon » – conclut Stephen Clarke.  1. Quelle est la nationalité de Stephen Clarke ? 2. Sur quel lieu culte de la capitale Parisienne se trouvent-ils au début du reportage ? a. o Sur le pont Neuf b. o Sur le pont des Arts c. o Sur le pont Mirabeau 3. Pourquoi certains Français laissent-ils un cadenas sur certaines grilles de ce pont ? 4. Il trouve l’idée de laisser un cadenas étrange. Quelle raison évoque l’écrivain ? 5. Quel est l’autre métier de Stephen Clarke ? a. o Photographe b. o Chroniqueur télévisé c. o Journaliste 6. Qu’est-ce qui plaît à Stephen Clarke en France ? a. o La vie est un art de vivre b. o La vie de l’art c. o L’art, c’est la vie II. Production écrite Mettez les verbes entre parenthèses à l’imparfait. 1. Tu _______________________ (diriger) une compagnie d’assurances ? 2. Ils _______________________ (pouvoir) travailler jour et nuit. 3. Vous _______________________ (photographier) des mannequins ? 4. On _______________________ (finir) à 20 heures. 5. Ma mère _______________________ (avoir) pour habitude de se promener tôt le matin. 6. À cette époque, nous _______________________ (faire) tout le temps la fête. 7. Il _______________________ (exercer) la profession d’avocat. 8. Nous _______________________ (faire) des bénéfices. Vous rentrez de vacances. Vous vous rendez compte que vous avez oublié un objet important dans votre chambre d’hôtel. • Vous envoyez un message électronique à l’hôtel. • Vous demandez qu’on vous le renvoie. • Vous précisez les dates de votre séjour et la nature de l’objet. III. Production orale Vous voulez vous inscrire à la bibliothèque de votre quartier. Vous vous rensei­gnez à l’accueil sur : • les jours et les heures d’ouverture ; • les documents disponibles (livres, CD, cassettes vidéo…) ; • la durée de prêt ; • les formalités à remplir (formulaire, pièce d’identité, photo…). Billet 12 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. Les roses à crédit Le frigidaire avait apparu dans la cuisine en plein hiver. Il y trônait comme Mont Blanc, beau, encombrant et utile. Martine, avec Mme Denise, Pierre Genèse et Cécile, autour d’une table de bridge, faisaient une partie. Daniel, en arrivant, fît se lever tout le monde, il eut un senti­ment de déranger. Il y avait des boissons glacées. Ce n’est que le lendemain matin qu’il demanda, incidemment, avec quoi Martine comptait payer ce confort. – Avec quoi payes-tu tes expériences coûteuses ? – Ton père est pauvre, répondit Martine, insolente, mais quand on a bien envie de quelque chose, on s’arrange... Et elle ajouta, gentiment : – On m’a augmentée, je le dois à Denise. Ton père ne peut vraiment pas faire mieux ? Daniel s’assit lourdement sur le matelas à ressorts : – Je ne sais pas. Peut-être, est-il très riche ... Peut-être, a-t-il du mal à joindre les deux bouts... Mais je sais que je ne lui demanderai rien. Tout cela m’horripile. Je ne veux pas me mettre martel en tête pour boire frais. Mais quand, peu de temps après, la télévision fît son apparition dans la salle à manger, Daniel se fâcha tout rouge. Malgré les facilités de paiement et l’augmentation de Martine, il fallait, tous les mois courir pour trouver l’argent des échéances... Elles étaient trop lourdes. Daniel avait beau crier, il ne pouvait pas laisser tomber Martine dans les difficultés. Il en­ treprit la traduction de l’anglais d’un ouvrage scientifique, il y passait ses nuits..., il deman­ da à M. Donzert une prime pour son voyage dans le Midi... Pour la dernière échéance du frigidaire Martine avait été obligé d’aller mendier chez M’man Donzert, et ça n’a pas été tout seul, hein ? – Comment le sais-tu ? Martine était sombre. – Par Cécile, idiote ! Elle m’a téléphoné, et elle m’a dit que pour payer ton échéance, M’man Donzert a dû mettre au clou sa chaîne en or... en cachette de son mari. Elle m’a de­ mandé si je ne pouvais pas rembourser, avant qu’il ne s’en soit aperçu. Quand je mange froid, maintenant, ça me glace ! Martine sur le petit divan du cosy s’était mise à sangloter... Daniel hésita, mais n’y tint pas et la prit dans ses bras... Que pouvait-il contre l’idéal électroménager de Martine ? C’était une sauvage devant les babioles brillantes, apportées par les blancs. Elle adorait le confort moderne comme une païenne, et on lui avait donné le crédit, anneau magique des contes de fée que l’on frotte pour faire apparaître le démon à votre service. Oui, mais le démon qui aurait dû servir Mar­ tine l’avait asservie. Crédit malin, enchantement des facilités qui comble les désirs, crédit tout puissant, petite semaine magicienne, providence et esclavage. Daniel se sentait battu, bêtement battu par les objets. Sa Martine-perdue-dans-les-bois convoitait follement un cosy-corner.  Elsa Triolet, Les roses à crédit 1. Le frigidaire trônait dans la cuisine comme Mont Blanc ... . a.beau, encombrant et utile b.beau, encombrant et inutile c.beau, petit et utile 2. Daniel, en arrivant,... . a.fît aussi une partie de bridge b.fît se lever tout le monde c.fît se lever sa femme 3. Il demanda avec quoi Martine comptait payer ce confort ... . a.ce jour-là b.seulement le lendemain matin c.dans deux jours 4. Le père de Daniel ... . a.est très riche b.a du mal à joindre les deux bouts c.on ne sait pas 5. Pour la dernière échéance du frigidaire Martine avait été obligé ... . a.faire la traduction de l’anglais d’un ouvrage scientifique b.courir pour trouver l’argent c.mendier chez M’man Donzert 6. Pour payer l’échéance de Martine M’man Donzert a dû ... . a.mettre au clou sa chaîne en or... en cachette de son mari b.mettre au clou sa bague en or... en cachette de son mari c.mettre au clou ses boucles d’oreille en or... en cachette de son mari 7. Martine sur le petit divan du cosy s’était mise à ... . a.rire b.pleurer c.manger 8. Martine adorait le confort moderne ... . a.comme chaque femme b.comme son mari c.comme une paїenne II. Production écrite Complétez les phrases suivantes par celle(s)-ci,celle(s)-là,celui-ci,celui-là,ceuxci ou ceux-là (parfois deux possibilités). 1. Acheter ces gâteaux-ci, moi j’achète _____________________. 2. Il a choisi ces dessins-là, et moi _____________________. 3. De toutes les nouvelles qu’elle a lues, ce sont _____________ qu’elle préfère. 4. Prends cette rue à gauche. Non, pas _________________________ , celle-là. 5. Je prends ce pantalon. En revanche,_____ , je vous les laisse, ils sont trop chers ! 6. J’aime ce tableau. ______________________________ , un peu moins. Vous avez passé les vacances en France chez des amis. De retour chez vous, vous leur écrivez une carte de remerciement. Vous dites : • comment vous allez ; • ce que vous faites ; • vous invitez vos amis à venir chez vous. III. Production orale Vous sortez avec des ami(e)s au cinéma. • Vous désirez voir un film d’action et eux, ils veulent voir une comédie. • Vous tentez de les convaincre de voir le film que vous avez choisi. Billet 13 I. Compréhension écrite Lisez le document et cochez la bonne réponse. NOTRE-DAME DE PARIS À l’heure actuelle, tous les Français fredonnent un célèbre extrait d’une comédie musicale faisant un véritable tabac dans l’hexagone : « Notre-Dame de Paris. » Bruno Pelletier y interprète le tube du moment : « Il est venu le temps des cathédrales. » On ne pense pas si bien dire ! Notre-Dame de Paris a subi plusieurs rénovations, dont la dernière en date s’achèvera en 2002. Chaque année, plus de douze millions de touristes la contemplent. Les travaux de construction, commencés en 1162, sous le règne de Louis VII, ont été termi­ nés en 1260. Néanmoins, aussitôt la cathédrale érigée, elle n’a jamais cessé d’être restaurée. En particulier, lors de la Révolution française, le bâtiment a été fortement détérioré, au point que le sacre de Napoléon a dû se tenir dans l’enceinte recouverte de tentures et tapis­ series. De nos jours, la pollution atmosphérique, les gaz d’échappement des véhicules coincés dans les embouteillages parisiens, ainsi que l’isolement de la cathédrale sur l’île de la Cité sont les deux causes majeures ayant provoqué de considérables altérations. Chef des Monuments historiques, Bernard Fonquernie a décidé de préserver, autant que faire se peut, l’authenticité de l’édifice, même si, selon certains, les « pierres ont perdu leur âme médiéval » depuis l’époque de l’art gothique. Si, à l’aube de l’an 2000 et du XXIe siècle, dans presque chaque foyer français résonne la mélodie « du temps des cathédrales », gageons qu’en 2002, une fois achevée la « vaste sym­ phonie de pierres » – comme le qualifiait Victor Hugo dans son roman –, le bourdon de Notre-Dame retentira de nouveau dans notre capitale. ФРАНЦУЗЬКА МОВА 1. Dans le texte, le verbe « interprète » signifie : a. o raduit une œuvre b. o explique une œuvre c. o exécute une œuvre 2. Les travaux de construction de Notre-Dame de Paris ont débuté au : a. o IXème siècle b. o XIIème siècle c. o Xème siècle 3. Napoléon a été sacré empereur à Notre-Dame : a. o le 2 décembre 1704 b. o le 2 décembre 1705 c. o le 2 décembre 1804 4. Le mot « isolement » est ici synonyme de : a. o solitaire b. o esseulement c. o éloignement 5. Une cathédrale se reconnaît grâce à a. o ses flèches b. o son clocher c. o sa tour 6. L’art gothique date de la période : a. du Directoire b. o de la Renaissance c. o du Moyen Age II. Production écrite Transformez les questions directes en questions indirectes. 1. Le professeur nous a demandé : « Que préférez-vous parmi tous les sports ? » 2. J’ai voulu savoir : « Que faudra-t-il faire pour réussir ? » 3. Pierre m’a demandé : « Qu’est-ce que vous faites pour vous reposer ? » 4. Il m’a téléphoné pour demander : « Qu’est-ce qu’il y aura demain au stade ? » 5. Vous avez demandé : « Qu’a fait le publique au stade ? » 6. Victor a demandé à Pierre : « Qu’as-tu fait à la campagne ? » Vous venez de passer trois jours dans un hôtel à la montagne avec des copains. • Matinées : réunions et conférences. • Après-midi : temps libre. • Soirées : avec les copains. Vous décrivez cette expérience pour le journal de l’école. III. Production orale Vous voulez pratiquer un sport. Vous allez vous inscrire dans un club. Vous vous renseignez : • sur le / les sports proposés (horaires, équipements, niveau de difficulté…) ; • sur les tarifs et sur les formalités à remplir. Vous donnez à l’employé(e) vos informations personnelles pour vous inscrire. Billet 14 I. Compréhension écrite Lisez le texte et faites le devoir. AIDER LES HANDICAPÉS DANS LE MONDE DU TRAVAIL Les personnes handicapées restent victimes de forts préjugés dans le monde du travail. La sixième semaine pour l’emploi en leur faveur entend les combattre. Elle est marquée par une reprise de la polémique sur les Centres d’Aide par le Travail. Aujourd’hui, 26 % des personnes handicapées sont au chômage. En cause, selon beau­ coup, les préjugés dont elles sont victimes. Préjugés que la neuvième semaine pour l’emploi en leur faveur, qui vient de débuter, entend combattre. L’Association pour la gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph) et la Ligue pour l’Adaptation du diminué physique au travail (Adapt) veulent mobiliser autour du slogan « Agir, c’est réussir ». « Le handicap, lorsqu’il est visible est encore trop souvent associé à l’incompétence. La mobilisation est plus que jamais nécessaire pour modifier le regard sur le handicap », expliquent les deux associations. Aujourd’hui, rappellent-elles, « 215 000 personnes handicapées sont à la recherche d’un emploi et restent, en moyenne, deux fois plus longtemps sans activités ». Pourtant, 87 % des entreprises qui emploient des travailleurs handicapés s’en disent satisfaites et 62 % des entreprises qui n’en emploient pas estiment qu’une telle expé­ rience « pourrait se dérouler de manière satisfaisante », selon un sondage réalisé en vue de la semaine d’action. « On observe ainsi que le passage à l’acte est déterminant pour les chefs d’entreprises, puisqu’ils sont majoritairement satisfaits lorsqu’ils ont effectué une embauche », a commenté le directeur général de l’Adapt, Philippe Velut. D’après des témoignages de chefs d’entreprises recueillis dans le Guide France Info Le salarié han­ dicapé dans l’entreprise, ce dernier est « un salarié comme les autres, avec en plus, la volonté de s’en sortir ». Souvent « plus productif que les autres », il crée un « effet fédéra­ teur » dans une équipe de travail où les petits problèmes courants sont « relativisés ». La Semaine s’est ouverte lundi sur le parvis du Trocadéro à Paris, par un événement symbolique, en présence des adjointes pour les personnes handicapées au maire de Paris. Les Franciliens sont invités par les organisateurs « à manifester leur soutien à l’intégration des personnes handicapées dans le monde du travail, en apposant l’empreinte colorée de leurs mains sur des livres géants. » Tout au long de la semaine, 16 régions se mobilisent et organisent près de 80 événements. Forums, tables rondes, pièces de théâtre, match de « torball » (football adapté) entre un équipe de déficients visuels et des chefs d’entreprise, tout sera bon pour « lever les freins psychologiques et culturels ».  Comité « tous ensemble au travail » Insertion – integration Embauche – fait d’engager, de recruter une personne pour un travail Fédérateur – qui rassemble, rapproche, crée des liens Francilien – habitant de la région parisienne 1. Quel est le thème général de ce document ? a.Les conditions de travail des handicapés. b.La mobilisation pour l’emploi des personnes handicapées. c. Les associations de défense des personnes handicapées. 2. Quel est le principal préjugé dont sont victimes les personnes handicapées qui recher­ chent un emploi ? 3. Qu’est-ce qui freine le développement de l’emploi des personnes handicapées ? a.Le manque d’information des chefs d’entreprise. b.Une position de principe des chefs d’entreprise. c. La difficultés des chefs d’entreprise à prendre cette décision. 4. Qui est invité à cette semaine pour l’emploi ? a.Tous les Franciliens. b.Seulement les personnalités politiques. c. Seulement les personnes handicapées et les employeurs. II. Production écrite Rayez les mots qui ne conviennent pas. 1. On va (les / lui / leur) inviter à dîner samedi soir. 2. Tu veux (le / lui / leur) parler ? 3. Qu’est-ce que tu vas (m’ / la / leur) offrir pour mon anniversaire ? 4. Vous ne voulez pas (te / lui / les) dire un petit bonjour ? 5. Il (t’ / l’ / leur) a donné un peu d’argent ? 6. Tu (m’ / l’ / lui) as entendu ce soir ? Votre réveil est en panne et vous devez vous lever tôt demain matin. • Vous laissez un petit mot à votre mère, qui part toujours de bonne heure. • Vous lui demander de vous réveiller. III. Production orale Vous êtes dans une agence de voyages pour réserver un billet pour l’étranger. Vous vous informez sur : • les horaires pour la destination choisie ; • la durée du vol ; • les tarifs ; • le climat ; • la monnaie du pays. Billet 15 I. Compréhension écrite Lisez ce document et répondez aux questions. Les douceurs de l’est Ce que l’on apprécie le plus souvent des Autrichiens, ce sont certainement leurs pâtisseries. Découvrez comment revisiter certaines recettes. Aujourd’hui, un vent d’est chargé de douceurs vient titiller nos papilles à l’heure du dessert. Dans cette boulangerie parisienne, à côté des viennoiseries traditionnelles, un autre gâteau trône fièrement dans les vitrines : le kouglof. En quelques années, cette douceur alsacienne est devenue la spécialité de Stéphane Vandermeersch. « C’est un peu une pâte à brioche avec des raisins. Elle est pétrie la veille. Et aujourd’hui on va la mouler, la façonner. Je vais faire un léger boulage, une légère boule. Cette boule, je vais la percer avec mon pouce. Je vais la mettre dans mon moule à l’envers » – explique le bou­ langer-pâtissier Stéphane Vandermeersch. Il faut ensuite laisser la pâte reposer une nuit avant de la cuire. Jusque là, Stéphane Van­ dermeersch applique la recette traditionnelle. Mais s’il a acquis le titre de meilleur kouglof de Paris, c’est grâce à son petit plus lors de la finition. « On va légèrement le tremper dans le beurre clarifié et après on le trempe dans un sirop à la fleur d’oranger. Le petit secret vient de Pierre Hermé : le beurre clarifié et le sirop à la fleur d’oranger » – ajoute Stéphane Vandermeersch. Ce qui donne un moelleux incomparable. Les pays de l’est sont les champions de la pâtisserie : sachertorte, strudel, knödel. Des noms et des saveurs que les Français commencent à décou­ vrir. La comédienne d’origine autrichienne Babsie Steger vient de publier un livre de ses meilleures recettes, comme le malakof. « C’est une spécialité en Autriche mais moi je ne le fais pas du tout comme il est fait chez nous. Cette recette-là, c’est ma mère et ma sœur qui l’ont élaborée. Et elle est vraiment très très bonne. » Raconte Babsie Steger, l’auteur de « Strudel Kouglof et Cie ». 1. Qu’aime-t-on le plus chez les Autrichiens en général ? a. o les biscuits b. o les pâtisseries c. o les recettes salées 2. Où se déroule la scène ? a. o En Alsace b. o En Autriche c. o À Paris 3. D’où vient le Kouglof ? a. o D’Alsace b. o D’Autriche c. o De Paris 4. Qu’est-ce qu’un Kouglof en quelques mots ? 5. Quel prix a obtenu le pâtissier ?  6. Qu’est-ce qu’il ajoute à la recette traditionnelle ? a. o du beurre et du sirop de citron b. o du sirop de fleur d’oranger et du beurre c. o du sirop d’orange et du beurre clarifié II. Production écrite Complétez les phrases avec les pronoms compléments indirects lui, leur. 1. Les étudiants ne comprennent pas l’exercice. Vous devez ________ expliquer plus clai­rement. 2. Il présente sa sœur à son ami et elle ______________________ plaît beaucoup. 3. Tu vas à l’anniversaire de Théodore. Qu’est-ce que tu ___________________ offres ? 4. Nous sommes en colère contre nos parents et nous ne ________________ parlons plus. 5. J’ai invité Muriel à ma fête et je ____________ ai envoyé un mail de confirmation. 6. Elle aime ses parents et elle ____________ a toujours fait plaisir. 7. Tu connais Ludovic et Claire. Tu ____________ parles sans arrêt à la pause. 8. Vous racontez des histoires à votre amie et vous ____________ confiez vos secrets. Avec les informations suivantes, rédigez une carte postale pour raconter à un ami ce que vous avez fait pendant le week-end et ajoutez une appréciation : • samedi : courses avec une amie, cinéma, restaurant chinois le soir ; • dimanche : grande promenade, baignade, bateau, retour très tard. III. Production orale Décrivez à un(e) ami(e) français(e) la cuisine de votre pays. Racontez : • ce que vous mangez habituellement chez vous ; • les plats des jours de fête ; • expliquez comment on les prépare. Billet 16 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. La fleur et le nuage Il était une fois une belle petite fleurette rose qui grandissait sur une colline de Provence. Autour d’elle s’étendait une terre couverte de buissons, de plantes sèches et parfumées, et quand les jeunes lapins venaient jouer aux premiers rayons du soleil, plus d’un la contem­ plait avec plaisir. Mais elle était si simplement petite et belle que les plus courageux se gar­ daient de la toucher pendant leurs jeux. Vers le même temps, on voyait dans le ciel provençal, un joli nuage. Rond comme une tête, il avait des couleurs douces et changeantes comme celles de l’arc-en-ciel suivant les heures du jour. Gris, le matin, il devenait blond à midi, pour flamber le soir. Or, un jour, notre fleur a levé la tête, a vu le nuage et l’a trouvé si charmant qu’elle est tombée amoureuse de lui. Lui aussi, il a aperçu la petite, a souri au passage et, comme elle devenait encore plus rose, a remarqué son trouble et est tombé amoureux d’elle à son tour. Dès lors, buvant de l’eau de la terre par toutes ses racines, la fleurette grandissait, dressait la tête souvent et regardait tendrement le ciel. Et le petit nuage, toujours élégant, léger et changeant, passait et repassait au-dessus de la fleur en l’arrosant sans fin. Hélas ! Les nuages sont vagabonds et capricieux de nature. Bientôt, notre nuage en a eu assez de contempler la fleur et de tourner en rond dans un ciel toujours semblable. Il voulait voyager, connaître des mondes nouveaux. Bien vite, il est remonté dans le ciel bleu et, libre dans l’espace, a disparu sans jeter un re­ gard en arrière. Et les jours sont passés, au soleil d’été. La terre était sèche, sans eau. Trop délicate, la fleurette mourait de soif la première. On la voyait périr petit à petit, mais, tou­ jours courageuse, elle continuait à lever la tête vers un ciel pur et bleu. Puis, cette tête s’est inclinée, la fleurette a perdu éclat et parfum, comme une petite chose vivante qui se meurt. Or, tandis qu’elle mourait, un point gris montait à l’horizon, un point gris qui devenait plus grand et courait vite, vite. C’était le nuage, de retour de son voyage d’aventures et qui, dans un monde indifférent et ennemi, avait enfin compris tout le prix d’un véritable amour. Mais il avait compris trop tard et, arrosant la petite fleurette qui mourait, il n’a pu lui-même que disparaître sur la colline, qui a bu ses pleurs. Et c’est de ce temps-là que date l’expres­ sion : « Fondre en larmes. » 1. L’action de ce conte se passe ... . a.en Espagne b.en Italie c.en Provence d.en Bretagne  2. Pour la fleur le nuage était très ... . a.gentil b.petit c.rond d.charmant 3. Le nuage avait le caractère ... . a.bon et timide b.méchant et paresseux c.cruel et brutal d.vagabond et capricieux 4. Le nuage ... . a.est tombé amoureux d’elle à son tour b.reste indifférent c.reste toujours près de la fleurette d.devenait encore plus rose 5. Un jour, le nuage ... . a.a disparu sans jeter un regard en arrière b.l’a arrosée pour la dernière fois c.a disparu en pleurant d.a fait ses adieux avec la fleur 6. Il a vu la fleurette qui ... . a.mourait de l’amour b.mourait de soif c.mourait de tristesse d.pleurait de l’amour II. Production écrite Mettez les verbes entre parenthèses au conditionnel présent. 1. Si j’étais un roi, je ________________(prendre) de bonnes décisions. 2. Il a dit qu’il ________________ (aller) en Angleterre en séjour linguistique. 3. Tu ________________ (pouvoir) venir me rejoindre en Toscane. 4. Je ________________ (vouloir) un chocolat et un croissant, s’il vous plaît. 5. Vous ______________ (avoir) l’heure, s’il vous plaît ? 6. Nous ______________ (être) mieux sur la terrasse pour discuter. 7. Tu ________________ (devoir) aller chez le coiffeur. 8. Ils ________________(souhaiter) retourner dans leur pays d’origine. vous venez de faire une rencontre inoubliable et vous décidez d’en garder trace dans votre journal intime. • Indiquez le moment et l’endroit de cette rencontre. • Décrivez cet événement et vos sentiments. • Expliquez pourquoi cette rencontre vous semble importante. III. Production orale Vous invitez un ami(e) à dîner. • Vous lui donnez la date, l’heure du rendez-vous… • Vous lui dites qui d’autre est invité. • Vous lui expliquez comment arriver chez vous. Billet 17 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. Qui vivra verra… Ca y est ! Les hommes vont bientôt coloniser la lune et les autres planètes. Les scientifiques sont formels : la vie sera possible dans l’espace d’ici quelques décennies. Tout d’abord, des navettes interstellaires transporteront la population de la Terre que nous aurons rendue inhabitable par notre comportement irresponsable. Nous irons alors nous installer dans de petits villages aseptisés et protégés des rayons du soleil par une bulle à l’intérieur de laquelle nous pourrons respirer sans équipement spécifique. En outre, nous ne nous nourrirons non plus de légumes, de viande ou de poisson mais de petites tablettes que les ennemis du goût fabriqueront, pour notre plus grand malheur. De plus, comme les microbes deviendront le plus grand des dangers que nous aurons à com­ battre, il faudra tout recycler. On ne pourra plus utiliser le plastique, le pétrole ni les autres matières premières car elles auront explosé en même temps que la Terre à la suite d’une gigantesque catastrophe nucléaire. Seule l’énergie solaire sera utilisée. Par ailleurs, les transports aussi changeront : on recevra dès la naissance une montre sur laquelle il suffira de taper la destination souhaitée et on y sera instantanément. Ensuite, en ce qui concerne les communications, elles évolueront aussi : les scientifiques grefferont des implants dans le cerveau des enfants dès l’âge d’un an, ce qui fera de la télé­ pathie le premier moyen de transmission d’informations. Ainsi, pour le fax, on lira mentale­ ment le texte puis on l’enverra après qu’on aura contacté la personne à qui il s’adresse. Pour indiquer la fin de la transmission, on clignera des yeux deux fois. L’école n’existera plus parce que les enfants acquérront les connaissances en recevant des implants de chaque matière. Ces derniers permettront également une mise à jour automa­ tique en fonction des besoins ou des découvertes. Enfin, l’industrie pharmaceutique connaî­ tra alors une croissance extraordinaire puisque la technologie aura bourré notre cerveau avec toutes ces choses et que nous devrons prendre des médicaments contre les maux de tête trois fois par jour. 1. La Terre sera inhabitable à cause : a. o des microbes b. o des radiations nucléaires c. o du manque de nourriture 2. Quelle unique source d’énergie sera utilisable ? a. o le soleil b. o le vent c. o l’eau  3. De quelle évolution ne parle-t-on pas dans ce texte ? a. o celle du système éducatif. b. o celle du mode d’alimentation. c. o celle du travail. 4. Parmi ces expressions tirées du texte, laquelle exprime une cause ? a. o puisque b. o ainsi c. o alors 5. Pour envoyer ou recevoir des informations, on se servira : a. o du téléphone b. o de la télépathie c. o du télescope 6. Le verbe combattre est synonyme de : a. o dominer b. o débattre c. o lutter II. Production écrite Mettez les verbes entre parenthèses au futur simple. 1.Nous ________________________ (recevoir) les meilleures notes. 2.Je ________________________ (savoir) faire la cuisine. 3.Vous ________________________ (pouvoir) finir votre travail à temps ? 4.Tu ________________________ (envoyer) une lettre de félicitation à Marie ? 5.Ils ________________________ (faire) un voyage à travers toute la France. 6.Nous ________________________ (prendre) le bus pour aller à l’école. Vous participez à une enquête concernant votre séjour linguistique en France. Répondez aux questions suivantes : • Pour quelles raisons apprenez-vous le français ? • Où et comment êtes-vous logé(e) ? • Comment sont vos professeurs ? III. Production orale Vous êtes en vacances dans une ville inconnue. À la réception de votre hôtel, vous posez des questions sur: • les heures du petit déjeuner ; • les heures d’ouverture des magasins en ville ; • les horaires des films au cinéma ; • les heures des bus. Billet 18 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse.  La sorcière amoureuse C’était une vieille, très vieille sorcière. Elle habitait une maisonnette au fond des bois, près de la source des trois rochers. Un jour, un jeune homme passa devant sa fenêtre. Il était beau. Plus beau que les princes des contes de fées. Et bien, plus beau que les cow-boys des publicités télévisées. La vieille sorcière fut émue, tout d’abord, puis troublée, et enfin amoureuse. Plus amoureuse qu’elle ne l’avait jamais été. Naturellement, elle ne ferma pas l’œil de la nuit. Elle feuilleta toutes sortes de vieux grimoires remplis de formulas magiques, elle courut les bois à la re­ cherche des ingrédients mystérieux, elle coupa, hacha, mixa, mélangea, pesa, ajouta, remua, goûta. Et au petit matin, elle mit en bouteilles un plein chaudron d’élixir pour rajeunir. Au début de l’après-midi, elle avala une bouteille d’élixir. Comme c’était très amer, elle pro­ cédait ainsi : un verre d’élixir, un carré de chocolat, un verre d’élixir, un bonbon à la fraise. Et ainsi de suite. Après le dernier verre, elle était redevenue jeune et jolie. Si jolie qu’elle aurait pu faire carrière au cinéma. Ou devenir institutrice. Avec deux toiles d’araignées, un peu de poudre de crapaud et une formule magique découpée dans le journal de mode des sorcières, elle se confectionna une merveilleuse robe décolletée, garnie de dentelles. Dans son jardin, elle cueillit une rose blanche, la trempa dans un philtre d’amour et l’épingla à son corsage. Ensuite, elle s’assit sur un banc, devant la porte, et attendit. Elle n’attendit pas longtemps. Sur le chemin, apparut le beau jeune homme, vêtu d’un riche costume brodé d’or, une fleur blanche à la boutonnière. Le jeune homme salua la sorcière, la conversation s’engagea et, comme la sorcière était pres­ sée, au bout d’un quart d’heure, le jeune homme était fou amoureux. Cinq minutes après, ils échangeaient leur premier baiser. Puis brusquement, la sorcière se leva et dit très vite : « À demain, mon bel amour ! ». Et elle s’enferma à double tour dans sa maisonnette. Et c’était temps ! Quelques secondes plus tard, la belle jeune fille était redevenue une vieille, très vieille sorcière : l’élixir avait cessé d’agir. Et ce fut ainsi tous les jours. Une bouteille d’élixir pour rajeunir, des mots d’amour murmu­ rés, quelques baisers échangés, puis vite, très vite, des adieux pressés. Le beau jeune homme ne se plaignait jamais. Il disait en souriant : « Adieu, ma belle ! », – et il partait sans même se retourner. Après quelques semaines, par un bel après-midi d’été, la sorcière déclara à son jeune homme qu’elle voulait l’épouser. Le jeune homme baissa les yeux en rougissant, et ils fixèrent le mariage au lendemain matin. Le lendemain, donc, la vieille sorcière avala trois grandes bouteilles d’élixir pour rajeunir. Ça lui donna d’atroces douleurs d’estomac, mais il fallait en passer par là. Les deux amoureux se marièrent au village voisin. Puis ils s’en retournèrent bien vite jusqu’à la maisonnette au fond des bois. Dès qu’ils furent entrés, la sorcière ferma la porte à double tour : dans la cusine, elle prépara une tisane pour son jeune époux, puis alla cher­ cher dans la salle à manger les gâteaux aux pattes de mouche qu’elle faisait elle-même. Mais l’élixir avait cessé d’agir. Quand elle revint à la cuisine, elle était redevenue une vieille, très vieille sorcière, au nez crochu, aux dents gâtées et à la peau plus ridée que du papier froissé. Lorsqu’il la vit ainsi, son jeune mari la fixa un long moment sans rien dire. Puis, soudain, il éclata de rire : « Vieille sorcière, ton élixir pour rajeunir ne vaut pas grand-chose ! Mais rassure-toi, le mien n’est pas meilleur » . Et, secoué d’un grand fou rire, le beau jeune homme se transforma peu à peu en un vieux, très vieux sorcier, au nez crochu, aux dents gâtées et à la peau plus ridée que du papier froissé. 1. La vieille sorcière habitait ... . a.une chaumière b.une vieille maison c.une maisonnette au fond des bois d.près de la rivière 2. Comment étaient ses sentiments quand elle vit le jeune homme ? a.Elle fut émue, troublée et enfin amoureuse. b.Elle fut bouleversée, frappée et enfin amoureuse. c.Elle fut toute rouge d’amour. d.Elle tombe amoureuse. 3. L’élixir était ... . a.très amer b.délicieux c.très doux d.au goût du chocolat 4. Leur premier rendez-vous dura ... . a.cinquante-cinq minutes b.cinquante minutes c.vingt minutes d.un quart d’heure 5. Combien d’élixir rajeunissait la vieille ? a.Un verre. c.Une tasse. b.Une bouteille. d.Trois verres. 6. L’élixir du jeune homme ... . a.était mauvais c.était superbe b.était meilleur d.n’était pas meilleur II. Production écrite Mettez les verbes entre parenthèses au plus-que-parfait. 1. J’ai organisé une fête que je ______________________ (préparer) avec une amie. 2. Ils ont mangé le gâteau que ma mère ______________________(cuisiner) avant-hier. 3. Tout le monde me (prévenir) __________________________ que le travail serait difficile. 4. Quand je rentrais à la maison, il ______________________(déjà sortir). 5. À 18 ans, elle ______________________(déjà aller) plusieurs fois au Canada. 6. Il te _______________________________(dire) que ça ne serait pas facile. C’est bientôt votre anniversaire et vous souhaitez inviter quelques amis à un petit repas chez vous. Vous leur envoyez un courrier électronique. III. Production orale Vous parlez à un ami d’un cousin qui habite à l’étranger. • Décrivez-le. • Racontez où il vit, ce qu’il fait. • Dècrivez des souvenirs d’enfance communs. Billet 19 I. Compréhension écrite Lisez le document et cochez la bonne signification des termes qui suivent.  Journées du Patrimoine « Français, encore un effort si vous voulez être républicains ! » . C’est le marquis de Sade qui s’est adressé à ses concitoyens en ces termes rappelés récemment aux habitants de l’Hexa­ gone. Le ministère de la culture a organisé, dans toute la France, des Journées du patrimoine, les 18 et 19 septembre dernier. Pendant ces week-ends dont l’ancien ministre Jack Lang eut l’initiative il y a 16 ans, une dizaine de millions de personnes découvrent chaque année gra­ tuitement des édifices publics de tous ordres, certains habituellement fermés au public, comme le palais de l’Élysée, d’autres normalement payants, comme divers musées. L’éventail est large. Selon la définition de Planiol, « par édifice » , il faut comprendre non seulement les bâtiments proprement dits, mais aussi les travaux d’art de toute espèce. Au­ trement dit, toute construction. Cela va donc des châteaux aux moulins, en passant par les églises, les abbayes, les gares, les usines et autres hôpitaux ou hôtels particuliers. À Nice était organisé un circuit pédestre de 2,5 km, au cours duquel on pouvait admirer le patri­ moine historique et architectural du Vieux Nice. Le Parlement de Bretagne, quant à lui, a été le clou du spectacle dans la région : entièrement rénové après l’incendie qui l’avait rava­ gé, en 1994, à la suite des échauffourées entre des pêcheurs manifestants et les forces de l’ordre, ce palais du XVIIème siècle n’a pu recevoir tous les badauds qui y affluaient. Deux grands thèmes ont fédéré les composantes de cet événement. En premier lieu : « Patri­ moine et citoyenneté » . Vaste programme, qui a permis non seulement d’ajouter pas moins de 1300 sites nouveaux à la liste des lieux offerts aux regards du public – englobant ainsi jusqu’au champ de bataille de la Marne – mais encore d’introduire des manifestations cultu­ relles, telles les lectures de textes « fondateurs de la citoyenneté » par des comédiens cé­ lèbres, au nombre desquels figurait celui de Sade. Au-delà de cette occasion de satisfaire la curiosité des Français tout en flattant un certain sentiment de fierté nationale, l’édition 99 des Journées du patrimoine présentait un intérêt particulier par l’écho que lui faisait, sur tout le Vieux Continent, la campagne du Conseil de l’Europe. Le cinquantenaire de celui-ci était prétexte au second thème adopté pour la cir­ constance : « L’Europe, un patrimoine commun ». Ainsi Bucarest et Sibiu (Transylvanie) ont-elles abrité, en prélude à la campagne, des colloques internationaux dépassant le cadre de l’Europe des Quinze, puisqu’ils ont accueilli les représentants de quarante-sept États, pour des discussions aux larges horizons, où la diversité du patrimoine culturel et naturel comme facteur d’intégration a été opportunément évoquée. 1. « des édifices publics de tous ordres » veut dire que ces édifices : a. o se trouvent en différents endroits. b. o sont de catégories très variées. c. o ne se visitent que sur autorisation. 2. « les bâtiments proprement dits », ce sont : a. o les bâtiments suffisamment connus. b. o les bâtiments au sens propre. c. o les bâtiments réputés propres. 3. « Le parlement de Bretagne … a été le clou du spectacle » signifie : a. o qu’il a eu un grand succès. b. o qu’il a suscité l’intérêt du plus grand nombre de visiteurs. c. o qu’il a été une grande déception. 4. D’après le texte, l’incendie du palais : a. o a été la conséquence d’affrontements violents entre des insurgés et la police. 47 ДЕРЖАВНА ПІДСУМКОВА АТЕСТАЦІЯ Клас ФРАНЦУЗЬКА МОВА Прізвище, ім’я ДЕРЖАВНА ПІДСУМКОВА АТЕСТАЦІЯ Billet 19 b. oa suivi un concours de mise à feu entre des pêcheurs et la police. c. oa eu lieu après des exercices sportifs réunissant quelques pêcheurs rebelles et un grand nombre de pêcheurs pacifistes. 5. « englobant jusqu’au champ de bataille de la Marne » veut dire : a. os’étendant jusqu’au champ de bataille de la Marne. b. oincluant même le champ de bataille de la Marne. c. oincluant toute la Marne, y compris le champ de bataille. 6. « Le cinquantenaire était prétexte au second thème adopté pour la circonstance » signifie que : a. oil a permis d’adopter un second thème pour l’environnement. b. oil était l’occasion de choisir le second thème de cet événement particulier. c. oil a donné une mauvaise raison de retenir un second thème opportuniste. II. Production écrite Complétez les phrases avec les pronoms relatifs qui, que, où, dont. 1. On achète des fruits _________________ les enfants adorent. 2. Vous possédez un appareil ________________ tout le monde vous envie. 3. Les affaires marchaient bien jusqu’au jour ________________ il a décidé de tout vendre. 4. Ils vont te présenter leur frère ___________________ vit en Islande. 5. Ces jeunes se sont rencontrés dans un bar _____________ il y avait une soirée mexi­caine. 6. C’est un ordinateur performant,___________________ vous pouvez vous servir quand vous voudrez. 7. J’habite dans un pays ________________ il fait froid presque toute l’année. 8. J’ai retrouvé un vieil ami le jour _____ je suis arrivé dans la ville. Écrivez un article sur le sujet de la profession du médecin humanitaire. Utilisez les éléments positifs comme : • il y a beaucoup de contacts humains ; • on aide les gens qui souffrent ; • on voit des pays différents ; • on travaille dans une bonne équipe ; • on a l’impression d’être utile ; • on fait le plus beau métier du monde. III. Production orale Vous devez mettre au point avec un(e) ami(e) l’organisation d’une promenade dans la forêt. Vous vous mettez d’accord sur : • la liste des participants ; • le lieu, la date et l’heure ; • le matériel nécessaire ; • les boissons et repas à emporter. Billet 20 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. Retour à la montagne Il était tard en effet, le soir approchait. Peau d’Ane reconduisit doucement Brigitte à la maison : elle devait se reposer, attendre sans plus se tourmenter. On le lui ramènerait, son petit ! C’était sûr ! Mais elle ne voulut pas rentrer. Elle ne voulait pas se retrouver devant le petit lit vide. Il essayait de la persuader. Ils s’étaient arrêtés au pont du Paradis, et ils regardaient les soldats de l’École de haute montagne (*) qui, après une brève interruption, se dispersaient dans la montagne pour de nouvelles recherches. La nuit était là, la deuxième nuit ! Peau d’Ane s’était mis en tête de remonter les pentes beaucoup plus haut que les sauveteurs. Il avait décidé Camille à venir avec lui, et aussi Claveyoz. Au jour, ils atteignirent la petite cabane en ruine de l’ancien alpage de la Glière, mais rien ne répondit à leurs appels. Vers sept heures du matin, un homme arriva en courant. Ils reconnurent Pierre Servettaz, qui les appelait à grands cris. Essoufflé par sa course, il s’expliqua en haletant. Un couple d’excursionnistes genevois était passé dans les parages hier soir, venant de la Flégère ; ils avaient aperçu un enfant qui à leur vue s’était caché et n’avait pas répondu à leurs appels. Ils ne pouvaient préciser son âge, mais ils avaient remarqué qu’il dépassait à peine les rhododendrons. Ce n’est que tard le soir, en rentrant à Genève, qu’ils avaient ap­ pris par la radio la disparition du petit Chamoniard ; ils avaient aussitôt téléphoné au Bu­ reau des Guides. Servettaz était monté par la première benne du matin. Un détective et son chien-loup seraient là dans quelques heures. ...Le détective arriva seulement vers midi. On fit sentir au chien policier quelques empreintes des pieds de l’enfant et aussitôt, l’intelligente bête se mit à chercher. Elle allait et venait dans la combe, le nez au ras du sol, donnant parfois de la voix, montant, descendant inlas­ sablement. Puis, elle partit d’un air décidé, se dirigea vers les rochers qui bordent la Combe de la Glière, se dressa contre une lame de rocher et là, queue frétillante, aboya. – Il est là ! J’en suis sûr ! cria le détective. Peau d’Ane voulut écarter les rhododendrons, mais la chienne était menaçante. Il fallut at­ tendre que le détective montât, calmât la bête, et les trois hommes en se penchant sur la faille purent découvrir Jean-Baptiste qui dormait, si pronfondément enfoncé dans sa cache qu’ils eurent toutes les peines du monde à l’en tirer. Peau d’Ane le prit dans ses bras, l’embrassa follement. Le petit s’était réveillé ; il pleurait et geignait. Quand il reconnut enfin son grand ami, il était si faible qu’il ne put lui parler. – Il est complètement épuisé, le pauvre gosse !... Vite ! En bas ! Mais déjà Pierre Servettaz l’avait devancé et courait vers la vallée, criant à bout de souffle : – Il est retrouvé ! Il est retrouvé ! Et les sauveteurs se transmettaient ce cri d’allégresse et le relayaient vers le bas, si vite et si fort qu’il parvint quelques minutes plus tard au village des Praz. Alors, toute la vallée respira.  Roger Frison-Roche (Retour à la montagne, Édition Arthaud) * Cette école forme à Chamonix, des soldats, des gendarmes, des guides. Elle participe souvent aux opérations de sauvetage en montagne. 1. Tout le monde cherchait ... . a. oune petite fille b. ole fils de Brigitte c. ola petite cabane en ruine 2. C’était la ... nuit de recherches. a. odeuxième b. opremière c. otroisième 3. Pierre Servettaz est arrivé ... . a. overs six heures du matin b. overs sept heures du soir c. overs sept heures du matin 4. Qui a aperçu le garçon ? a. oun couple d’excursionnistes genevois b. oun couple d’excursionnistes italiens c. oun couple de touristes parisiens 5. Les genevois ont appris à la radio la disparition du petit Chamoniard ... . a. ole matin b. otard le soir c. oà midi 6. ... prit le garçon dans ses bras. a. ole détective b. oCamille c. oPeau d’Ane II. Production écrite Mettez aux temps convenables les verbes entre parenthèses. 1. Si j’avais été chargé de cette question, je (se trouver) bien em­barrassé. 2. Si vous (se décider) jamais à écrire ce livre, vous me le direz, n’est-ce pas? 3. Si je suis assez heureux pour obtenir une réponse favorable, je (s’empresser) de vous la montrer. 4. Si vous (s’obstenir) à bouder, il vous en cuira. 5. Mon fils est énergique et tranchant : je crois que s’il (se mêle) de cette histoire, il en 6. Si tu me (venir) à bout. (promettre) de dire la vérité, je te croirai sur parole. À partir des notes suivantes, rédigez les consignes pour un ami qui s’occupera de votre appartement pendant que vous serez en voyage. • Arroser plantes 2 fois / semaine. • Ouvrir fenêtres 1 fois / semaine. • Relever courrier. • Laisser clés concierge. • Notez messages téléphoniques. III. Production orale Racontez un souvenir de votre enfance qui restera pour toujours dans votre mémoire. • Racontez le thème de l’histoire. • Précisez le temps et le lieu. • Décrivez la situation, les personnes. Billet 21 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. Le français Pour pratiquer la langue de Molière, il faut de la patience, un peu d’imagination, beaucoup d’humour, une bonne oreille et surtout des joues musclées. Si vous débutez, il faut commen­ cer par prononcer chaque son lentement et articuler clairement. Vous trouvez cela difficile ? N’oubliez pas que soixante millions de personnes y arrivent dans l’Hexagone, alors pourquoi pas vous ! De toutes façons, il ne sert à rien de parler vite pour parler bien. À la gare, quand vous demandez un billet de train pour Bordeaux et qu’on vous répond que les trains français ne vont pas jusqu’au Portugal (parce que vous avez prononcé « Porto » ), dites seulement à l’employé : « Ah bon, mais pourquoi ? ». Il vous dira alors certainement : « Je ne sais pas ». Si un Français vous parle trop rapidement et que vous ne comprenez rien, demandez-lui gentiment de répéter. S’il refuse, dites-lui franchement que vous ne parlez pas encore cou­ ramment sa langue et qu’il doit être compréhensif. S’il continue de parler à la vitesse de la lumière, alors n’hésitez pas à lui tourner le dos, c’est uniquement parce qu’il fait la sourde oreille et ne veut pas vous comprendre ! Ne vous énervez pas et écoutez fréquemment des chansons françaises, elles vous calmeront et vous aideront à mémoriser la mélodie de la langue. Si vous pensez que votre français est encore mauvais après des années d’études, gardez le sourire, car généralement, les Français parlent assez mal les langues étrangères. Puis, lorsque vous vous sentirez plus à l’aise, vous pourrez vous exprimer plus passionné­ ment, mais toujours poliment bien entendu ! Vous pourrez également vous exercer à pronon­ cer des phrases du type « je veux et j’exige d’exquises excuses » en faisant les liaisons néces­ saires. Si vous aimez les défis, vous pouvez également réciter l’alphabet à l’envers (de Z à A). Si vous y arrivez sans problème, vous avez dépassé le français moyen et pouvez être très fier de vous. Si vous échouez après plusieurs tentatives, essayez avec une gorgée de vin car cette boisson libère les langues. 1. Pour pratiquer la langue française il faut ... . a.de la patience, un peu d’imagination, beaucoup d’humour, une bonne oreille et surtout des joues musclées b.de la patience, un peu d’imagination, beaucoup d’argent et des joues musclées c.de la patience, beaucoup d’humour, une bonne oreille, vivre en France et des joues musclées d.de la patience, beaucoup d’humour, une bonne oreille, un peu d’imagination, beau coup d’argent  2. En France, ... parlent français. a.soixante-dix millions de personnes b.plus de soixante millions de personnes c.soixante millions de personnes d.soixante-dix-sept millions de personnes 3. On ne vous comprend pas à la gare quand vous demandez un billet de train pour Bordeaux parce que ... . a.vous assourdissez les consonnes b.vous avez une mauvaise intonation c.vous parlez trop vite d.on ne parle pas français 4. Les chansons françaises ... . a.vous énervent parce que vous les écoutez fréquemment b.vous calment et aident à mémoriser la mélodie de la langue c.vous énervent parce que votre français est encore mauvais d.ne sont pas populaires 5. Si un Français vous parle trop rapidement et que vous ne comprenez rien ... . a.il faut tout de suite lui tourner le dos b.il faut sourire sans demander de répéter c.il faut le demander gentiment de répéter d.il n’est pas compréhensif 6. Vous avez dépassé le français moyen et pouvez être très fier de vous ... . a.si vous échouez après plusieurs tentatives réciter l’alphabet à l’envers (de Z à A) b.si vous gardez le sourire c.parce que les Français parlent assez mal les langues étrangères d.si vous aimez les défis, vous pouvez également réciter l’alphabet à l’envers (de Z à A) II. Production écrite Mettez au passé composé les verbes entre parenthèses. 1. Tu 2. Marlène 3. Ce matin, je (recevoir) un coup de fil de Sylvie ? Comment elle va ? (partir) à Londres en voyage d’affaires. (sortir) avec mes filles et nous (se promener). 4. Ils 5. Marc (être) malades toute la semaine. (se reposer) avant de reprendre le chemin. 6. Il (oublier) de faire les courses et il (descendre) acheter une baguette. 7. Cédric et Yves 8. Nous (mettre) leur manteau avant de partir. (offrir) à Pierrot la possibilité de rester chez nous. Vous avez perdu un sac contenant des papiers importants et plusieurs clefs. Vous écrivez une lettre au commissaire de police de votre quartier : • vous exposez les circonstances de l’évènement (lieu, date, heure, objets perdus, etc) ; • vous donnez tous les détails qui vous semblent importants. III. Production orale Vous avez quelques minutes pour préparer un itinéraire touristique. • Posez des questions à votre professeur sur ses goûts quand il fait un voyage. • Présentez-lui deux pissibilités de circuit avec plusieurs étapes. Billet 22 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. Le Centre Pompidou révise ses classiques Le centre Pompidou rebat les cartes. L’an passé, deux millions et demi de visiteurs ont par­ couru Elle, exposition qui mettait les femmes en vedette. Fort de ce succès, le musée natio­ nal d’art moderne renouvelle ses salles contemporaines sur le thème des années 1960 à nos jours. Cette sélection, arbitraire, de 600 œuvres – peinture, photo, design, architecture, quelques rares vidéos – de 200 artistes, représente une partie infinitésimale des 65 000 œuvres que compte Beaubourg. L’accent est mis sur les nouvelles acquisitions, ainsi que sur la création non occidentale. Impressionnant est le Grand Manteau : ce tissage a été réalisé à partir de matériaux de rebut par l’artiste ghanéen El Anatsui (66 ans). On découvrira aussi un noir Soulages (14 mai 1968) qui fait face aux dix portraits d’Elizabeth Taylor, d’Andy Warhol. L’Américain Cy Twombly est représenté par un tableau autour du deuil d’Achille. Du côté des Français, on trouve Gérard Garouste, Fabrice Hyber, tumultueux inventeur de la « peinture homéopathique » et Christian Boltanski. Deux installations un peu oubliées ont été réhabilitées : Le Jardin d’hiver, de Jean Dubuffet, et Le Salon de l’Ély­ sée, que le président Pompidou avait commandé au sculpteur Agam. Ne cherchez pas les vedettes médiatiques. Le centre Pompidou ne possède pas d’œuvres de Jeff Koons ni de Murakami, pas plus que de l’artiste le plus cher au monde, Damien Hirst. « L’art est, par définition, en perpétuel mouvement. De nouveaux artistes apparaissent, des tendances se manifestent. Le rôle du centre Pompidou est d’en rendre compte afin d’écrire, à sa manière, une histoire de l’art », conclut Alfred Pacquement, directeur du musée national d’art moderne. 1. L’exposition de l’an passé était consacrée ... . a. o aux vedettes du cinéma b. o aux femmes c. o aux œuvres classiques d. o aux années 1960 2. Elle était visitée par ... . a. o deux millions de visiteurs b. o deux mille et demi de visiteurs c. o deux millions et demi de visiteurs d. o deux millions et demi de peintres  3. Le centre Pompidou renouvelle ses salles contemporaines en sélectionant ... . a. o les œuvres sur le thème des années 1960 : peinture, photo, design, architecture, quelques rares vidéos b. o les œuvres sur le thème des années 1980 à nos jours : 600 œuvres-peinture, photo, design, architecture, quelques rares vidéos c. o les œuvres sur le thème des années 1960 à nos jours : peinture, photo, design, architecture, quelques rares vidéos, l’art occidentale d. o les œuvres sur le thème des années 1960 à nos jours : peinture, photo, design, architecture, quelques rares vidéos 4. On a accentué particulièrement ... . a. o les nouvelles acquisitions, ainsi que la création non occidentale b. o les nouvelles acquisitions, ainsi que la création occidentale c. o les nouvelles acquisitions, ainsi que la création non orientale d. o les nouvelles acquisitions, ainsi que la création médiatique 5. On découvrira ... . a. o des 65 000 œuvres que compte Beaubourg y compris les vedettes médiatiques b. o des 65 000 œuvres que compte Beaubourg : les œuvres de Jeff Koons, de Muraka mi, d’El Anatsui c. o des Français : Gérard Garouste, Fabrice Hyber, tumultueux inventeur de « la pein ture homéopathique » et Christian Boltanski d. o des 65 000 œuvres que compte Beaubourg : les œuvres de l’artiste le plus cher au monde, Damien Hirst 6. Le rôle du centre Pompidou est, d’après le directeur du musée Alfred Pacquement ... . a. o exposer l’art en perpétuel mouvement b. o d’écrire, à sa manière, une histoire de l’art c. o montrer les œuvres un peu oubliées et réhabilitées d. o compter les œuvres d’art moderne II. Production écrite Mettez au futur ou au présent les verbes entre parenthèses. 1.Souvent, nous (venir) 2.Je (détester) 3.Nous (voir) 4.Elle (se brosser) hamburgers. exposition après les vacances. les dents quatre fois par jour. 5.Pour le déjeuner, j’(acheter) 6.Dans dix ans, il (être) ici nous reposer. toujours un sandwich. riche. Pendant votre séjour dans une université française, vous habitiez dans un studio. Vous venez de recevoir un appel de votre propriétaire pour vous indiquer que vous n’avez pas payé le loyer. • Vous lui écrivez un courriel pour vous excuser. • Vous justifiez ce retard de paiement. • Vous joignez le règlement. III. Production orale Vous êtes parti(e) en vacances dans un pays étranger. Vous avez eu un contretemps au cours de ce voyage : • des papiers volés ou perdus ; • un incident de transport ; • des problèmes pour vous comprendre dans une langue étrangère. Racontez ! I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. Les victimes de la … Les bistrotiers broient du noir. Six mille cafés disparaissent chaque année en France. Sans parler de déclin, on assiste aujourd’hui à la mutation d’un secteur. Autrefois, lieu de réu­ nions ou de simples rencontres, le bistrot du coin est devenu une espèce rare en voie de dis­ parition. Dans la plupart des régions, l’image du café comme cœur de la vie sociale devient désuète. Les chiffres sont éloquents : en 1910, l’Hexagone comptait 510 000 cafés pour 42 millions d’habitants. En 1960, ils étaient 200 000, en 1970, 70 000 ; à présent, il en reste 50 000, voire 60 000, pour 58 millions d’habitants. Les bistrots sont victimes de l’évolution de la société. L’avènement de la télévision, le développement des loisirs, ont chassé l’envie d’aller au café. Un Français sur deux n’y entre jamais. Seconde raison : la crise économique. Elle a freiné la consommation des boissons, et la désertification des campagnes a entraîné la fermeture de nombreux bars. Le développement de la grande distribution a favorisé la consommation d’alcool à moindre coût et permis de faire café chez soi. Il y a également autre chose : les conditions politiques ont changé. Depuis l’après-guerre, l’État joue la carte de la prévention de l’alcoolisme. Et les bistrots trinquent. Baisse de la consommation d’alcool, mise en place de l’Alcootest (1970) loi Even contre la publicité sur l’alcool (1991). Alors, on assiste aujourd’hui à une redistribution des cartes, et c’est une nouvelle génération de bis­ trots qui voit le jour. En France, 15 % des cafés se sont reconvertis en bars à thèmes. Ce sont les bars à bières (sur le modèle des pubs irlandais), à vins, à cocktails, les bars à karaoké, les cafés musiques, les cafés philo ou littéraires, sans oublier les derniers-nés : les cyber-cafés (qui permettent de se connecter à Internet) et les cafés « destroy » (destinés aux 18-30 ans, ils allient décoration baroque et musique branchée). Indéniablement, la mutation des cafés est en marche. Leur survie en dépend. 1. Les bistrots ... . a. o sont en train de disparaître b. o sont en voie de déclin c. o apparaissent dans les rues en grande quantité d. o sont actuellement le lieu de réunions ou de simples rencontres 2. L’avènement de la télévision, le développement des loisirs ... . a. o permet d’y aller b. o ont chassé l’envie d’y aller c. o ont provoqué la crise économique d. o présente l’image du café comme cœur de la vie sociale 3. Les chiffres sont éloquents : ... . a. o le nombre de cafés est augmenté b. o à présent, il y a 50 000 cafés pour 60 millions d’habitants c. o 50 % des Français ne vont jamais au café d. o deux Français sur trois n’entrent jamais au café  4. La crise économique ... . a. o a permis de faire café chez soi b. o a favorisé la consommation d’alcool à moindre coût c. o joue la carte de la prévention de l’alcoolisme d. o a freiné la consommation des boissons 5. Les mesures de la prévention de l’alcoolisme : ... . a. o baisse de la consommation d’alcool, mise en place de l’Alcootest (1970) loi Even contre la publicité sur l’alcool (1991) b. o augmentation de la consommation d’alcool, mise en place de l’Alcootest (1970) loi Even contre la publicité sur l’alcool (1991) c. o baisse de la consommation d’alcool, mise en place de l’Alcootest (1970) loi Even pour la publicité sur l’alcool (1991) d. o mise en place de l’Alcootest (1970) loi Even contre la publicité sur l’alcool (1991), l’évolution de la société 6. Une nouvelle génération de bistrots qui voit le jour : ... . a. o les bars à bières, à vins, à cocktails, les bars à karaoké, les cafés musiques, les cafés philo ou littéraires, mais on diminue les cyber-cafés et les cafés « destroy » b. o les bars à bières, à vins, à cocktails, les bars à karaoké, les cafés musiques, les cafés philo ou littéraires, les cyber-cafés et les cafés « destroy » c. o les bars à bières, à vins, à cocktails, les bars à karaoké, les cafés musiques, les cafés philo ou littéraires, et 15 % de cyber-cafés et de cafés « destroy » d. o les bars à bières, à vins, à cocktails, les bars à karaoké, les cafés musiques, les cafés philo ou littéraires, sauf les cyber-cafés et les cafés « destroy » II. Production écrite Répondez aux questions en utilisant le, la, l’ ou les. 1. Tu vois souvent Olivier ? → Oui, je _____________________________________________ 2 Est-ce que vous suivez cette moto ? → Oui, je ___________________________________ 3. Elle accompagne sa mère à l’hôpital ? → Oui, elle _______________________________ 4. Est-ce que vous lisez ces livres ? → Oui, je ______________________________________ 5. Elle connaît les Durrieux ? → Oui, elle _________________________________________ 6. Ils prennent le bus ? → Oui, ils ________________________________________________ Décrivez un jeu auquel vous aimez jouer, un sport que vous pratiquez qui est populaire dans votre pays ou votre région. • Donnez son nom. • Rappelez son histoire. • Expliquez la règle du jeu. • Indiquez les difficultés. III. Production orale À l’occasion d’un forum sur les établissements scolaires de votre région, vous devez : • présenter l’établissement où vous faites vos études ; • décrire votre travail (activité, date de création, direction, les tâches, ce qui vous plaît ou non…). Billet 24 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. La ferme La ferme se compose de deux bâtiments éloignés d’une dizaine de mètres l’un de l’autre. Le premier sert d’habitation aux humains et aux animaux de compagnie, le second loge les animaux d’élevage. Pour les distinguer, j’ai toujours nommé le premier la maison, et le se­ cond l’étable, tout simplement. Entre les deux se trouve la cour, faite de graviers, d’herbes atrophiées et de diverses déjections. La maison est une bâtisse grise munie de volets marrons, une terrasse en béton l’entoure avec quelques pots de fleurs. Elle est habitée par ma grand-mère et deux de ses enfants, un garçon et une fille, tous les deux handicapés myopathes qui sont donc mon oncle et ma tante. Ma grand-mère se porte bien, et heureusement pour elle, car son mari est mort il y a belle lurette pour des raisons mystérieuses, elle a dû longtemps se débrouiller seule. Sinon, on trouve aussi deux chats, un mâle castré et une femelle opérée pour éviter des reproductions intempestives, et une chienne d’un certain âge, je ne compte pas les chats plus ou moins sauvages qui rôdent à l’étable et à la cave. Chacun a sa chambre et les animaux dorment un peu partout. L’étable est plus grande et plus ancienne, dans le temps elle était en partie habitée par des humains. Elle est faite de bric et de broc : pierres, moellons, briques, béton, bois... Elle se compose d’un abri pour un vieux tracteur et la remorque à foin, de deux écuries, une pour les moutons et l’autre pour les vaches laitières, d’un grenier à grain, d’un poulailler conte­ nant diverses espèces de poules, canards, oies et dindes, et d’un recoin avec des clapiers pour les lapins, le tout recouvert à l’étage par un grand fenil, là où s’entasse le fourrage pour l’hiver. Par le passé, des pigeons étaient logés sous les toits. Les moutons et les volailles comptent des représentants des deux sexes, les lapins sont réunis juste pour l’accouplement et les vaches bénéficient de l’insémination artificielle pour une descendance moderne. Parmi les habitants de la ferme, il faut aussi compter des souris en nombre inconnu, des milliers de mouches en été et des multitudes d’araignées dont les toiles grises chargées de poussière pendant partout aux plafonds des écuries. Ces espèces sauvages se multiplient comme elles l’entendent, ce qui explique leur pullulement. 1. La ferme se compose de ... . a. o trois bâtiments séparés b. o deux bâtiments séparés c. o trois bâtiments éloignés l’un de l’autre 2. Entre les deux bâtiments se trouve ... . a. o la cour b. o le potager c. o l’étable  3. La maison est entourée ... . a. o de graviers b. o d’herbes atrophiées c. o d’une terrasse en béton 4. Combien de personnes habitent la maison ? a. o Deux. b. o Quatre. c. o Trois. 5. L’étable comprend ... . a. o une écurie pour les bœufs b. o trois écuries c. o deux écuries 6. Combien de souris habitent-ils à la ferme ? a. o On ne sait pas. b. o Des milliers. c. o Des millions. II. Production écrite Mettez ces phrases à la forme active en utilisant on. 1. La lettre de Père Noël est envoyée. → 2. Le sapin est installé au milieu du salon. → 3. Les chaussures sont rangées devant la cheminée. → 4. La dinde aux marrons est préparée. → 5. La bûche de Noël est décorée. → 6. Les invités sont attendus. → Décrivez pour votre ami étranger une grande ville de votre pays que vous connaissez bien. Vous lui donnez : • des conseils pour ne pas se perdre ; • des points de repère (grandes rues, places, bâtiments publics, monuments…). III. Production orale Pour vos vacances en France, vous désirez louer un logement. Une agence immobilière vous propose l’appartement idéal : • face à la mer ; • près du centre-ville ; • dans un quartier calme… Vous décidez de prendre cette location. Billet 25 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. Réflexions Les études ne sont plus réservées aux jeunes et les facultés françaises ouvrent leurs portes aux plus âgés. L’Université inter âge offre aux adultes qui en ont le temps, la possibilité de venir « encore » ou « enfin » se cultiver. Ce phénomène de société touche au moins 250 000 personnes dans toute la France. Pourquoi cet engouement pour le retour sur les bancs de l’Université ? L’espérance de vie s’est considérablement allongée. La retraite, voire la préretraite, mar­ quant la cessation des activités professionnelles, libère des hommes et des femmes encore jeunes – 60 / 65 ans – des contraintes de la vie dite active : enfin, on a le temps, et ce temps, on a le souci de le remplir le plus intelligemment possible. La connaissance, quels que soient l’âge et la formation initiale de chacun, est le seul moyen d’élever son esprit et de cultiver à la fois sa personnalité et sa sociabilité. Les cours proposés sont-ils les mêmes que ceux que suivent les « vrais » étudiants, ceux qui entrent à l’université pour préparer leur avenir et en sortent avec des diplômes qui sont censés leur ouvrir les portes de la vie active ? Les amphithéâtres des facultés de Lettres, de Droit, de Médecine, de Sciences... voient-ils s’asseoir côte à côte le grand-père et le petit-fils tout juste bachelier ? L’université a compris que la course aux diplômes et à la réussite, avec le stress qu’elle engendre, n’est plus de mise pour ces étudiants d’un « autre âge ». Si l’on fréquente l’université, ce n’est plus par obligation mais par plaisir, qui rime avec désir, et l’on s’y presse le jour de la rentrée solennelle (et pourquoi pas festive !). Voir des centaines de personnes – et les effectifs connaissent un rajeunissement certains – assises sur les bancs des « amphis », debout, massées dans les escaliers ou les entrées faute de places, ne saurait laisser indifférent. Les conférences succèdent aux cours, les ateliers aux labos : la littérature étrangère ou française, la philosophie, les arts, l’histoire des sociétés ou des civilisations, l’astronomie et la géologie... L’étudiant de l’université inter âge court vers la culture et, avec le même bonheur, vers les terrains de golf, les chemins de randonnées, les salles de gymnas­ tique ou de yoga. L’Université inter âge n’aurait-elle pas repris les recettes de Montaigne pour « faire un homme de bien » : « ce n’est pas assez de lui raidir l’âme, il lui faut aussi raidir les muscles » ? Mais n’est-il pas vrai que ces étudiants ont « encore » et « enfin » le temps pour le faire. 1. Les études sont maintenant possibles ... . a. o non seulement pour les jeunes mais aussi pour les plus âgés b. o aux jeunes et non pas aux plus âgés c. o aux adultes qui n’en ont pas de temps d. o car les facultés françaises ouvrent leurs portes aux jeunes  2. Dans toute la France, retournent sur les bancs de l’Université ... . a. o plus de 250 000 personnes b. o au moins 250 000 personnes c. o au moins 25 000 personnes d. o environ 250 000 personnes 3. La cause du retour sur les bancs de l’Université : a. o la connaissance est le seul moyen pour des activités professionnelles b. o la connaissance est le seul moyen de cultiver à la fois sa personnalité et sa sociabi lité c. o d. o la connaissance est le seul moyen d’élever son esprit et de cultiver à la fois sa personnalité et sa sociabilité la connaissance est le seul moyen de remplir son temps libre le plus intelligemment possible 4. L’Université inter âge offre ... . a. o les mêmes possibilités à tous : aux jeunes aussi qu’aux plus âgés b. o des facultés de Lettres, de Droit, de Médecine, de Sciences c. o la course aux diplômes et à la réussite pour les grand-pères d. o la vie dite active 5. Les personnes âgées fréquentent ... . a. o les cours, les ateliers aux labos avec moins de bonheur que les terrains de golf, les chemins de randonnées, les salles de gymnastique ou de yoga b. o les terrains de golf, les chemins de randonnées, les salles de gymnastique ou de yoga rarement c. o les cours, les ateliers aux labos mais non pas les terrains de golf, les chemins de randonnées, les salles de gymnastique ou de yoga d. o les cours, les ateliers aux labos avec le même bonheur que les terrains de golf, les chemins de randonnées, les salles de gymnastique ou de yoga 6. Les étudiants âgés ont « encore » et « enfin » le temps pour ... . a. o d’après Montaigne, non seulement se raidir l’âme, mais aussi se raidir les muscles b. o reprendre les recettes de Montaigne c. o courir vers la culture d. o apprendre la littérature étrangère ou française, la philosophie, les arts, l’histoire des sociétés ou des civilisations, les mathématiques, l’astronomie et la géologie II. Production écrite Complétez les phrases avec les auxiliaires être ou avoir. 1.L’employé _____________ sorti les poubelles. 2.Il _____________ sorti de chez lui vers 8 heures. 3.Il _____________ passé son bac en 1990. 4.Je _____________ passé devant chez vous. 5.Je _____________ monté par l’ascenseur. 6.Il _____________ monté une caisse. Quels sont vos loisirs préférés ? Décrivez : • vos activités ; • le lieu où vous les pratiquez ; • le plaisir que vous y prenez. III. Production orale Voici les noms de quelques rubriques des revues ados : Stars, mode, santé, horoscope, filles et garçons, Planète web… À votre avis : • de quoi parle chaque rubrique ; • dans quelles revues on peut les trouver ; • connaissez-vous d’autres rubriques. Billet 26 I. Compréhension écrite Lisez le document et faites le devoir qui le suit. LE CAIRE, 19 juillet (AFP) La statue colossale de granit rose de Ramsès II, l’un des plus célèbres bâtisseurs de l’Égypte pharaonique, va entamer une nouvelle longue marche en sens inverse du Caire vers un site proche de son berceau initial, après un exil d’un demi-siècle au centre de la capitale égyp­ tienne. L’objectif officiel de l’opération, annoncée comme imminente et reportée à plusieurs reprises depuis dix ans, est de soustraire le monument à l’humidité et à la pollution dans un carre­ four réputé le plus pollué du Caire. 900 000 voitures traversent la zone deux fois par jour sous la barbe de Ramsès II. Les travaux sont avancés, mais ingénieurs et archéologues prennent mille précautions de crainte que la statue pesant plus 80 tonnes et mesurant plus de onze mètres de haut, ne se brise pendant son transfert. Avant son retour vers les confins désertiques où il a été décou­ vert, Ramsès II, recollé avant son premier voyage au Caire, doit subir une radiographie pour déceler d’éventuelles fissures internes. Le voyage devrait durer trois nuits à travers un itinéraire soigneusement tracé afin d’éviter de malencontreux obstacles. Il conduira Ramsès II, sous bonne escorte, vers sa nouvelle destination, sur le site du futur « Grand Musée Égyptien », proche des Pyra­mides, à l’entrée de la route de l’Oasis d’El Fayoum, à la porte sud du Caire. Ramsès II fera son nouveau voyage non dans une barque solaire, mais enfermé dans une caisse métallique pesant 25 tonnes, qui sera hissée sur un porte-chars. Le déménagement confié à une société égyp­ tienne, coûtera plus de 6 millions de livres égyptiennes (1 million de dollars environ). Ramsès II a vécu quelque 90 ans et régné pendant 68 ans sur l’Égypte entre 1304 et 1236 avant Jésus-Christ. Sa momie, restaurée au Louvre, repose au musée du Caire. Elle en est une des principales attractions avec le trésor de Toutankhamon. Il a été accueilli au Caire sur la place connue sous le nom populaire de Bab el-Hadid (titre arabe du célèbre film de Youssef Chahine « Gare Centrale »), rebaptisée au nom de la reine Nazli, mère de Farouk, dernier souverain d’Égypte. Depuis l’arrivée de la royale statue, elle a pris le nom de « Place Ramsis » (prononciation arabe de Ramsès).  1. Combien d’années la statue de Ramsès II a-t-elle passé au centre du Caire ? 2. Dites si les informations suivantes sont vraies ou fausses, en cochant la case correspon­ dante. Si le texte ne donne pas l’information, cochez la case « ? » . Vrai Faux ? a) La statue de Ramsès II va presque retrouver son emplacement d’origine. b) Une trentaine de personnes vont accompagner la statue dans son voyage. c) La statue avait déjà été cassée avant d’être installée au Caire. d) La place sur laquelle se trouve la statue au Caire a changé de nom plusieurs fois. e) Une autre statue remplacera celle de Ramsès II au centre du Caire. f) La momie de Ramsès II se trouve au Louvre. 3. Complétez le tableau suivant avec les caractéristiques de la statue de Ramsès II : Poids ____________________ Taille ____________________ Matière Couleur ____________________ ____________________ II. Production écrite Complétez avec être ou avoir au subjonctif présent. 1. J’ai peur qu’elle ne ________________ malade. 2. Elle veut que tu ________________ le premier prix. 3. Je doute que vous ________________ raison. 4. Il faut que tu ________________ gentil. 5. Je voudrais bien que nous ________________ d’accord. 6. Je ne crois pas qu’il ________________ beaucoup d’argent sur lui. Vous avez fait un voyage organisé d’une semaine dans un pays étranger. Rien ne s’est passé comme prévu. Tous les jours, vous avez eu une mauvaise surprise concernant l’organisation du séjour. • Écrivez une lettre de réclamation à l’agence de voyages. • Racontez précisément tout ce qu’il s’est passé à votre désavantage. • Démandez réparation. III. Production orale Votre ami étranger vous téléphone pour vous demander l’information sur les événements principaux qui se sont déroulés dans votre pays cette année. Donnez-lui les informations principales concernant : • le sport ; • l’éducation ; • la politique ; • la culture. Billet 27 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. La côte d’Azur des écrivains Si la Côte d’Azur n’était jamais un véritable foyer intellectuel, elle a cependant attiré nombre d’écrivains parmi les plus grands ou les plus originaux, qui s’y sont installés le temps d’une saison ou d’une décennie, pour produire une œuvre loin des grisailles du nord ou des tour­ ments de l’Histoire. Pourquoi la Côte d’Azur ? Les raisons invoquées tiennent souvent à la promesse d’un séjour bénéfique pour la santé. On vient se régénérer. On s’y exile aussi, mais l’exil y est plus doux qu’ailleurs. Et si la Côte d’Azur n’est quasiment jamais une véritable « patrie », elle est par contre une terre d’élection que le travail de l’écriture transfigure. L’écrivain intériorise le paysage mé­ diterranéen et s’approprie un imaginaire de ciels ensoleillés, de mer bleue, de montagnes et de silence. Le Midi revitalise les écrivains. La Côte d’Azur fonctionne comme un mythe collectif. Ce sera en la considérant « comme un pays imaginaire » qu’on s’approchera le plus de sa « réalité ». Ce pays chimérique, c’est le bonheur retrouvé d’une vie rêvée. Quels sont les écrivains qui ont marqué de leur empreinte l’image que nous avons de la Côte d’Azur ? Y a-t-il un style propre à l’invention de ce mythe littéraire au succès duquel des Fitzgerald, des Cocteau, des Nietzsche, des Apollinaire ont contribué en y fixant leur propre légende ? Dans La Côte d’Azur des Écrivains, il s’agit de montrer comment cette région a été propice à l’univers narratif, poétique ou philosophique. Sur ce bord de mer, le génie du lieu se manifeste, l’émerveillement se produit, des œuvres prennent leur essor et s’achèvent. Tout le monde est venu sur la Côte d’Azur et il faut savoir que, pour plus d’un auteur, le littoral des Alpes-Maritimes fut une formidable découverte et un réel appel à l’invention littéraire. La Côte d’Azur des Écrivains présente un panorama inédit des écrivains qui ont fréquenté la Côte d’Azur entre le début du dix-huitième siècle et le milieu du vingtième. Les séjours de plus d’une centaine d’écrivains importants y sont décrits et environ cent cinquante autres auteurs sont mentionnés. Ce livre est composé d’articles classés par ordre alphabétique. Sa double forme de dictionnaire et de guide est une solution pratique qui permet au lecteur, d’une part, d’aller directement vers le sujet de son choix et, d’autre part, de lier la descrip­ tion du séjour littéraire à des lieux identifiés de façon aussi précise que possible. La Côte d’Azur des Écrivains est édité par EDISUD, La Calade, RN7, Aix-en-Provence. 1. La Côte d’Azur des Écrivains est ... : a. o une émission radio ; b. o un livre ; c. o une émission télé ; d. o une exposition.  2. Dans La Côte d’Azur des Écrivains on parle des écrivains ... : a. o des XVIIIe – XIXe siècles ; b. o des XIXe – XXe siècles ; c. o des XVIIIe – XXe siècles ; d. o des XVIIe – XXe siècles. 3. Le paysage mythique méditerranéen, c’est ... : a. o la mer bleue ; b. o le silence ; c. o les champs en fleurs ; d. o le ciel ensoleillé ; e. o beaucoup de touristes. 4. La Côte d’Azur des Écrivains est classé par ... : a. o siècle ; b. o roman ; c. o école littéraire ; d. o ordre alphabétique. 5. Les écrivains nommaient la Côte d’Azur ... : a. o un pays imaginaire ; b. o une vie rêvée ; c. o la terre des légendes ; d. o un pays chimérique. 6. La Côte d’Azur a été et reste toujours une région avec son univers ... : a. o intellectuel ; b. o philosophique ; c. o industrielle ; d. o poétique ; e. o culturel. II. Production écrite Choisissez le pronom relatif composé qui convient. 1. Un problème d’affiche a rétardé la date (à laquelle / à qui / auquel) ce film devait sortir dans les salles. 2. Expliquez-nous les raisons (pour qui / pour laquelle / pour lesquelles) vous avez accepté de tourner ce film. 3. Bonjour, vous avez écrit le roman (à partir de qui / à partir duquel / à partir desquels) on a réalisé ce film, qu’avez-vous pensé de l’adaptation ? 4. Je voudrais remercier toutes les personnes (grâce auxquels / grâce à laquelle / grâce à qui) j’ai obtenu ce César. 5. Les récompenses seront remises sur la scène (devant laquelle / devant qui / devant le­ quel) je me tiens actuellement. 6. Je rends hommage à cet acteur (pour laquelle / pour qui / pour lesquels) j’ai beaucoup d’estime. Vous écrivez à un(e) ami(e) pour lui dire que vous avez un chat : • vous dites son nom, pourquoi et depuis quand vous avez ce chat, les joies qu’il vous donne, les problèmes qu’il pose, ce qu’il aime, ce qu’il n’aime pas ; • vous invitez votre ami(e) à venir le voir au plus tôt. III. Production orale Vous voulez visiter le Mont Saint-Michel en France. •Vous allez dans une agence de voyages qui vous propose un voyage organisé, mais c’est très cher. • Vous essayez de négocier un tarif plus intéressant. Billet 28 I. Compréhension écrite Lisez le texte, cochez Vrai ou Faux et justifiez votre réponse en citant le passage dans le texte. Éducation par l’information En multipliant les sources d’information et en accélérant la diffusion, le Net impose un nou­ veau regard critique sur l’information. Sur Internet, en provenance des quatre coins du monde, un flot d’informations se déverse à un niveau et avec une rapidité jamais égalés : journaux, radios, télévisions, blogs, sites parti­ cipatifs (comme Wikipédia) ou communautaires1 (comme YouTube ou le français DailyMo­ tion)... En plus de consommer de l’information, chaque internaute peut désormais en pro­ duire, provoquant ainsi un mélange des genres entres les sources de professionnels (journalistes, institutions) labellisées « fiables », et d’autres sources d’amateurs (blogs ou sites personnels), à la provenance et au contenu plus incertains. La déclinaison du moteur de re­cherche Google sur l’information, Google News, présente, par exemple, sans distinction, des articles de presse, des webzines ou des blogs. Ce phénomène a deux conséquences : non seulement les médias traditionnels ne sont plus seuls à contrôler l’information, mais le citoyen qui s’autoproclame journaliste, critique dé­ sormais l’information et sa fabrication, et révèle les dérapages ou les erreurs des médias. Question d’éducation. Cette remise en cause est sans doute plus difficile à vivre pour les médias traditionnels. Certains, d’ailleurs, rejettent cette évolution et mettent en avant le risque de désinformation ou de manipulation lié à ce foisonnement d’opinions. Ils réaffirment le rôle de médium irremplaçable des professionnels du journalisme, mettant en doute la véracité des sources sur Internet. Pourtant, plus que les polémiques autour de la question sur la fin du journalisme, le débat essentiel reste l’éducation aux nouvelles technologies et l’apprentissage de l’outil Internet. L’exemple de la télévision est parlant. Depuis plus de vingt ans, de nombreux spécialistes demandent une meilleure éducation à l’image, notamment d’information. Mais, au-delà de quelques rares initiatives, cette éducation reste à faire. En sera-t-il de même pour Internet? 1 site communautaire : dont le contenu est enrichi par les utilisateurs Vrai Faux 1. Les informations circulent sur Internet de plus en plus vite. ______________________________________________________________________ o o officiels et les autres. _____________________________________________________ o o 3. Les journaux classiques acceptent bien les attaques des internautes. o o circulent sur Internet. ___________________________________________________ o o 5. L’éducation à l’image a été correctement mise en place. _________________________________________________________________________ o o 6. Le citoyen qui « s’autoproclame journaliste » signifie un citoyen qui veut aider les journalistes._____________________________________________________ o o 2. Les moteurs de recherche font la différence entre les sites d’informations _________________________________________________________________________  4. Les journaux classiques n’ont pas confiance dans les informations qui 7. On compare l’Internet avec la radio. __________________________________ o o 8. Le titre « Internet : Info ou Intox ? » sous-entend : papier ou numérique. ________________________________________________________________________ o o l’apprentissage de l’outil Internet. _________________________________________ o o 10. Le Net impose un nouveau regard critique sur l’information. _________________________________________________________________________ o 9. Le thème de ce document est l’éducation aux nouvelles technologies et o II. Production écrite Cochez la bonne forme du passé simple. 1. Je … qu’il dormait. a) o virent b) o vis c) o vit 2. Tu … sans prévenir. a) o partîtes b) o partit 3. Quelqu’un … la porte. a) o ouvrirent b) o ouvris c) o partis c) o ouvrit 4. Ses parents l’… dans une école à Paris. a) o envoya b) o envoyâtes c) o envoyèrent 5. Nous … réveillés par un bruit. a) o furent b) o fûmes c) o fus ФРАНЦУЗЬКА МОВА 6. Ils … honte. a) o eut b) o eûtes c) o eurent 7. Elle … un crayon pour écrire quelques mots. a) o saisirent b) o saisis c) o saisit 8. Les élèves … tous les exercices. a) o firent b) o fîtes c) o fit Vous faites partie d’une association sportive. Vous organisez un concours. • Faites une affiche pour ce concours. •Précisez le public auquel il s’adresse, son objectif et les prix que l’on peut gagner. III. Production orale Vous allez préparer une fête pour la fin de l’année scolaire. Comme vous aimez la cuisine et que vous savez cuisiner, vos amis vous demandent de préparer un menu spécial avec des plats étrangers. Imaginez l’échange avec un de vos amis qui vous demande ce que vous allez préparer : • les ingrédients ; • les temps de cuisson, qui vous a donné ces recettes ; • de quels pays, si vous avez déjà préparé ces plats… Billet 29 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. ON CHERCHE DE L’ESSENCE ... En France, au lendemain d’une journée de mobilisation nationale, la grève des cheminots se durcit. La compagnie française de Chemin de Fer prévoit un quart des trains à grande vitesse sur deux demain. Les douze raffineries de pétrole du pays sont toujours bloquées mais Eric Woerth se veut rassurant : le ministre du travail affirme qu’il y aura assez d’essence pour tout le monde ; et pourtant, beaucoup de stations d’essence sont fermées, et les gens com­ mencent à être en colère. Reportage à Paris de Laurence Théo. C’est une grosse station service et elle affiche clairement le message : « Ici, plus de sans plomb, plus de diesel ». Mais les automobilistes nombreux ne voient pas toujours le panneau, alors ils s’arrêtent et repartent dépités, voire en colère, comme ce jeune motard exaspéré : « J’ai pas d’essence, je suis dans une merde pas possible ». L’énervement se fait sentir aussi chez cette dame, agrip­ pée à son volant : « Je cherche de l’essence, oui, on cherche de l’essence, on est… oui, oui, on cherche de l’essence ». D’autres automobilistes sont inquiets, mais un peu plus philosophes : « J’ai fait trois stations qui sont fermées, et j’en ai vu une d’ouverte mais il y avait une queue de 500 mètres de long de voitures ». – Vous êtes inquiète ? – Ben un petit peu oui, parce que là je suis bientôt dans le rouge. On verra bien, je vais peut-être laisser ma voiture sur le trottoir. Ça fait 4 pompes à essence que je fais là, 4 pompes à essence et il y a pas de gasoil. Il y a pas de gasoil et je sais pas comment faire, de­ main je travaille et je sais pas comment faire. « Je connais pas bien la voiture, je sais pas combien de kilomètres elle peut faire dans le rouge ». Ne souhaitant pas s’exprimer au micro, le pompiste de cette grande station service de la porte de Saint-Cloud a vendu en une journée et demie l’équivalent de la quantité de carbu­ rant qu’il vend normalement dans la semaine, d’où la pénurie. Et ce soir, Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur, a prévenu les grévistes que le gouvernement ferait évacuer les dépôts pétroliers bloqués par des manifestants. Le syndicat des routiers appelle les camionneurs à mener des opérations demain. 1. Qui fait la grève en France ? a. o Les pompistes et les chauffeurs de taxi. b. o Les pompistes et les routiers. c. o Les employés des stations essence et les cheminots. d. o Les employés des raffineries de pétrole et les cheminots.  2. La compagnie française de Chemin de fer prévoit que (qu’) a. o aucun train à grande vitesse ne circulera. b. o 25 % des trains à grande vitesse circuleront. c. o 50 % des trains à grande vitesse circuleront. d. o 75 % des trains à grande vitesse circuleront. 3. Qu’arrive-t-il aux raffineries de pétrole ? a. o Elles sont bloquées à cause de la grève. b. o Elles ne peuvent pas produire d’essence. c. o Elles ne peuvent pas livrer l’essence. d. o Elles ne peuvent pas vendre leur essence car les stations essence sont en grève. 4. Eric Woerth est : a. o Ministre de l’Économie. b. o Ministre des Transports. c. o Ministre de l’Intérieur. d. o aucune de ces réponses. 5. Eric Woerth dit que (qu’) a. o les stations essence seront fermées en France. b. o il n’y aura bientôt plus d’essence en France. c. o tout le monde aura de l’essence. d. o l’essence coûtera plus cher en France. 6. Qu’arrive-t-il aux stations essence ? a. o La plupart sont fermées car elles n’ont plus d’essence. b. o La plupart sont fermées car leurs employés sont en grève. c. o Elles vendent l’essence trop cher pour les automobilistes. d. o Elles n’ont de l’essence que pour les motards. II. Production écrite Complétez les phrases avec quelques, certains/certaines, chaque selon le sens. 1. ____________________ ville a ses particularités. 2. En se promenant, elle a rencontré ____________________ amies. 3. ____________________ villes sont très polluées. 4. Ils ont ____________________ produits nouveaux. 5. ____________________ produit est écologique. 6. Mon frère a ____________________ pièces de monnaie anciennes. 7. ____________________ passager a un billet avec un numéro. 8. ____________________ passages du livre sont ennuyeux. Champions, à vos marques ! Allons tous ensemble aux championnats du monde d’athlétisme d’Helsinki. . . dans nos fauteuils. J’organise une super soirée télé pour la remise des médailles, apportez à boire et à manger. Benoît Vous avez reçu cette invitation de Benoît et vous lui répondez. • Vous le remerciez et le félicitez pour cette idée. • Vous lui demandez des informations supplémentaires : adresse, date et heure, nombre d’invités. • Vous lui annoncez que vous ne viendrez pas seul(e) et lui dites ce que vous apporterez. III. Production orale Vous rencontrez par hasard un(e) ancien(ne) camarade de classe que vous n’avez pas vu(e) depuis deux ans. Vous lui racontez : • ce qui s’est passé durant ce temps ; • ce que vous êtes devenu. Vous lui posez des questions sur sa vie, ses études… Billet 30 I. Compréhension écrite Lisez le texte et faites le devoir.  Petite histoire du Musée d’Orsay De 1810 à 1838, c’est la construction du Palais d’Orsay. Le palais porte le nom d’un membre du corps municipal, avant la révolution. Il s’agit de Charles Boucher d’Orsay. Ce monsieur avait entrepris la construction d’un quai de pierre. Le quai porta son nom, qui fut ensuite donné au palais. Le palais était destiné à recevoir le Ministère des affaires étrangères, mais finalement, il est affecté à la Cour des comptes. En mai 1871, c’est la fin de la Commune (en histoire, la commune c’est l’époque d’un gouvernement révolutionnaire). Le peuple n’est pas d’accord avec l’État, c’est une mini-révolution. Il y a alors des incendies où de nombreux bâtiments sont détruits, entre autres le Palais d’Orsay. Il n’est pas reconstruit et reste en ruines pendant près de trente ans. 1898–1900, c’est la construction de la gare d’Orsay : la compagnie du chemin de fer Paris – Orléans veut acheter le terrain de l’ancienne Cour des comptes (ou Palais d’Orsay) pour y construire une gare. Elle gardera le nom d’Orsay. Victor Laloux, un architecte, est choisi pour la construction. La gare doit s’intégrer parfaitement à son environnement prestigieux : Le Louvre et le Jardin des Tuileries. L’architecte adopte une structure métallique et l’enve­ loppe de pierre de taille. La gare comprend un luxueux hôtel de 400 chambres, un restaurant et une grande salle des fêtes. Elle est décorée par des peintres et des sculpteurs que l’architecte avait choisis luimême. La gare est ouverte à l’occasion de l’exposition mondiale de 1900. Pendant près de 40 ans, la gare connaît une grande activité. Elle sert au trafic (circulation) des voyageurs ; et l’hôtel est fréquenté par les voyageurs de passage comme par les parisiens qui utilisent son restaurant et sa salle des fêtes pour de luxueuses réceptions. 1939, les grandes lignes de chemin de fer sont abandonnées car les voies ferrées sont deve­ nues trop courtes. Les installations de la gare d’Orsay (hôtels, restaurants) deviennent inu­ tiles... il n’y a plus de voyageurs de longue distance, c’est pourquoi l’hôtel devient inutile. Pendant la guerre, la gare d’Orsay devient un lieu où l’on expédie des colis aux soldats pri­ sonniers ; puis, à la fin de la guerre elle sert à accueillir des rescapés. En mai 1958, le Géné­ ral De Gaulle fait une conférence de presse dans la salle des fêtes de l’hôtel de la gare. Par la suite, les bâtiments de la gare d’ORSAY vont seulement servir à accueillir différentes manifestations (cinéma, théâtre). Le trafic ferroviaire n’existe plus. En 1961, la SNCF décide la mise en vente du bâtiment de la gare pour éviter sa démolition. Cependant, le ministre des affaires culturelles de l’époque, Jacques Duhamel, décide de conserver le bâtiment. Les façades et les décors de l’ancienne gare sont inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques en 1973 et l’ensemble de la gare en 1978. En 1977, le président Valéry Giscard d’Estaing reprend l’idée d’installer un musée du XIXe siècle dans l’ancienne gare. Le musée est destiné à recevoir les collections nationales, disper­ sées dans les autres musées. Peu après son élection en 1981, François Mitterrand confirme le projet d’Orsay. De 1983 à 1986, c’est la transformation du bâtiment. Une réorientation complète des espaces de l’ancienne gare est prévue. Le rez-de-chaussée de l’hôtel et la cour d’arrivée sont trans­ formés en locaux d’accueil au public. Trois niveaux d’exposition sont prévus. À l’extrémité Est, se trouvent des escaliers mécaniques qui permettent de monter à l’étage supérieur. Les terrasses du niveau médian forment des espaces d’exposition. La salle des fêtes de l’hôtel est conservée. On peut la visiter. L’ancien restaurant de la gare est transformé en restaurant public. Des traces de l’ancienne gare sont laissées volontairement apparentes. En décembre 1986, le musée d’Orsay ouvre ses portes au public. Le musée d’Orsay possède, sans compter les photographies, environ 6000 œuvres, dont 3000 exposées. Les autres sont conservées dans des réserves d’où elles sortent, épisodiquement, pour des expositions au musée ou pour être prêtées. Ainsi, sur 2600 peintures, 1500 sont en réserve ; sur 1250 sculptures, 500 sont en réserve. Ce sont les conservateurs qui ont fait le choix des œuvres exposées en permanence. 1. Quel est le nom de la personne qui a donné son nom au musée d’Orsay ? _________________ 2. En 1871, le palais d’Orsay ... . a. o perd sa fonction b. o est détruit par un incendie c. o est transformé en musée d. o est transformé en gare 3. Qu’est-ce qu’on ne trouvait pas dans la gare d’Orsay quand elle a été ouverte en 1900 ? a. o des ûuvres d’art b. o un hôtel c. o la cour des comptes d. o un restaurant 4. En quelle année s’arrête le trafic ferroviaire dans la gare d’Orsay ? _____________________ 5. La gare d’Orsay devient un monument national en ... . a. o 1939 b. o 1958 c. o 1973 d. o 1978 6. La transformation de la gare en musée a pris ... . a. o 4 mois b. o un an c. o 4 ans d. o 5 ans II. Production écrite Complétez les phrases avec quelqu’un, quelque chose, personne ou rien. 1. Voulez-vous encore ________________ ? – Non, merci, je ne veux plus ________________. 2. Si ____________________ veut poser une question, qu’il n’hésite pas. – Non,____________________ n’a ____________________ à vous demander. 3. As-tu compris ____________________ à la leçon ? – Je n’ai ____________________ compris. 4. ____________________ frappe à la porte. – Ouvre, donc. 5. Tu attends ____________________ ? – Non, je n’attends ____________________. 6. Entendez-vous ce chant d’enfant ? – Non, je n’entends ____________________. Vous venez de vous installer dans une autre ville. • Vous écrivez à un(e) ami(e) pour lui donner des nouvelles. • Vous lui parlez de la ville et d’une visite que vous avez faites le week-end passé. III. Production orale Vous allez dans un magasin pour acheter un vêtement, vous expliquez au vendeur le genre de vêtement que vous désirez. • Vous n’êtes pas séduit par les modèles présentés et vous précisez vos exi­gences. • Vous discutez des prix. Billet 31 I. Compréhension écrite Lisez le texte et cochez la bonne réponse. Sans eux… pas de portable ? Au Congo, des familles risquent leur vie dans les mines de coltan, un minerai utilisé pour fabriquer nos téléphones portables. La république démocratique du Congo est le troisième plus grand pays d’Afrique, et ses richesses naturelles sont immenses : diamant, or, cuivre, pétrole et coltan. Les mines de coltan sont situées sur le territoire des derniers gorilles des montagnes, dans le parc national du Congo, au cœur de la forêt vierge. Très pauvres, des milliers de paysans ont abandonné leurs terres pour venir chercher le coltan en espérant gagner un peu mieux leur vie. Ils n’ont d’autre choix que de chasser pour se nourrir. Leurs proies ? Gorilles, élé­ phants, chimpanzés, tortues… Dans certains endroits, tous les gorilles et tous les éléphants ont déjà été exterminés. Pour creuser les mines, les hommes défrichent et abîment la forêt. Même les enfants sont employés dans les mines de coltan. Le travail y est extrêmement pénible et dangereux. De plus, le coltan est radioactif. Les mineurs, en contact direct avec lui, courent de grands risques de contamination. Ils recherchent les minuscules morceaux de coltan en nettoyant la boue dans les rivières. Des poussières de coltan sont alors emportés par les flots et pol­ luent les cours d’eau où s’abreuvent les hommes et les animaux. 1. Le pays de Congo se trouve … . a. o en Asie b. o en Afrique c. o en Australie d. o en Europe 2. Le Congo est … en ressources naturelles. a. o riche b. o pauvre 3. Le coltan est utilisé en fabrication des … . a. o ordinateurs b. o imprimantes c. o portable d. o consoles de télévision 4. Le travail des mineurs est … . a. o dur b. o facile c. o intéressant d. o moderne  5. Les Africains chassent … . a. o des éléphants b. o des lapins c. o des ours d. o des singes 6. En Afrique, beaucoup d’animaux sont … . a. o reproduits b. o utilisés c. o cachés d. o exterminés 7. Pour chercher du coltan, les gens… . a. o détruisent la forêt b. o construisent de nouveaux chemins c. o creusent les mines d. o chassent des animaux 8. On trouve le coltan dans… . a. o les montagnes b. o les rivières c o la mer d. o les champs II. Production écrite Complétez les phrases suivantes par les pronoms me, te, nous, vous, se, lui ou leur. 1. J’ai rencontré mon frère et je _______ ai dit que je serais absent à Noël. 2. Carole et moi, _______ avons eu Jeanne au téléphone ; elle adresse ses meilleurs vœux. 3. Charles va passer à la maison ; j’espère qu’il __________ reportera mes affaires. 4. Dorian a laissé un message pour toi ; il ___________ verra lundi. 5. L’homme observe son visage dans la glace ; il ___________ dit qu’il a vieilli. 6. Vous avez vu le dernier Chabrol ; le film ________________ a plu ? 7. Il a appelé les pompiers et ________________ a demandé de venir d’urgence. 8. Il a tendu sa main vers elle et ________________ a dit au revoir. Vous avez fait une sortie avec votre classe. Écrivez une carte postale à votre grandmère. • Décrivez l’endroit. • Racontez le programme de la journée. III. Production orale Vous êtes à l’aéroport et vous attendez votre valise dans la salle des bagages. Quand vous la récupérez, vous vous apercevez que les affaires qu’elle contient ne sont pas les vôtres. • Vous allez au guichet de réception des bagages. • Vous expliquez la situation à un(e) employé(e). Billet 32 I. Compréhension écrite Lisez le texte et faites le devoir. Le premier lycée musulman de France métropolitaine a ouvert ses portes dès la rentrée à Lille Une grande classe très claire, meublée de tables et de chaises de couleurs vives ; trois autres salles et un laboratoire de physique-chimie aux normes, avec ses paillasses* courant le long des murs. Amar Lasfar, le recteur de la mosquée de Lille-sud, n’est pas peu fier de faire visi­ ter les locaux réservés à « son » lycée, au deuxième étage de l’édifice religieux qu’il dirige. Le premier lycée privé musulman de France métropolitaine. Un seul autre établissement de ce type existe. Le CSE siégeait « en contentieux », saisi par les promoteurs du lycée à l’issue de trois refus du rectorat de l’académie de Lille. Le premier, en mai 2002, parce que le proviseur n’avait pas les cinq ans d’ancienneté requis dans l’éducation; le second, en décembre, pour non-respect des normes de sécurité ; le troisième, le 23 mai, car l’avis officiel – positif – de la commission municipale de sécurité, avait été transmis trop tard au rectorat. S’il reconnaît le bien-fondé des deux premières rebuffades*, M. Lasfar avait contesté la troisième et protesté, lors d’une conférence de presse, contre « ce refus fait aux musulmans de jouir d’un droit que leur confère la République ». « Il ne s’agit pas d’un établissement religieux, insiste M. Lasfar. Une éducation à l’islam ou à la culture musulmane y est offerte, mais de manière optionnelle ». Enfin, souligne le rec­ teur, « il n’y a ni obligation ni interdit en ce qui concerne le voile ». Parmi l’équipe pédago­ gique figure un professeur d’éducation physique qui assure ses cours dans un gymnase proche, prêté deux heures par semaine par la municipalité. L’établissement est ouvert à tous, mais M. Mamèche reconnaît qu’il lui faut « faire ses preuves » avant d’accueillir des élèves non musulmans. « L’un de nos professeurs enseigne dans un lycée privé catholique de Roubaix où les élèves musulmans sont devenus majori­ taires, attirés sans doute par le sérieux de l’établissement, dit-il. L’inverse pourrait parfaite­ment se produire, mais cela prendra du temps ». Le lycée musulman de Lille compte postuler dès que possible, c’est-à-dire dans cinq ans, pour un contrat d’association avec l’éducation nationale. Un gage de sérieux, puisque l’État aura alors un droit de regard* sur le contenu de l’enseignement, et « un moyen d’insertion pour toute notre communauté », souligne M. Mamèche. Signer ce contrat assurerait aussi à l’établissement un apport financier conséquent, nécessaire quand il montera en puissance et qu’il lui faudra s’installer dans des locaux dédiés, indépendants de la mosquée. Jean-Paul Dufour, Le Monde * paillasse : partie d’un évier où l’on fait les manipulations * proviseur : directeur d’un lycée * rebuffade : vexation, humiliation * péripétie : événement imprévu * droit de regard : droit de contrôler, de surveiller  1. Quel est l’objectif de cet article ? a. ¨ Informer sur un fait de société. b. ¨ Critiquer une décision. c. ¨ Mettre en garde contre un danger. 2. Amar Lasfar a rencontré des difficultés à réaliser son projet. Sur quel point Amar Lasfar était-il en désaccord avec le rectorat de l’académie de Lille ? 3. Le recteur de la mosquée de Lille-sud est également proviseur du lycée. a. ¨ Vrai b. ¨ Faux c. ¨ On ne sait pas 4. Il s’agit d’un lycée réservé aux élèves musulmans. a. ¨ Vrai b. ¨ Faux c. ¨ On ne sait pas 5. Les enseignantes musulmanes ont formulé le souhait de porter le voile pendant les cours. a. ¨ Vrai b. ¨ Faux c. ¨ On ne sait pas 6. L’État n’a aucun pouvoir pour contrôler le contenu des enseignements de ce lycée. a. ¨ Vrai b. ¨ Faux c. ¨ On ne sait pas II. Production écrite Complétez les phrases suivantes par les pronoms démonstratifs celui, celle, ceux, celles. 1. Tu te rappelles cet acteur ? C’est ___________ qui jouait dans Le Goût des autres. 2. Tous ___________ qui veulent nous accompagner sont le bienvenus. 3. J’ai vu une belle exposition dans une galerie, rue de Seine. Quelle galerie ? ___________ qui fait l’angle. 4. Les couleurs sont ___________ l’automne : des bruns, des rouges, des jaunes. 5. Vous avez vu la pub de ce parfum ? Vous savez, ___________ dans laquelle on voit une femme habillée en rouge. 6. Quels dessins préfères-tu ? – ___________. – Moi, j’aime mieux ___________. Vous lisez cette petite annonce : Échange appartement 3 pièces (salon + 2 chambres) à Rome contre appartement à Paris. Dates possibles : mai ou juin. Vous habitez à Paris. Vous êtes intéressé(e) et vous répondez. • Vous décrivez votre appartement. • Vous indiquez quelles dates vous préférez. • Vous posez aussi deux questions sur l’appartement de Rome. III. Production orale Vous avez des cousins et des cousines. Dites : • où est-ce qu’ils (elles) habitent ; • quels sont leurs intérêts ; • comment font-ils (elles) leurs études ; • qu’est-ce que vous faites pendant les rencontres. Billet 33 I. Compréhension écrite Lisez le texte et faites le devoir. Incompréhension générationnelle « Notre jeunesse est mal élevée, elle se moque de l’autorité. Les enfants répondent à leurs pa­ rents et bavardent au lieu de travailler ». Depuis Socrate, auteur de cette diatribe* antijeune, pas une génération qui n’a reproché à sa jeunesse de bouder le travail. On la dit aujourd’hui paresseuse et « volatile ». Dans les entreprises, les DRH* s’inquiètent de ces jeunes qui abandonneraient pour un oui pour un non leur poste de travail. Incapables de s’investir et allergiques à l’autorité. Elevée aux CDD* et à l’intérim*, seule une minorité a intégré et retourné les règles de la flexibilité. Rebelles aux grand-messes managériales, à la hiérarchie et aux horaires, ceux-là ont adopté une stratégie « donnant donnant » avec leur employeur : « Si je peux être mis dehors demain, je peux partir quand je le décide. » Pour tous les autres, et c’est la grande majorité, l’attachement à l’entreprise s’est certes effrité devant les licenciements massifs. Mais ils n’ont pas perdu de vue la nécessité de se battre. « Le discours des parents : travaille dur si tu ne veux pas finir au chômage, n’est pas près de disparaître », note Pierre Boisard, chercheur au Centre d’études de l’emploi. Mais si les « juniors » des cabinets de consultants triment* encore sans broncher* cin­ quante heures par semaine, la plupart des jeunes commencent à remettre le travail à sa place : une activité essentielle, pas forcément prioritaire. Selon une étude publiée en 2000 dans la revue Autrement, 83 % des jeunes demandent à leur emploi de leur permettre d’équi­ librer vie professionnelle et vie privée. Ils revendiquent le droit à un métier épanouissant et assez de temps pour profiter de l’argent gagné. Jeune cadre dans une association d’aide à l’enfance, Matthieu, 29 ans, travaille à 4/5e. Une « anomalie » signe de démotivation, selon les critères classiques de l’entreprise. Lui, au contraire, affirme que « [son] boulot [lui] plaît à mort » : « Je bosse à fond, je ne regarde ja­ mais mes heures. Si j’ai une obligation professionnelle le week-end, j’y vais. Ça me fait rire qu’on dise que les jeunes ne savent plus travailler. » À ses yeux, le travail est une valeur es­ sentielle, héritage d’une vie familiale en province, là où on ne badine pas avec les repères essentiels de la vie.[...] Avec son vendredi libéré, Matthieu « profite ». Des amis, du théâtre, ou flâne tout simplement. « Le mercredi, je me dis qu’il ne me reste plus qu’un jour avant le week-end ». En acceptant un 4/5e, il a perdu environ 600 euros. Un choix de célibataire. « Dans cinq ou dix ans, peut-être serai-je à nouveau à plein temps si j’ai femme et enfants. » « Refuser de comprendre les aspirations des jeunes serait aussi imbécile que de refuser de comprendre ses clients », estime un responsable de formation professionnelle. Ce devrait donc être le prochain défi des entreprises qui, si elles ne veulent pas essuyer des pénuries de main-d’œuvre à l’avenir, devront changer de comportement... […]  Cécile DAUMAS et Sonya FAURE, Libération * Diatribe : discours négatif * DRH : Directeur des Ressources Humaines chargé de la gestion du personnel dans une entreprise * génération zapping : terme sociologique qui désigne ainsi l’inconstance de la jeunesse * CDI : Contrat à Durée Indéterminée * CDD : Contrat à Durée Déterminée * intérim : travail temporaire * trimer : travailler dur * sans broncher : sans rien dire * 4/5e : travail à temps partiel 1. Quel est le thème principal de cet article ? a. ¨ L’incompréhension grandissante entre les différentes générations. b. ¨ Le chômage des jeunes. c. ¨ L’apogée de la société des loisirs. 2. Dans la première partie de l’article, quelle contradiction est mise en évidence par les journalistes ? _____________________________________________________ 3. La plupart des jeunes ont un contrat à durée déterminée. Justification : _____________________________________________________ Vrai Faux ¨ ¨ 4. Les jeunes se sentent de moins en moins liés à l’entreprise. Justification :______________________________________________________ Vrai Faux ¨ ¨ 5. Selon la revue Autrement, la majorité des jeunes est prête à remettre en question sa vie privée pour son travail. Vrai Faux ¨ ¨ Justification : _____________________________________________________ 6. Quelle est la conception du travail de Mathieu, le jeune cadre interviewé, et quelle place le travail a-t-il dans sa vie ? _______________________________________ II. Production écrite Complétez les phrases avec les mots suivants : cependant, malgré, et pourtant, alors que, bien que. 1. Ils sont sortis _____________________ le mauvais temps. 2. Il ne fait pas très chaud __________________ il y ait du soleil. 3. Nous vous avons envoyé plusieurs lettres de rappel, _______________ nous n’avons pas reçu votre paiment. 4. Vous n’avez pas arrosé mes plantes ________________ vous m’aviez promis de le faire. 5. ____________________ nos recherches, nous n’avons rien trouvé. 6. Vous connaissez la phrase de Galilée : « _________________ elle tourne ! » Un ami français a eu l’occasion de passer des vacances dans votre pays. Vous lui avez fait visiter votre ville, votre région ; il a rencontré votre famille, partagé des loisirs avec certains de vos amis. Vous lui écrivez régulièrement pour : • donner de vos nouvelles ; • parler des gens qu’il a connus durant ses séjours, des petits riens de la vie quotidienne de votre quartier ou des grands événements qui se sont déroulés dans votre ville. III. Production orale Vous organisez chez vous une soirée qui se poursuit tard dans la nuit. Votre voisin(e) excédé(e) par le bruit sonne à votre porte. • Vous vous excusez et lui expliquez la raison de la fête. • Vous essayez de l’inviter à se joindre à vous. Billet 34 I. Compréhension écrite Lisez le texte et faites le devoir. Les étrangers de Paris en quête d’amour Les centres culturels étrangers de Paris aimeraient qu’on les aime un peu plus. Pour la deu­ xième année consécutive, ils unissent leurs forces et leurs désirs en organisant une « Se­ maine des cultures étrangères ». Thème commun de ce florilège* d’expos, concerts et mani­ festations diverses : « Je t’aime... de loin ». C’est que, sur l’amour à distance, nos amis déracinés des centres culturels en connaissent un rayon*. D’ailleurs ils en parlent si bien qu’on limitera la présentation de cette manifestation à la genèse de son slogan. Le reste à apprécier sur place, en 34 lieux différents de Paris. En novembre 2001, les habitants de Poz­ nan (Pologne) avaient déjà vu fleurir sur de grands panneaux publicitaires cette jolie for­ mule : « Je t’aime de loin ». Sans autre explication. Toujours est-il qu’à Poznan, l’expression fit florès*[…] : on se mit à dire « je t’aime de loin » en guise de formule d’adieu. C’est Adam Adach, peintre franco-polonais établi à Paris, qui relate cette anecdote. Il la connaît de près : le teasing publicitaire annonçait en fait une exposition qu’il coorganisait à Poznan. L’idée était de réunir des artistes vivant ou ayant vécu dans un pays étranger, donc suscep­ tibles d’avoir aimé de loin. De cette expérience, on pouvait tirer un gentil bout d’œuvre. La manifestation fut un succès. L’expo « Je t’aime de loin, 2 » est ouverte depuis quelques jours à l’Institut polonais, rue Jean-Goujon (VIIIe). Lorsque, voilà quelques mois, les instituts culturels ont cherché un thème commun pour leur deuxième « Semaine », ils ont immédia­ tement adopté ce « Je t’aime de loin » proposé par l’Institut polonais. Robert Desbiens, di­ recteur du centre culturel canadien et initiateur de la Semaine, estime que ce « Je t’aime... de loin » est plus fort. « D’abord, on distingue mieux le je t’aime, chose qu’on n’a pas l’occa­ sion de dire si souvent. Et puis le de loin vient apporter une autre dimension ». C’est souvent dans l’autre sens, croit-on savoir, que le problème se pose : lorsqu’on quitte Paris pour re­ tourner dans son pays d’origine, on y laisse bien souvent un être aimé. Bel hommage à la capitale française. La Semaine des cultures étrangères était née l’an dernier sur des bases plutôt politiques. Vingt-huit centres et instituts chargés de promouvoir la culture de leur pays à Paris avaient signé un manifeste tonique, dans lequel ils dénonçaient « la colonisa­ tion des espaces nationaux » par « la culture dite de divertissement ». En jouant la synergie, les cultures étrangères espéraient accroître leur audience. « Souvent l’étranger, on l’aime de loin. C’est-à-dire pourvu qu’il soit loin », constate Robert Desbiens. L’exil à Paris ne serait pas toujours un grand torrent d’amour. « C’est pourquoi nous disons cette année : venez nous aimer de près, nous les étrangers. » Adam Adach n’aime pas trop les trois petits points glis­ sés dans sa formule initiale. Mais il comprend. « Pour ceux qui perçoivent la distance comme une négation de l’amour, ce je t’aime de loin peut avoir un petit côté je t’aime moi non plus. » Adach, qui peint des toiles pleines d’absence, voit évidemment les choses à l’inverse. L’idée du thème lui est venue en survolant la Sibérie, retour d’une expo au Japon. Un être aimé à Paris, un désert glacé sous les ailes : il a ressenti soudain le désir d’être près, et en même temps la force de l’amour à distance. Walter Benjamin a écrit : « Comme il est plus facile d’aimer quelqu’un qui s’en va ! ».  Edouard Launet, Libération *florilège : anthologie *en connaître un rayon : être un bon connaisseur *teasing : ici, jeu de mots *faire florès : réussir *rebeloter : recommencer *se languir : s’ennuyer *rafler : prendre sans rien laisser aux autres 1. Quel est l’objectif du document ? a. ¨ Mettre en place un programme culturel. b. ¨ Expliquer les origines d’un programme culturel. c. ¨ Critiquer le contenu d’un programme culturel. 2. Quel est le but recherché par les centres culturels étrangers en organisant « la semaine des cultures étrangères » ? _________________________________________________________ 3. Qu’est-ce qui est à l’origine du thème choisi cette année par les centres culturels étran­ gers ? _____________________________________________________________________________ 4. C’est la première fois que les centres culturels étrangers réalisent ce genre d’opération. Vrai Faux ¨ ¨ Justification : __________________________________________________ 5. C’est à Paris qu’est apparu le slogan « je t’aime de loin ». Justification : __________________________________________________ Vrai ¨ Faux ¨ 6. Le thème commun de la semaine est un choix politique et militant. Justification : __________________________________________________ Vrai ¨ Faux ¨ II. Production écrite Remplacez les mots soulignés par en ou y. 1. Elle ne se passe plus de son chien. → _____________________________________________ 2. Elle n’a pas besoin des ciseaux. → ________________________________________________ ФРАНЦУЗЬКА МОВА 3. Il s’attache trop à son passé. → ___________________________________________________ 4. Ma femme a envie de vacances. → ________________________________________________ 5. Vous avez pensé à votre rendez-vous ? → __________________________________________ 6. Je m’intéresse aux événements sociaux. → ________________________________________ 7. Tu apporteras des bonbons pour Laurent. → ______________________________________ 8. Je t’accompagne à la mairie. → ___________________________________________________ Vous avez fait un voyage organisé mais ce qu’on vous avait promis à l’agence de voyages ne s’est pas réalisé. Vous vous attendiez à un hôtel de luxe et vous vous êtes retrouvé dans un hôtel médiocre ; vous deviez visiter un certain nombre de sites et vous n’avez vu que la moitié… • Vous écrivez à l’agence de voyages pour raconter tout ce qui vous est arrivé. • Vous demandez à être remboursé d’une partie du coût du voyage. III. Production orale Dans un magasin, vous avez acheté un appareil photo mais en arrivant chez vous, vous constatez qu’il ne fonctionne pas : il n’y a aucun contact électrique. Vous revenez voir le vendeur : • vous lui expliquez ce qui se passe ; • vous demandez à l’échanger. Billet 35 I. Compréhension écrite Lisez le texte et faites le devoir. Le travail a de l’avenir À en croire Chirac* et Raffarin*, les Français auraient perdu le goût du travail. Faux : il reste une valeur essentielle, même auprès des jeunes. Le coup du jour férié l’a montré. En proposant de supprimer le lundi de Pentecôte pour fi­ nancer l’aide aux personnes âgées, le gouvernement Raffarin voulait, une nouvelle fois, « réhabiliter la valeur travail ». Sur tous les tons, à chaque occasion, de l’université d’été du Medef* à celle de l’UMP*, le Premier ministre ressasse sa grande obsession : les Français seraient devenus paresseux. Durée de cotisation pour les retraites allongée, 35 heures pro­ gressivement remises en cause, le gouvernement veut remettre le pays au boulot. Chirac a aussi entonné le refrain la semaine dernière, lors de sa rentrée politique à Auxerre : « Dans notre pays (...), le travail a été dévalorisé. » Ernest-Antoine Seillière*, le patron des patrons, se félicite de la position du gouvernement : « Après des années de propagande fallacieuse sur les loisirs, vous avez sifflé la fin de la récréation. » Les 35 heures auraient-elles fait perdre aux Français le goût du travail ? « Ces affirmations sont purement idéologiques, juge Pierre Boisard, chercheur au Centre d’études pour l’emploi. Aucune étude ne conforte les suppositions du gouvernement ». Mieux : selon un rapport de l’OCDE, la productivité horaire de la France compte parmi les premières au monde, devant les États-Unis et le Japon. Soucieux de démontrer « la relative dépréciation du travail et des vertus qui y étaient traditionnellement attachées », Jean-Pierre Raffarin a commandé fin 2002 un rapport sur « la place du travail » au Conseil économique et social (CES). Tombées en juillet, les conclusions du rapport ne l’ont guère comblé : aucune trace d’une dévalorisa­ tion du travail. […] Bien au contraire : après la famille, le travail est la valeur la plus importante aux yeux des Français. Devant les amis, les loisirs et la politique. Sa place s’est même renforcée en dix ans. Mais elle a évolué. Plus question de passer quarante-deux années au turbin sans pou­ voir profiter de ses gains. On ne travaille plus parce qu’on le doit à la société ou parce que c’est l’unique moyen d’ « être quelqu’un », mais pour se réaliser. Si les 35 heures n’ont pas déprécié le travail (nul n’a jamais prouvé qu’en y passant moins de temps on aimait moins son emploi), elles ont, en revanche, ouvert une brèche dans la routine « métro-boulot-dodo ». Et modifié l’équilibre entre travail et loisir. Sonya FAURE, Libération * Chirac : ancien président de la République française * Raffarin : ancien Premier ministre du Gouvernement français * Medef : Mouvement des Entreprises de France * UMP : Union pour la Majorité Présidentielle ; parti politique de droite formé autour de J. Chirac * Seillière : Président du Medef 1. Les jeunes ont perdu le goût du travail. a. ¨ Vrai b. ¨ Faux c. ¨ On ne sait pas  2. La durée hebdomadaire des Français 35 heures. a. ¨ Vrai b. ¨ Faux c. ¨ On ne sait pas 3. « Les 35 heures ont fait perdre aux Français le goût du travail. » Ces paroles appar­tiennent à : a. ¨ Chirac b. ¨ Raffarin c. ¨ Seillière d. ¨ Boisard e. ¨ aucun de ces gens 4. Qu’est-ce qui est le plus important aux yeux des Français ? __________________________________________________________________ 5. La valeur du travail pour les dix dernières années : a. ¨ s’est évoluée b. ¨ s’est dégradée 6. Quelle valeur est la plus importante pour les Français après la famille ? __________________________________________________________________ II. Production écrite Réécrivez les phrases avec les éléments entre parenthèses. 1. À Paris, il a fait beau alors qu’à Deauville il a plu toute la journée. (par contre) 2. Nous lui avions donné des conseils, et pourtant il n’a pas passé de bonnes vacances. (malgré) 3. Il a fait du sport mais il grossit. (bien que) 4. Il fume, et pourtant c’est interdit. (alors que) 5. Elle a fait des efforts mais elle ne parle mieux le russe. (malgré) 6. Bien que nous soyons amis, nous nous voyons peu. (mais) Vous êtes journaliste et vous devez écrire pour une agence de voyages un article concernant les avancées technologiques. « Les découvertes scientifiques apportent des progrès mais aussi des risques ». • Quels sont les avantages et les inconvénients des avancées technologiques ? • Nous rendent-elles plus humains et solidaires ? III. Production orale On dit parfois qu’un bon professeur est un professeur sévère. • Qu’en pensez-vous ? • Parlez de vos études. • N’oubliez pas votre matière préférée. Billet 36 I. Compréhension écrite Lisez le texte et faites le devoir. Les problèmes des routes 8 000 morts chaque année sur les routes de France, c’est plus que partout ailleurs en Eu­ rope, c’est plus en tout cas que le nombre de décès par crime de sang. En 1973, il avait suffi de deux mesures simples, le port obligatoire de la ceinture de sécurité et une limitation de la vitesse pour épargner en très peu de temps de nombreuses vies. Depuis, plus rien ou presque. Les gouvernements successifs ont manqué de moyens ou de volonté politique, les campagnes de sensibilisation, même les plus crues, n’ont guère réussi à changer les compor­ tements, les Français se sont comme résolus à cette triste fatalité. Pourtant, depuis trente ans qu’il combat l’insécurité sur les routes, le professeur Claude Got n’en démord pas : il est possible d’enrayer l’hécatombe. Comment ? C’est ce qu’il est venu nous dire aujourd’hui. – Professeur, Jacques Chirac, l’ancien Président de la République française, a fait de la sécu­ rité routière l’un des chantiers majeurs de son second septennat, on n’a presque jamais au­ tant parlé de ce problème, est-ce que vous avez l’impression que les autorités ont vraiment décidé de faire quelque chose ? – Le début est assez bon. Le 17 septembre dernier, il y avait six ministres dans un grand … dans une grande salle à l’Empire, avec plusieurs centaines de personnes pour écouter les associations, écouter les parties prenantes, les experts, et il me semble que c’est difficile après un tel départ de ne rien faire. Il y aura des bilans, le Premier ministre a annoncé qu’il serait annuel, et puis, ce qui est encore plus intéressant, parce que des paroles j’en ai enten­ du beaucoup en 32 ans, la seule chose qui m’intéresse, c’est les passages à l’acte, et le fait qu’il n’y ait pas eu d’amnistie des fautes de conduite en France à l’occasion de l’élection présidentielle, pour moi c’est une première. – L’amnistie … – C’est un signe encourageant ? – Oui, l’amnistie faisait en gros 300 morts pour les deux dernières amnisties, pour chaque élection, il y avait un pardon assuré des fautes et les Français conduisaient comme ils esti­ ment pouvoir conduire, c’est-à-dire au-dessus de leurs moyens, et c’était extrêmement dan­ gereux. Donc ça, c’est un bon départ. Rfi magazines 1. Combien de personnes perdent la vie sur les routes de France chaque année ? a. ¨ quelques centaines. b. ¨ quelques milliers. c. ¨ plus de 10 000.  2. Quelles sont les deux mesures prises en 1973 pour réduire le nombre de tués sur les routes ? 3. Qu’ont fait les gouvernements qui ont suivi pour lutter contre l’insécurité routière ? a. ¨ Ils ont mis en place des actions dans les campagnes. b. ¨ Ils ont essayé de sensibiliser la population. c. ¨ Ils ont laissé faire la fatalité. 4. Quels ont été les effets d’une telle politique ? a. ¨ Un réel changement dans les comportements. b. ¨ Peu de changement dans les comportements. c. ¨ Aucun changement dans les comportements. 5. Quel engagement a pris le président Chirac en matière de sécurité routière ? 6. À quoi Claude Got compare-t-il l’amnistie présidentielle ? a. ¨ À une invitation au passage à l’acte. b. ¨ À un pardon assuré des fautes. c. ¨ À une faute politique. II. Production écrite Mettez les verbes entre parenthèses au subjonctif ou à l’indicatif. 1. Elle fait le ménage avant qu’ils (revenir) __________________________. 2. Depuis qu’ils (avoir) __________________________ des enfants, ils ne sortent plus. 3. Nous regardons la télévision en attendant qu’ils (finir) _________________ leurs devoirs. 4. Nous irons nous promener pendant que tu (faire) ______________ les courses. 5. Je faisais la vaisselle tandis qu’elle (coucher) _________________ les enfants. 6. Elle restait à ses côtés jusqu’à ce qu’il (s’endormir) __________________. 7. Je suis entré au moment où elle (sortir) ________________. 8. Elle se mise à pleurer dès que je lui (annoncer) _______________ la nouvelle. Vous n’avez pas apprécié l’accueil qui vous a été réservé par le personnel de l’hôtel où vous étiez. Vous écrivez une brève note à l’attention du directeur de l’établissement. III. Production orale Vos amis trouvent que vous travaillez trop. Ils vous conseillent de vous distraire davantage. Vous décidez alors de vous inscrire dans un club. Il y en a beaucoup dans votre ville : culturels (cinéma, photo, théâtre, peinture…), ludiques (échecs, billard, pétanque…) ou encore sportifs (tennis, football, escalade, basket…). • Choisissez un club. • Justifiez votre choix : quels sont vos arguments ? Billet 37 I. Compréhension écrite Lisez le texte et faites le devoir. La vulgarisation de l’histoire – Boureima Alpha Gado, vous êtes enseignant chercheur d’histoire à l’université Abdou Moumouni de Niamey. Vous vous êtes fait connaître et vous êtes connu au Niger comme l’un des champions de ce que certains appellent la vulgarisation de l’histoire. Vous qui êtes l’ani­ mateur de cet effort pour faire connaître aux Nigériens leur propre passé, la première chose qu’on peut vous demander, c’est pourquoi l’histoire vous paraît-elle être si nécessaire en tant que connaissance du passé aux hommes d’aujourd’hui, aux hommes et aux femmes d’aujourd’hui, vieux et jeunes, au Niger. – Pour répondre à votre question, j’ai la certitude que l’avenir donc de nos pays appartient à la jeunesse, j’ai la certitude que la jeunesse peut apporter des modifications profondes, des changements profonds dans la situation actuelle que nous vivons, une situation de précarité, et je suis convaincu que le développement culturel, certains diront la dimension culturelle du développement, conditionne le développement tout court. C’est pourquoi, c’est peut-être une déformation professionnelle, à travers ces publications j’essaie à chaque fois d’intéresser les jeunes, j’essaie de leur faire comprendre qu’ils doivent puiser dans le plus profond de nos racines pour alimenter leur réflexion quotidienne, pour alimenter donc leurs gestes quoti­ diens, et je suis convaincu que c’est de cette réflexion que sortira le progrès de demain. – Comment faire, puisqu’il y a beaucoup de travaux d’historiens, des choses qui sont pu­ bliées, il y a beaucoup de travaux à l’université même, les mémoires, les documents que les étudiants font, par quel axe faut-il passer pour les intéresser ? Je disais que vous avez publié beaucoup, il y a notamment un livre très très intéressant que vous avez publié donc sous le titre « Miroir du passé, grandes figures de l’histoire du Niger » : est-ce que l’approche par les grandes figures qui ont marqué l’histoire précoloniale, coloniale et contemporaine du Niger, est-ce que c’est une manière de faire, et en faisant ça, qu’est-ce que vous essayez de montrer justement aux jeunes ? – En tant que enseignant chercheur, je suis convaincu que le rôle d’un enseignant doit dé­ passer son métier traditionnel, qui consiste à venir déverser un savoir dans un amphithéâtre ou à produire des thèses ou des publications scientifiques. Je crois qu’il faut aller au-delà de ce travail qui est une exigence professionnelle pour la carrière, je crois qu’il faudrait enta­ mer la deuxième étape qui est la vulgarisation, la vulgarisation en direction des jeunes, mais la vulgarisation aussi en direction de ceux qui ne sont pas des historiens profession­ nels, de ceux qui ne sont pas des intellectuels, comme on le dit, de ceux qui ont besoin d’une littérature à leur portée pour leur permettre de comprendre ce qui se passe dans nos univer­ sités. C’est pourquoi j’ai essayé de faire trois petits livres de vulgarisation. 1. Quel est le métier de la personne interviewée ? 2. Pour quelle raison Boureima Alpha Gado est-il connu au Niger ?  3. Pour Boureima Alpha Gado, quel rôle les jeunes sont-ils amenés à jouer dans le pays ? 4. Boureima Alpha Gado est convaincu : a. o que le développement économique d’un pays permet son développement culturel. b. o que la dimension culturelle est déterminante dans le développement global d’un pays. c. o que les développements culturel et économique d’un pays sont indépendants. 5. À travers ses ouvrages, qu’est-ce que Boureima Alpha Gado veut faire comprendre aux jeunes Nigériens ? 6. Quel est le titre du livre de Boureima Alpha Gado que cite le journaliste ? II. Production écrite Complétez les phrases suivantes par ce que, si, s’, ce qui, combien, pourquoi, comment, quand. 1. Elle ne sait pas __________________ elle gagne exactement. 2. Elle me demande souvent __________________ son père est absent. 3. Je vous demande __________________ vous viendrez à Lyon : en train ou en voiture ? 4. Nous ignorons __________________ nous prendrons nos congés. 5. Elle me répond __________________ lui plaît. 6. Tu ne sais pas __________________ tu feras plus terd ? 7. Dites-moi __________________ vous ferait plaisir ? 8. Ils ne savent pas encore __________________ ils serons présents à la cérémonie. Vous venez de recevoir l’invitation par courriel. Malheureusement, vous n’êtes pas disponible. Vous refusez l’invitation, vous vous excusez et vous justifiez. III. Production orale On dit souvent que, depuis que l’on trouve des téléphones un peu partout, les gens n’écrivent plus. • Qu’en pensez-vous ? •Une communication téléphonique et une lettre remplissent-t-elle, dans toutes circonstances, les mêmes fonctions ? Billet 38 I. Compréhension écrite Lisez le texte et faites le devoir. « Le souffle du mort » Le peuple Batammariba, au Togo, s’est sédentarisé dans une région vallonnée du nord-est du pays au XVIIIe siècle. Les actuels 20 000 représentants de cette ethnie font partie depuis début juillet du Patrimoine Mondial de l’Humanité, classé comme tel sur sa liste par l’UNESCO qui reconnaît ainsi l’exceptionnel patrimoine architectural de ces bâtisseurs de takientas, ces maisons forteresses spécifiques de cette ethnie, maisons forteresses flanquées de tours et construites en terre. Mais l’Organisation pour l’Éducation, la Recherche et la Science confirme aussi avec ce classement tout l’intérêt et l’apport culturel de ces Batamma­ riba, ce peuple voyant, selon le titre d’un ouvrage à paraître le mois prochain de l’ethnologue française Dominique Sewane qui étudie et vit avec ce peuple depuis plus de 20 ans. – Les Batammariba considèrent qu’ils ne sont pas maîtres et possesseurs de leur terre mais que cette terre appartient d’abord à ceux qu’ils appellent les « maîtres du territoire », qui sont les forces souterraines avec lesquelles ils ont conclu une alliance lorsqu’ils se sont installés dans la vallée du massif de l’Atakora au nord du Bénin et du Togo, et en vertu de ce pacte, ils se sont engagés à respecter ce que nous, nous appelons des règles de protection de la nature, et ils se sont également engagés à maintenir intactes certaines parcelles à l’intérieur même du village, où ils ne construisent pas d’habitations, où ils ne cultivent pas, où ils ne coupent pas les arbres, donc à certains endroits, on a l’impression qu’on se trouve devant un monde originel. Ces zones naturelles, ces « bois sacrés », comme ils sont appelés, possèdent leur pendant au cœur même des habitations, au cœur de ces takientas, où au rez-de-chaussée une pièce, plongée en permanence dans le noir, accueille des autels dévolus à ces esprits ainsi qu’au souffle des ancêtres qui aspirent, eux aussi, au silence et à l’ombre. Le dialogue avec les anciens, avec les forces invisibles, est aussi très présent lors des rituels initiatiques ou funé­ raires des Batammariba, des rites comme autant de moments d’ouverture au savoir. – Lorsqu’on interroge un ancien sur le sens de ces rituels extrêmement compliqués, eh bien leur seule réponse est : « regarde, vois, écoute ». Pour en savoir plus sur les Batammariba et leur culture, plusieurs ouvrages de Dominique Sewane sont disponibles en librairie, notamment « Le souffle du mort » paru chez Plon. France-Info, Les trésors de l’humanité, par Olivier Emond 1. Le peuple Batammariba : a. ¨ est un peuple nomade depuis le XVIIIe siècle. b. ¨ s’est installé au nord-est du Togo. c. ¨ est originaire du nord-ouest du Togo. 2. Quel est le titre du dernier livre de Dominique Sewane ?  3. Quelle est la profession de Dominique Sewane ? a. ¨ ethnologue. b. ¨ anthropologue. c. ¨ sociologue. 4. Dans chaque takienta, il existe une pièce : a. ¨ baignée de lumière. b. ¨ totalement obscure. c. ¨ éclairée par des bougies. 5. Pour comprendre les rituels des Batammariba, il faut : a. ¨ être initié par les anciens. b. ¨ faire appel à ses propres perceptions. c. ¨ lire les ouvrages de Dominique Sewane. 6. Où se situe le massif de l’Atakora ? __________________________________________________ II. Production écrite Dites le contraire et employez le gérondif. 1. On a signé le contract sans le modifier. → ________________________________________ 2. Mireille a regardé le film sans pleurer. → ________________________________________ 3. Les petits ont joué tout l’apès-midi sans crier. → __________________________________ 4. Elle a répondu sans hésiter. → ___________________________________________________ 5. Nicolas s’endort sans écouter la radio. → __________________________________________ 6. Je regarde l’émission sans faire de commentaires. → _______________________________ 7. Alaine parle sans bégayer. → _____________________________________________________ 8. Certains sportifs courent sans s’essouffler. → _____________________________________ Vous êtes inscrit à la médiathèque depuis deux mois mais vous êtes muté et vous changez de région. Vous écrivez un courriel pour : • expliquer votre situation; • demander la résiliation et remboursement de votre inscription. III. Production orale Vos amis français vous parlent de leurs fêtes. Ils s’itéressent aux fêtes en Ukraine. Vous leur en parlez et comparez les fêtes des Français et des Ukrainiens. Billet 39 I. Compréhension écrite Lisez le texte et faites le devoir. Les auberges françaises Des bistrots sur le Plateau de Millevaches en plein hiver, ça existe. À cheval sur 3 départe­ ments : la Haute Vienne, la Creuse et la Corrèze, plusieurs dizaines de vieux bistrots tentent d’animer ce pays sévère à l’habitat dispersé, un pays où la population est plutôt vieillissante. Alors pour le faire revivre, des bénévoles ont créé en 1989 l’association « Pays sage » qui propose des animations et des rencontres variées, même des chants venus d’Europe de l’Est, comme vous pouvez l’entendre. Alain Fauriaux, son président : – Ça fait partie de l’objectif, c’est-à-dire d’aller dans des lieux où la vie est là et la vie peut se développer, se déployer. Par exemple, les auberges font partie de notre travail, on fait donc des concerts dans ces auberges pendant tout l’hiver de toutes les musiques du monde, de toutes les musiques de France et d’ailleurs. Alors, le réseau pour le moment comporte une trentaine d’auberges, pour l’hiver nous avons seize concerts dans dix-sept auberges parce qu’il y a une auberge qui s’est associée avec une autre ouais...donc voilà, ça représente ... c’est pas mal parce que ça va démarrer le ... ça démarre en décembre jusqu’au mois de mars et tous les quinze jours dans deux auberges, il y a des concerts de jazz, de ...et d’autres formes de musique, chanson française et autre. – Et sur place vous avez trouvé le relais, les gens, les personnes convaincues de faire ce genre d’animation sur ce plateau ? – Oui, il a fallu un peu de temps au début, les gens étaient sceptiques sur la possibilité de réussir quelque chose en plein cœur de l’hiver au mois de janvier-février, mais maintenant ça marche parce que...il a fallu trois auberges au départ qui disent oui on a un petit peu eu quelques problèmes au départ pour les convaincre mais ça y est, c’est parti ! Et maintenant les aubergistes sont demandeurs de ce genre d’animation chez eux, ça leur amène une clien­ tèle extrêmement diversifiée qui vient parfois de loin pour écouter des concerts, pour prendre un bon repas, il y a une émulation, ils ont envie de s’ouvrir et on sent que ça contribue mais en même temps c’est la marque que quelque chose d’optimiste est en place sur des régions si profondément rurales mais c’est des régions de caractère qui attirent des nouveaux habi­ tants aussi, sans que ça soit la foule hein, on en est très très très loin, mais ça marche bien, il y a eu des changements en quelques années. Michel Schulman, RFI, Patrimoines 1. Quel est l’objet principal du document ? a. ¨ faire la promotion d’une région rurale. b. ¨ informer sur une initiative originale. c. ¨ attirer les citadins vers la campagne. 2. L’association « Pays sage » a été créée par : a. ¨ un collectif d’élus de la région. b. ¨ un groupe de personnes volontaires et désintéressées. c. ¨ un ensemble de musiciens venus d’Europe de l’Est.  3. Citez 2 caractéristiques de la région du plateau de Millevaches. ____________________ 4. Quel genre d’animation propose-t-on ? Complétez le tableau. Type d’animation Lieu Moment Types de musique Nombre de concerts prévus Concert 5. Quelle est la mission générale de l’association « Pays sage » ? 6. Que veut dire Alain Fauriaux quand il dit « ça y est, c’est parti ! » ? II. Production écrite Écrivez les phrases en remplaçant les expressions soulignées par en : 1. J’ai besoin du vélo. →____________________________________________________________ . 2. Il parle du voyage. → ___________________________________________________________ . 3. Elle a peur des difficultés. →____________________________________________________ . 4. Nous sommes sûrs de son amitié. → _____________________________________________ . 5. Vous êtes fiers de vos succès. →___________________________________________________ . 6. Tu es surpris de cela. →_________________________________________________________ . 7. Ils viennent de la ville. → ________________________________________________________ . 8. Elles n’ont pas besoin de ce dictionnaire. → _______________________________________ . La télévision est une catastrophe du point de vue social. Vous écrivez votre point de vue à un journal pour les adolescents. III. Production orale. Vous êtes invité(e) à dîner chez de nouveaux amis. • Leur appartement est très grand mais mal arrangé, et de mauvais goût. • La table est prête mais trop décorée. • Le dîner est excellent, les plats sont beaux et bons. Faites les compliments sur chacun de ces trois éléments de la soirée. Billet 40 I. Compréhension écrite Lisez le texte et faites le devoir. Entreprises sans frontières Plus d’un millier d’ouvriers sont en train de travailler en Pologne sur l’un des plus vastes projets de réhabilitation d’Europe centrale, conduit par la société française Apsys. Il s’agit de redonner vie à une friche industrielle qui s’étend sur 27 hectares au centre de la deu­ xième ville du pays : « Lodz » prononcé à la française, « Woutch » en polonais. C’est là que se trouvent les anciennes usines textiles Poznanski, de magnifiques bâtiments en briques du 19ème siècle. Le vice président d’Apsys Jean-Yves Ebel nous dit ce que le site va devenir : – Il y a une partie neuve, qui va être la galerie commerciale, qui est un bâtiment important, d’environ 100.000 mètres carrés. Et le reste, les bâtiments en brique, on change complète­ ment les fonctions. Là, on met des cinémas, du loisir, à d’autres endroits on crée des nou­ velles fonctions commerciales, de services ou de musée. Et tous ces bâtiments vont être au­ tour d’une place qu’on a complètement aménagée et dégagée, et qui va donc redonner à la fois une nouvelle image à la ville, et ensuite une fierté aux habitants. L’ouverture de ce site baptisé « Manufaktura » est prévue pour septembre prochain. Au­ tour d’un hypermarché Géant Casino et d’un magasin de bricolage Leroy Merlin, il y aura 40 moyennes surfaces et 200 boutiques. Le marché polonais est prometteur, avec une crois­ sance d’environ 5% par an, mais difficile : – Vous avez toute la distribution européenne en Pologne donc une vraie concurrence. En­ suite c’est un marché évolutif puisque les besoins des consommateurs évoluent avec l’évolu­ tion du pouvoir d’achat. Donc ils sont très changeants. Et ils sont aussi très exigeants. Ils ne veulent pas les centres commerciaux qu’on faisait en France il y a 20 ans. Ils veulent les centres commerciaux que l’on est capable de produire aujourd’hui. 1. Vrai, faux, on ne sait pas ? Répondez en cochant la case correspondante. Selon Jean-Yves Eblé : VRAI FAUX ? le marché est prometteur, car il n’y a pas beaucoup de concur­ rence il faut savoir s’adapter à une demande qui change très vite le public est très attaché à la qualité et à la modernité de la réa­ lisation.  2. Que vont devenir les anciennes usines en briques ? a. o On va les transformer en logements. b. o On va les transformer en galerie commerciale. c. o On va les transformer en lieu d’activités commerciales mais aussi culturelles. 3. Au milieu des différents bâtiments, il y aura : a. o une tour. b. o une grande place. c. o un grand jardin. 4. Ces travaux ont une grande importance pour l’ensemble de la ville et pour ses habitants : a. o Vrai b. o Faux c. o On ne sait pas 5. Quelle est la date d’ouverture du site ? __________________________________ 6. Le but de ces travaux est : a. o la construction de bâtiments industriels dans la ville de Lodz. b. o la construction d’un centre commercial aux environs de Lodz. c. o la rénovation du centre-ville de Lodz. II. Production écrite Répondez aux questions en employant le pronom y :
1. Tu vas à la campagne ? – Oui, ___________________________________________________ .
2. Vous allez au bureau de voyage ? – Oui, __________________________________________ .
3. Il est à l’école ? – Oui, ___________________________________________________________ .
4. On va au stade ? – D’accord, _____________________________________________________ .
5. Tu iras au bord de la mer ? – Oui, ________________________________________________ .
6. Elle est au supermarché ? – Oui, ________________________________________________ .
7. Vous habitez en ville ? – Oui, ____________________________________________________ .
8. Il va souvent au cinéma ? – Oui, _________________________________________________ .

Vous faites partie d’une association qui a pour objectif de défendre une cause qui
vous est chère. Vous écrivez à un courrier des lecteurs pour :
• présenter votre association ;
• donner envie aux lecteurs de soutenir votre cause et éventuellement d’adhérer à
votre association.
Vous écrirez un texte construit et cohérent sur ce sujet.

III. Production orale
Votre professeur vous a interdit d’apporter votre portable en classe.
• Vous n’êtes pas d’accord.
• Motivez votre avis avec quatre ou cinq raisons.
C’est l’examinateur qui jouera le rôle de votre professeur.

Billet 41
I. Compréhension écrite
Lisez le texte et faites le devoir.

Un marcheur au fond de l’eau
La découverte du fossile* d’un poisson vieux de 370 millions d’années doté d’un humérus*
pourrait compléter les théories sur les premières espèces terrestres.
Les poissons avaient peut-être des bras... ou des jambes. C’est en tout cas l’annonce que
vient de faire Neil Shubin, paléontologiste* à l’université de Chicago, après la découverte
d’un fossile de poisson qui possédait un humérus, c’est-à-dire l’os du bras.
Âgé de 370 millions d’années (période dite du Dévonien), ce poisson, long d’un soixantaine
de centimètres, avait été découvert dans une rivière en Pennsylvanie (États-Unis) en 1993
mais personne ne s’était intéressé à lui et il pourrait être encore dans les cartons de l’uni­
versité, mais un préparateur a eu l’idée d’essayer d’en dégager le squelette.
C’est à ce moment-là qu’il a eu la surprise de découvrir l’étrange membre postérieur du
poisson. Il venait de mettre en évidence le premier bras… de poisson !
Or, un poisson qui a des bras ou des jambes (la différence à ce stade est encore minime) c’est
un poisson qui marche ! Et un poisson qui marche, c’est un poisson qui peut sortir de l’eau.
On croyait pourtant jusqu’à maintenant que l’apparition des pattes coïncidait avec celle des
premiers vertébrés quelques dizaines de millions d’années plus tard, mais cette découverte
permet de penser que ce sont les poissons qui ont les premiers essayé de sortir du milieu
aquatique.
Cet animal a-t-il réussi à marcher sur la terre ferme ? Ce n’est pas prouvé mais selon le
professeur Shubin il était capable de marcher au fond de l’eau, de nager vers la surface, de
sortir la tête hors de l’eau pour regarder le paysage mais pas de se déplacer au bord des ri­
vières dans lesquelles il habitait. En effet, la forme de ce bras ne lui permettait sans doute
pas des déplacements d’avant en arrière, indispensables pour un déplacement terrestre.
La découverte de cet ancêtre, véritable chaînon manquant qui ressemblait plus à une gre­
nouille qu’à un chimpanzé, constitue une révolution sur nos connaissances en paléontolo­
gie ; elle semble valider une théorie contestée depuis plus de vingt ans et nous permettra
peut-être de comprendre cette étape encore bien mystérieuse de l’évolution de la vie même
si de nombreux scientifiques continuent d’affirmer que le développement de membres serait
distinct de la colonisation de la terre ferme.
D’après Marion Festraëts L’Express
*Humérus : os allant de l’épaule au coude.
*Fossile : animal ou végétal ayant vécu il y a très longtemps retrouvé pétrifié dans la roche.
*Paléontologiste : spécialiste des êtres vivants ayant existé au cours des temps géologiques.

1. Dans le journal, cet article doit être classé dans :
a. o la rubrique « Culture » .
b. o la rubrique « Economie » .
c. o la rubrique « Sciences » .
d. o la rubrique « Société » .

2. Cet article porte sur :
a. o l’élevage des poissons.
b. o l’évolution animale.
c. o la géologie des États-Unis.

3. Les scientifiques viennent de découvrir :
a. o un fossile de poisson qui avait des os.
b. o un poisson vivant qui a des os.
c. o un fossile de vertébré qui ressemble à un poisson.

4. Cette découverte permettra de comprendre :
a. o l’évolution du chimpanzé à la grenouille.
b. o l’évolution du poisson aux premiers vertébrés.
c. o l’évolution du végétal à l’animal.

5. Cet animal était capable de :
a. o se déplacer en arrière.
b. o marcher au fond de l’eau.
c. o marcher sur la terre.

6. Cet animal a-t-il colonisé la terre ?
a. o Oui
b. o Non
Justifiez votre réponse en citant un passage du texte. _________________________________

II. Production écrite
Reconstituez les phrases à la voix passive.
1. Des millions de gens ont vu les films de Spielberg. - ont / Les films de Spielberg / été /
des millions de gens / vus / par. → ______________________________________________________
2. Mes copains ont envoyé ces courriels. - mes copains / ont / Ces courriels / envoyés / par
/ été. → _______________________________________________________________________________
3. Cent millions de personnes parlent le français. - par / est / Le français / parlé / cent
millions de personnes. → ______________________________________________________________

4. Le professeur explique les mots nouveaux. - sont / le professeur / Les mots nouveaux /
par / expliqués. → _____________________________________________________________________
5. On a fondé cette revue il y a dix ans. - fondée / a / il y a / Cette revue / été / dix ans. →
___________________________________________________________________________________
6. Les journalistes ukrainiens ont réalisé ce reportage. – a / les journalistes ukrainiens /
par / été / Ce reportage / réalisé. → _____________________________________________________
Vous avez lu un livre. Vous l’avez beaucoup aimé (ou pas aimé du tout).
Écrivez un commentaire pour donner votre opinion.

III. Production orale
• Que pensez-vous des régimes ?
• Est-ce que vous en suivez ou avez suivi ?
• En connaissez-vous les risques ?

Billet 42
I. Compréhension écrite
Lisez le texte et faites le devoir.

Vingt langues pour l’Europe
Le régime linguistique de l’Union européenne repose bien sur un principe d’égalité entre les
langues des États membres. Les institutions devraient donc toutes fonctionner avec onze
langues. Mais le principe d’égalité est impossible à appliquer en permanence. Le calcul est
simple, une réunion avec onze langues nécessite la présence de trente-trois interprètes, trois
par langue et par cabine. Ils se relaient toutes les demi-heures. Et il se tient chaque jour une
cinquantaine de réunions au sein des institutions. « Cela correspondrait environ à 1 600
interprétations par jour. Or nous ne comptons que 450 fonctionnaires plus 1 400 intervenants
extérieurs pour les langues européennes. Cela nous permet de fournir entre 700 et 800 inter­
prètes par jour ».
Augmenter le nombre de salariés ? Impossible. Déjà, parce qu’il y aurait un problème de
formation : il n’existe que 5 000 interprètes de conférence dans le monde. Ensuite, parce que
cela reviendrait trop cher. Actuellement, traductions de textes et interprétations orales re­
présentent 13 % du budget de fonctionnement des institutions. Du coup, les interprètes
s’adaptent. « Depuis des années, nous avons une analyse des besoins réels, et il n’est pas né­
cessaire d’avoir toutes les langues partout ». Une réunion comme le Conseil des ministres,
où les enjeux sont aussi politiques, implique forcément la présence des onze langues. En re­
vanche, un groupe de travail qui réunit des diplomates pourra s’effectuer sans interprètes,
les intervenants ayant au moins une langue en commun.
Entre ces deux extrêmes, les conférences qui se déroulent en anglais ou en français sont
majoritaires, à plus de 90 %. « La Commission européenne a défini trois langues de travail :
l’anglais, le français et, dans une moindre mesure, l’allemand ».
De même, la production de documents se fait en anglais à presque 60 %. Cette tendance se
retrouve parfois à un niveau élevé : les négociations avec les pays de l’Est en vue de 
l’élargis­sement se sont déroulées, elles aussi, en anglais.
Tout un symbole. Car l’élargissement, avec ses dix nouveaux pays, accentuera la charge du
multilinguisme. D’au moins neuf langues. « Un véritable mur » auquel se heurte déjà le
service interprétation.
La Voix du Nord, S. Lefèvre

1. Quelles sont les trois langues définies par l’Union européenne ?

2. Est-ce qu’il est nécessaire d’avoir toutes les langues européennes partout ?

3. Le régime linguistique de l’Union européenne repose sur le principe de :
a. o fraternité
b. o égalité
c. o liberté

4. L’allemand est dans une grande mesure la langue de travail des conférences européenne.
a. o Vrai b. o Faux c. o On ne sait pas

5. En quelle langue se fait la plupart des documents ?

6. On va augmenter la quantité des interprètes.
a. o Vrai b. o Faux c. o On ne sait pas

II. Production écrite
Conjuguez le verbe entre parenthèses à la forme passive au temps indiqué.
1. Les élèves (être réprimandé, le passé composé) ______________ par leur professeur de
français.
2. Cette enseignante (être aimé, le présent) ______________________________ de ses élèves.
3. Marie (être aperçu, le passé composé) ______________________________ près du parc.
4. Mes temps libres (être occupé, l’imparfait) ____________________________ par la lecture.
5. La vérité (être su, l’imparfait) ______________________________ par tout le monde.
6. Ces articles (être apprécié, le passé composé) ________________________ par les lecteurs.
7. Cet événement (être annoncé, le présent) _______________________ par tous les journaux.
8. Les touristes (être attiré, le présent) ______________________________ par les musées.
Vous êtes lecteur /lectrice d’un magazine français qui propose une rubrique intitulée 
Qu’est-ce qu’un ami ? » . Vous décidez d’y faire publier vos reflections et témoignage :
• presentez-vous,
• donnez votre définition de l’amitié,
• décrivez votre meilleur ami et évoquez l’événement qui vous en a convaincu.

III. Production orale
Vous présentez à votre ami(e) le dernier livre que vous venez de lire.
• Vous lui racontez brièvement le sujet.
• Vous lui présentez ce qui vous a plu et déplu.

Billet 43
I. Compréhension écrite
Lisez le texte et faites le devoir.

« J’ÉTAIS TERRORISÉE »
Sophie, 31 ans, a choisi de mettre son deuxième enfant au monde dans une clinique privée
du XVIIe arrondissement. La naissance de sa fille aînée, dans ce même établissement, lui
ayant laissé de bons souvenirs, elle a choisi de conserver son obstétricien et son anesthé­
siste. Sa seconde petite fille est née le 2 juillet dernier et, depuis, Sophie a mal au dos. Une
douleur violente à en pleurer, léguée en héritage d’un accouchement qui aurait dû se dérou­
ler sans histoire : « Je suis arrivée à la clinique à 6 h 30 du matin, avec des contractions
toutes les cinq minutes. » Et dix jours en avance sur le programme.
L’obstétricien appelé en urgence, l’examine et affirme que la naissance aura lieu en fin de
matinée. « Il est reparti, et l’anesthésiste a pratiqué la péridurale. Malgré l’injection, les
contractions étaient très douloureuses. Je sentais que le travail se faisait très vite. » La
sage-femme s’affole, demande à Sophie de ne pas pousser, se met à hurler pour appeler l’ac­
coucheur. «J’avais l’impression que ça allait très mal, qu’il y avait un grand problème.
J’étais terrorisée. »
L’obstétricien arrive dans la panique générale et ordonne à la sage-femme de délivrer l’en­
fant. Le bébé va très bien. Plus tard, Sophie demande des explications à l’accoucheur sur la
conduite de la sage-femme. Il répond qu’elle l’a attendu «par courtoisie » . Traduction : pour
qu’il touche ses honoraires… Dès le lendemain, Sophie ressent de violents élancements dans
le dos. On lui a administré de légers calmants, qui ne lui font aucun effet. De retour chez
elle, la douleur empire. Sophie rappelle la clinique : on lui dit que « ça va passer ». Tétanisée
par la souffrance, incapable de s’occuper de ses enfants, Sophie s’assomme de calmants et
prend son mal en patience. Au bout de quinze jours, l’anesthésiste de la clinique l’envoie
consulter un confrère sans même prendre la peine de l’examiner. Le traitement ne lui fait
aucun effet, et elle finit par se tourner vers un autre praticien qui la soulage momentané­
ment. Mais, au mois d’août, la douleur se réveille, intolérable. Sophie est hospitalisée en
urgence : elle reste dix jours sous perfusion d’antiinflammatoires. Ce sont l’angoisse, la
souffrance et l’effort de retenir le bébé durant l’accouchement qui ont provoqué chez Sophie
cette sérieuse dorsalgie intercostale. Curieusement, la clinique n’a jamais envoyé sa facture
à la jeune femme. L’obstétricien et l’anesthésiste, quant à eux, lui ont seulement fait payer
le tarif de base…
Marion Festraels

1. Pour la naissance de son deuxième enfant, Sophie :
a. o Décide de faire autrement et, donc, d’accoucher dans une clinique privée.
b. o Décide de se mettre dans les mêmes mains.
c. o Voit se reproduire le même problème; son mal au dos.

2. La douleur dont souffre Sophie :
a. o Lui provoque des pleurs violents.
b. o Lui vient en héritage familial.
c. o A pour origine un accouchement, en principe, ordinaire.

3. Au moment de l’accouchement :
a. o Sophie ressent que l’injection péridurale lui provoque des contractions douloureuses.
b. o La sage-femme, à un moment donné, est prise de panique.
c. o L’obstétricien aussi est pris de panique.

4. Une fois tout passé :
a. o Sophie a ses doutes sur le comportement de la sage-femme.
b. o Sophie apprend que la courtoisie occupe une place importante dans un accouche ment.
c o Sophie commence à sentir de fortes douleurs dès son retour à la maison.

5. Finalement on apprend que :
a. o L’errance d’un médecin à l’autre a aggravé la souffrance de Sophie.
b. o Durant l’accouchement, Sophie aurait dû retenir son bébé sans faire aucun effort.
c. o La clinique, aussi bien que l’obstétricien et l’anesthésiste, auraient assumé leur
responsabilité.

II. Production écrite
Mettez les verbes entre parenthèses au futur simple :
1. Nous ________________________ (recevoir) les meilleures notes.
2. Je ________________________ (savoir) faire la cuisine.
3. Vous ________________________ (pouvoir) finir votre travail à temps ?
4. Tu ________________________ (envoyer) une lettre de félicitation à Marie ?
5. Ils ________________________ (faire) un voyage à travers toute la France.
6. Nous ________________________ (prendre) le bus pour aller à l’école.
7. On ________________________ (devoir) prendre rapidement une décision.
8. Elles ________________________ (aller) au cirque demain.

Pendant votre séjour en France, vous écrivez dans votre journal tout ce que vous
faites dans la journée pour le raconter à votre professeur de français. Vous décrivez la ville,
les personnes rencontrées et vous présentez deux spécialités du pays.
III. Production orale
Racontez un film dont vous vous souvenez bien : votre film préféré ou un film qui
vous a marqué(e). Dites quelles impressions vous avez éprouvées en le regardant.
Expliquez pourquoi vous l’aimez ou pourquoi il vous a marqué.

Billet 44
I. Compréhension écrite
Lisez le texte et faites le devoir.

Les Bureaux des temps
C’est quoi exactement ?
Savez-vous que vous pouvez assister à ces réunions d’échanges et de concertation organisées
par vos élus dans votre quartier ?
Vous pouvez ainsi faire d’expérience d’une démocratie participative rassemblant les habi­
tants d’une même ville, les responsables des services publics et privés.
Ensemble, imaginons des solutions pour mieux profiter de notre temps et faciliter votre vie
quotidienne.
Qui est concerné ?
Non seulement tous ceux et celles qui vivent et travaillent à Villeneuve, mais nos amis tou­
ristes de passage. Vous êtes seule, vous travaillez le soir et vous ne savez pas comment faire
gardez votre enfant ? Vous êtes âgée et vous aimerier avoir de l’aide pour faire vos courses ?
Vous habitez dans un quartier où il y a peu de transports en commun adrès 21h ?... Tous
ensemble inventons un mode de vie solidaire. Groupons-nous pour résoudre nos problèmes.
Pourquoi ces Bureaux des temps ?
L’objectif est d’adapter votre ville à votre propre rythme, de vous proposer de nouvaeux ser­
vices utiles pour tous. C’est à vous de faire des suggestions dans tous les domaines (éduca­
tion, commerce, culture, transports, sécurité...).
Ensemble, nous créerons un lien social plus fort et améliorerons votre qualité de vie. Depuis
plus de 10 ans, dans d’autres villes de France et d’Europe, des Bureaux de temps ont été mis
en place avec succès.
Comment ça marche ?
Quartier par quartier, on étudie vos besoins et vos attentes.
Vos élus organisent des réunions publiques. Vous pouvez y participer. On met ensuite en
commun toutes les demandes d’aménagement pour les satisfaire.

1. Ce document est :
a. o une publicité pour un produit
b. o une brochure d’information
c. o une invitation

2. Donnez une définition précise des « Bureaux des temps . »

3. Les « Bureaux des temps » sont seulement pour les personnes sans emploi.
a. o Vrai b. o Faux
c. o On ne sait pas

4. Les « Bureaux des temps » sont seulement pour les personnes qui travaillent.
a. o Vrai b. o Faux c. o On ne sait pas

5. Les « Bureaux des temps » sont seulement pour les personnes âgées.
a. o Vrai b. o Faux c. o On ne sait pas

6. Les « Bureaux des temps » sont seulement pour tout le monde.
a. o Vrai b. o Faux c. o On ne sait pas

7. Les « élus » sont les personnes choisies par le maire de la ville.
a. o Vrai b. o Faux c. o On ne sait pas

8. Les « élus » sont les personnes employées par la mairie.
a. o Vrai
bo Faux
c. o On ne sait pas

II. Production écrite
Cochez le verbe au passé simple.
1. Pour venir à Paris, nous … l’avion.
a) o prendrons
b) o avons pris
c) o prîmes
2. Les enfants … ouvrir la boîte de chocolats.
a) o voulaient
b) o voulurent
c) o veulent
3. Cet acteur … très célèbre dans les années 90.
a) o fut
b) o était
c) o a été
4. Nous … la rédaction de l’article très tard.
a) o finirons
b) o avons fini
c) o finîmes
5. Tu … de la bonne manière !
a) o agissais
b) o agis
c) oagirai
6. Elle … honte de sa question.
a) o a
b) o avait
c) oeut
7. Je … la lettre plusieurs fois.
a) o lis
b) o lirai
c) o lus
8. Ils … beaucoup de fautes.
a) o feront
b) o firent
c) oont fait
Vous louez un appartement en France. Vous allez chez votre propriétaire pour lui
remettre le tchèque de votre loyer et lui demander de bien vouloir attendre quelques jours pour 
le déposer à sa banque. Vous voulez lui rappeler qu’il a promis de vous envoyer un plombier 
pour un problème de robinet qui fuit dans la salle de bains. Mais il n’y a personne au moment 
où vous passez chez lui. Vous décidez de lui laisser un message.

III. Production orale
Donnez quelques conseils à des amis qui veulent venir découvrir l’Ukraine.
• Mode de transport
• Nourriture
• Comportement
• Climat

Billet 45
I. Compréhension écrite
Lisez le texte et faites le devoir.

Le commerce équitable
De plus en plus de consommateurs se disent prêts à boycotter les produits fabriqués dans les
usines où les enfants sont exploités, où les droits de travailleurs ne sont pas respectés, où la
production détruit l’équilibre écologique, jugeant qu’il est immoral de favoriser ce type de
commerce. D’autre part, 76 % des Français déclarent qu’ils accepteraient de payer plus cher
un produit importé d’un pays pauvre s’ils étaient sûrs que les travailleurs ont perçu une
juste rémunération. Cela signifie-t-il que le prix et la qualité ne sont plus les seuls critères
qui déterminent le choix du client ?
Le « commerce éthique », appelé aussi « commerce équitable », est-il une mode passagère ou
une réelle prise de concsience de la responsabilité morale du consommateur ? Ce type de
commerce arrivera-t-il à se développer dans un monde souvent dominé par la loi du plus fort ?
C’est le pari que fait l’association Artisans du Monde, depuis 1981, en laçant des campagnes
d’information dont objectif est de militer pour un changement dans les règles et les pra­
tiques du commerce international. Son réseau d’une centaine de magasins distribue des
produits artisanaux et alimentaires venant de pays ou de régions défavorisées et permet à
des dizaines de milliers de paysans et d’artisans de vivre dignement de leur travail.
Le commerce équitable est donc partenariat commercial basé sur le dialogue, la transpa­
rence et le respect, entre un producteur – généralement des petites entreprises familiales ou
des ateliers de villages – et un acheteur qui propose un prix garanti, quelles que soient les
fluctuations du marché. Les produits équitables, grâce à des circuits de distribution plus
courts, restent d’un prix abordable.
Aujourd’hui, ils commencent à gagner des grandes surfaces. Le consommateur, par son choix,
va ainsi transformer son pouvoir d’achat en pouvoir d’agir et devenir un « consommacteur ».
ФРАНЦУЗЬКА МОВА

1. La majorité des Français boycottent les produits importés des pays pauvres.
a. o Vrai b. o Faux c. o On ne sait pas

2. La majorité des Français veulent qu’on paye correctement les producteurs.
a. o Vrai b. o Faux c. o On ne sait pas

3. La majorité des Français choisissent les produits les moins chers.
a. o Vrai b. o Faux c. o On ne sait pas

4. Un artisan :
a. o est un travailleur indépendant.
b. o crée des œuvres d’art.
c. o travaille de ses mains.
d. o fait un travail intellectuel.
e. o travaille pour une grande entreprise.

5. D’où viennent les produits « équitables » ?

6. Pourquoi les consommateurs achètent-ils ces produits ?

7. Quelles garanties le commerce équitable apporte-t-il au producteurs ?

8. Que pensez-vous de cette nouvelle forme de commerce ?

II. Production écrite
Cochez le pronom indéfini convenable.
1. Si … me téléphone, dites que je suis occupé.
a) o quelqu’un
b) o quelque chose
c) o personne
d) o rien
2. Je n’ai rencontré … .
a) o quelqu’un
c) o personne
d) o rien
3. Pour … au monde je ne voudrais être à sa place.
a) o quelqu’un
b) o quelque chose
c) o personne
d) o rien
4. Tu cherches … ? – Oui, je cherche mon livre.
a) o quelqu’un
b) o quelque chose
c) o personne
d) o rien
5. Vous attendez … ? – Oui, j’attends mon ami.
a) o quelqu’un
b) o quelque chose
c) o personne
d) o rien
6. Il n’a … expliqué.
a) o quelqu’un
c) o personne
d) o rien
b) o quelque chose
b) o quelque chose
France Gazette, un magazine sur Internet, tient une rubrique « Ces femmes qui ont
changé l’Histoire ». Vous souhaitez faire connaître à d’autres internautes une femme
célèbre de votre pays. Vous présentez cette personne et vous expliquez ce qu’elle
a accompli d’important pour mériter sa place dans la rubrique du magazine.

III. Production orale
Aujourd’hui, la télévision, Internet, les cassettes et disques compacts prennent de
plus en plus de place face à la lecture. En cette nouvelle ère, le livre, tel qu’on le
connaît, a-t-il toujours son importance ? Quel est son avenir ?

Billet 46
I. Compréhension écrite
Lisez le texte et faites le devoir.
Du rap contre la violence
Comme elles avaient décidé de ne plus se taire, de dénoncer les insultes, les coups, les humi­
liations, comme ils en avaient assez de l’image négative des caїds de banlieue, il fallait qu’ils
trouvent une voie pour marcher ensemble. D’une seule voix, sur une musique percutante et
incisive, ils ont décidé de dénoncer une injustice : la violence infligée aux femmes des cités.
Ils sont une dizaine, tous élèves de deux lycées professionnels d’Évry, dans la région pari­
sienne. Pour la bonne cause, ils ont écrit 13 chansons de rap compilées sur CD dont les béné­
fices seront reversés à l’association « Femmes solidaires ». Ils vivent dans des quartiers
connus pour les affrontements entre bandes rivales. Les filles n’osent parfois plus sortir de
chez elles à cause des agressions verbales et physiques dont elles sont victimes quotidionne­
ment. De jeunes sexistes, sous prétexte de traditions, veulent les renvoyer dans l’espace fa­
milial et se réserver l’espace public. Mais Schérazade, Cécile, Ben, Thierry veulent montrer
que tous les mecs ne tolèrent pas que les filles soient maltraitées, ni même insultées.
Tout a commencé après les attentats du 11 septembre. Ben, un éducateur, décide de créer un
atelier « Rap » : l’écriture est l’occasion pour chacun de raconter ses expériences, d’exprimer
ses espoirs ou ses angoisses. C’est alors que les filles, qui avaient l’habitude de croiser les
garçons dans la cité dans un climat de peur, de tension et de méfiance, découvrent que beau­
coup n’approuvent pas le comportement agressif des machos du quartier. « Cela nous a vrai­
ment fait chaud au cœur qu’ils nous comprennent », disent Cécile et Schérazade. Certains
même n’hésitent pas à se remettre en question. « C’est pas avec la haine qu’on prouve sa
virilité », scandent-ils dans une de leurs chansons, « Femmes dans l’ombre ». Car ce qui
avait commencé comme un atelier d’écriture devient une grande aventure. La région Ile-deFrance 
leur accorde 2 300 euros d’aide pour que le projet du CD voie le jour et la ville d’Évry
prête ses locaux et du matériel technique pour le mixage.
La réussite de ces jeunes, décidés à se battre contre le sexisme et les violences conjugales,
rejoint d’autres initiatives : la longue marche des femmes des quartiers avaient déjà réuni,
du 1er février au 8 mars, des centaines de jeunes filles et de femmes qui ont traversé 23 villes
de France pour affirmer leur volonté de se battre contre les ghettos et pour l’égalité entre les
sexes.
Le Journal du dimanche

1. De quelle violence parle-t-on ?
a. o la violence de la population contre les jeunes
b. o la violence des parents contre les jeunes
c. o la violence des garçons contre les filles
d. o la violence de la population contre les immigrés
e. o la violence des hommes contre les femmes

2. Où habitent ces jeunes ?

3. Qu’ont-ils décidé de faire ?

4. Expliquez en détail les raisons qui les on poussé à agir ?

5. Ont-ils été aidé ?

6. Quels sont leurs objectifs ?

II. Production écrite
Choisissez la bonne forme des verbes.
1. Quand Mireille (était / a été) petite, les Belleau (allaient / sont allés) très souvent en
Bretagne.
2. Nous (faisions / avons fait) de la voile hier parce qu’il (faisait / a fait) du vent.
3. Autrefois, nous (passions / avons passé) les vacances en Italie, mais cette année-ci nous
(allions / sommes allés) en Grèce.
4. Quand je (rentrais / suis rentré) chez moi, la radio (marchait / a marché) à pleine puis­
sance.
5. Quand elle (partait / est partie), il (pleuvait / a plu) déjà.
6. Nous (faisions / avons fait) nos devoirs quand maman (rentrait / est rentrée) à la maison.
• Vous avez un comportement écolo ?
• Vous utilisez le vélo à la place de la voiture ?
• Vous faites le tri des ordures ?
• Vous respectez les animaux et les plantes ?
• Vous ne gaspillez pas l’eau inutilement ?
Décrivez votre comportement quotidien.

III. Production orale
Vos amis français vous parlent de leurs fêtes d’hiver. Ils s’itéressent aux fêtes
d’hiver en Ukraine. Vous leur en parlez et comparez les fêtes des Français et des
Ukrainiens.

Billet 47
I. Compréhension écrite
Lisez le texte et faites le devoir.

AIR FRANCE
Le Billet Électronique
1. Le Billet Électronique, simplifiez-vous la vie avec le billet... sans billet !
C’est un titre de transport disponible sur l’ensemble des vols Métropole, sur toutes les lignes
Amériques Nord et Sud, les principales lignes vers l’Europe, l’Asie et les Caraїbes. Il est en
cours de déploiement sur les lignes Afrique et Moyen-Orient.
Le Billet Électronique Air France sera progressivement disponible sur les vols opérés par
nos partenaires.
2. Avec Air France, facilitez-vous la vie !
Vous pouvez réserver votre Billet Électronique auprès de votre agence de voyage habituelle
ou auprès d’Air France. Il suffit pour cela de donner en référence le numéro d’un identifiant
de votre choix (carte bancaire, carte de fidélisation Air France...). Un Mémo voyage vous
sera remis ou envoyé par e-mail ou fax. Il reprendra les informations importantes de votre
voyage comme les horaires des vols, les terminaux de départ, les heures limites d’enregistre­
ment, les franchises bagages, etc.
3. Vous pouvez changer d’avis jusqu’au dernier moment
Au départ de France, sur un simple coup de fil à votre agence Air France, votre agence ou
au 0 820 320 320 (0,12 € ttc/mn) vous pouvez modifier ou vous faire rembourser votre Billet
Électronique et ce, jusqu’au dernier moment (sous réserve des conditions tari­faires) ; inutile
de vous déplacer.
4. Vous n’avez aucun risque de le perdre ou l’oublier
Votre Billet Électronique est créé et mémorisé par Air France dans une base de données
spécifique. C’est pour vous l’assurance de voyager sans risque de perte ou d’oubli de votre
billet. Vous gagnez du temps à l’aéroport en vous présentant directement au comptoir d’en­
registrement.
5. Au départ des principaux aéroports en France et en Europe, lorsque vous
voyagez sans bagage :
– gagnez du temps à l’aéroport en communiquant dès la réservation les références d’un iden­
tifiant magnétique (carte bancaire, carte de fidélisation Air France) ;
– à l’aéroport, enregistrez-vous en moins d’une minute grâce aux Bornes Libre-Service, ac­
tuellement disponibles dans les principaux aéroports français et en cours de déploiement en
Europe ;
– laissez-vous guider par les indications et votre carte d’accès à bord « code-barres » sera
éditée très rapidement.
Bon voyage !

1. De quel type de document s’agit-il ?
a. o Un billet d’avion
b. o Un article de journal
c. o Une brochure d’information
d. o Un sommaire

2. Par qui a-t-il été publié ?
a. o Une compagnie d’assurances
b. o Une école de langue
c. o Une compagnie aérienne
d. o Une agence de voyages

3. Quel est son nom ?

4. De quoi est-il question dans ce document ?

5. Recherchez dans quelle partie du document se trouvent les informations suivantes. Sou­
lignez-les dans le texte et relevez le numéro du paragraphe.
a) Le billet est enregistré par Air France. № ___________
b) Il est toujours possible de faire changer son billet. № ___________
c) Quand vous voyagez avec peu de choses, vous pouvez faire
votre enregistrement très vite.
№ ___________
d) Vous trouvez dans ce document les informations sur
l’assurance des bagages. № ___________
e) Vous ne pouvez pas perdre votre billet. № ___________

II. Production écrite
Complétez les phrases suivantes par les pronoms me, te, nous, vous, se, lui ou leur.
1. J’ai rencontré mon frère et je ___________ ai dit que je serais absent à Noёl.
2. Charles va passer à la maison ; j’espère qu’il ______ rapportera mes affaires.
3. Olivier a laissé un message pour toi ; il ___________ verra mardi.
4. Vous avez vu Bellamy de Chabrol ; le film ______________ a plu ?
5. Il a appelé les pompiers et _____________ a demandé de venir d’urgence.

6. Il a tendu sa main vers elle et ________________ dit au revoir.
Vous avez lu une excellente critique de cinéma sur un site Internet. Sur les conseils
de ce site, vous allez au cinéma et vous revenez très déçu par le film.
Vous écrivez un courriel au site Internet pour :
• vous plaindre de la critique ;
• demander le remboursement de votre ticket de cinéma.

III. Production orale
Dimanche dernier vous avez fait une bonne promenade à ski.
Imaginez un dialogue avec votre ami qui a passé le dimanche en ville.
Parlez-lui des beaux paysages d’hiver que vous avez vus dans la forêt.

Billet 48
I. Compréhension écrite
Lisez le texte et faites le devoir.

« Oui à la Planète »
c’est le 30 mai au Sénat
Les Jeunes s’engagent et agissent pour leur Planète Sous le Haut Patronage de Christian
Poncelet, Président du Sénat Avec l’association Planète Avenir, créée par Marika Prinçay
Les jeunes ouvrent la semaine de développement durable, et font vivre une démarche origi­
nale et très concrète d’éducation à la planète.
Fondée sur l’acquisition d’une éthique et d’une culture ancrées dans la réalité, la Démarche
Planète Avenir met en œuvre trois pôles d’actions :
• l’appropriation d’un texte fédérateur,
• l’analyse des pratiques professionnelles de protection de l’environnement,
• la découverte des écrits fondateurs et des échanges avec leurs auteurs.
À partir de 14 h, le lundi 30 mai au Sénat, les jeunes de 10 à 16 ans sont aux manettes.
– 14 heures : Jeunes/auteurs – « Rencontres pour la Planète » .
Échanges préparés avec les auteurs fondateurs du développement durable.
– 15 heures 30 : Jeunes/actions concrètes – Cérémonie de remise des « Planète Avenir ».
Présidée par Robert Badinter, sénateur, et Maxence Perrin, 10 ans, acteur.
Animée par Bernard de la Villardière et François Pécheux.
Les « Planète Avenir » récompensent, après étude de cas par un jury composé de jeunes, des
actions concrètes en faveur de la planète.
Placés sous l’égide de Dominique Bourg et de personnalités scientifiques, les
« Planète Avenir » sont réalisés avec la collaboration de la Ligue de l’enseignement.
Mention spéciale : Planète Avenir « Conscience » d’honneur remis à Jacques Perrin pour
son œuvre en faveur de la planète.
Jeunes/éco citoyenneté « Promesses pour la Planète » : Conscience – Responsabilité – Enga­
gement – Refus – Partage.
Lancement de la campagne nationale d’appropriation de ce texte pédagogique, socle indis­
pensable d’une éthique commune et base pour l’acquisition de comportements responsables.

1. Que sait-on de Planète Avenir ?
a. C’est une association. 
b. Le Sénat en est l’un des créateurs. 
c. Le public visé est principalement un
public jeune. 
d. Elle s’intéresse à l’écologie.
Vrai Faux
o
o
o
o
o
o
On ne sait pas
o
o
o
o
o
o
2. Quand et où débute cette semaine de développement durable ?

3. Quelles conditions faut-il respecter pour faire partie de Planète Avenir ?

4. Quelle est la profession de :

a. Maxence Perrin ? _______________________________________________________
b. Bernard de la Villardière ? ____________________________________________
c. François Pécheux ? _____________________________________________________

5. Quel est l’objet de Planète Avenir ?
a. o Sensibiliser les personnalités à son combat.
b. o Sensibiliser les fondateurs du développement durable à son combat.
c. o Sensibiliser les jeunes à son combat.

II. Production écrite
Complétez les phrases avec qui, que, dont.
1. J’ai un ami aime faire du ski.
2. C’est un dictionaire 
3. Le sport
je me sers chaque jour.
je préfère est très populaire.

4. La bibliothèque 
5. Le monument 
6. L’accident se trouve près de chez moi est très riche.
vous vous approchez est très ancien.
il se souvient a eu lieu en hiver.
Vous partez en France pour vos vacances. Votre correspondant français
viendra vous chercher à l’aéroport. Vous lui envoyez un message électronique
pour :
• confirmer votre arrivée ;
• donner quelques précisions.

III. Production orale
Vous êtes Français(e) et vous travaillez comme guide dans une agence touristique
à Paris. Il vous faut présenter la France à un groupe de touristes ukrainiens.
• La position géographique et les frontières communes.
• Les fleuves, les mers et les montagnes.
• Le climat.
• La capitale et les plus grandes villes.

Billet 49
I. Compréhension écrite
Lisez l’article et faites le devoir.

Bien choisir son accès Internet
Avez-vous juste besoin d’échanger des e-mail, vous abonnez à des sites éducatifs, rêvez-vous
de dialoguer ? Autant de bonnes questions à vous poser avant de signer votre contrat avec
un fournisseur d’accès Internet. Car en fonction de l’usage que vous en ferez, certaines for­
mules se révèlent plus intéressantes que d’autres. Voilà ce que vous devez savoir avant de
prendre votre décision.
De plus en plus de fournisseurs offrent aujourd’hui un accès gratuit où l’on ne paye que la
communication au tarif local. Alors pourquoi paye abonnement ? Si vous débutez sur le Net
et que vous ne comptez surfer qu’occasionnellement, c’est en effet inutile. Attention pour­
tant, vous risquez de trouver la ligne souvent occupée au moment de la connexion ou d’avoir
un affichage très lent quand vous l’obtenez. De plus le prix des communications cumulé au
service payant de la hot line (service d’installation et de dépannage téléphonique) revient
souvent au même prix qu’un forfait payant avec les communications comprises.
Afin d’éviter toute mauvaise surprise, rien ne vous empêche avant de faire votre choix d’es­
sayer plusieurs fournisseurs d’accès gratuits durant une certaine période pour comparer la
vitesse d’accès, la qualité de la hot-line ainsi que les services proposés. Il est en effet très
déplaisant de changer d’e-mail une fois que l’on a communiqué son adresse à ses amis.
En fait la grande question est de savoir le nombre d’heures que vous comptez passer sur le
Web car désormais c’est le temps de connexion qui fixe la facture.
À raison d’une heure en ligne par semaine pour les jeux éducatifs des petits et du temps
passé à la découverte de l’info ou aux échanges d’idées sur les forums par les plus grands,
toute la famille sera vite tentée de naviguer plus de 3 heures par semaine sur le Web. Si vous
êtes dans cette configuration familiale, il est préférable de s’abonner et de prendre un forfait
payant, communications téléphoniques incluses, car la durée des échanges sur la toile fait
rapidement grimper la note de téléphone. De plus l’avantage de certains fournisseurs d’ac­
cès réputés comme Wanadoo ou World Online est qu’ils disposent d’un grand nombre de
serveurs, ce qui signifie un débit d’information de bonne qualité et surtout très rapide. Or,
c’est bien connu, le temps c’est de l’argent. En prime, certains comme Infonie, Club-Internet
ou Aol proposent des services en ligne spécifiques réservés à leurs abonnés (contrôle paren­
tal ou rubrique jeunes, par exemple).
Les bons trucs pour vous aider à surfer économique.
Vérifiez auprès de France Télécom que le numéro d’appel de votre futur fournisseur d’accès
soit bien en tarif local. Pensez à demander quel est le prix, par minute, de la hot-line ainsi
que ses horaires d’ouverture (le temps passé à faire appel à l’aide peut revenir fort cher).
Les surfeurs nocturnes choisiront soit un fournisseur d’accès gratuit comme Free, en béné­
ficiant des tarifs réduits de France Télécom (Primaliste Internet ou Libre@cces) soit un
fournisseur d’accès comme Word-Net ou Free Surf, offrant un forfait avec connexion illimi­
tée réservé aux plages horaires tardives.
www.magicmaman.com – Sarah Bourgine

1. Quel est l’objectif principal de cet article ?
a. o Expliquer le fonctionnement d’Internet.
b. o Conseiller sur offres d’accès à Internet.
c. o Présenter les futures offres à Internet.

2. Ce document est destiné à :
a. o un public scolaire.
b. o un large public.
c. o un public professionnel.

3. En ce qui concerne les accès gratuits, la journaliste :
a. o conseille de choisir cette formule.
b. o met en garde contre cette formule.
c. o déconseille absolument de choisir cette formule.

4. Quels sont les deux problèmes les plus fréquents rencontrés par les internautes 
ayant choisi l’accès gratuit ?
a) ______________________________________________________________
b) ______________________________________________________________

5. Au bout du compte, la formule Haut débit est :
a. o la moins chère.
b. o probablement la moins chère.
c. o probablement la plus chère.
d. o la plus chère.

6. Quelles que soient les formules proposées, on doit tenir compte de quel élément ?
____________________________________________________________________________

II. Production écrite
Cochez la forme verbale correcte.
1. Savais-tu qu’il o pleuvait o a plu o avait plu toute la semaine passée ?
2. On t’a dit qu’on o faisait o fera o avait fait la tour de la Corse l’été dernier ?
3. Son ami assure qu’il o aura tout préparé o préparera tout o prépare tout lorsque
nous arriverons.
4. Nous avons appris que Marion o a obtenu o obtient o avait obtenu son permis de
conduire il y a six mois.
5. Les économistes estiment que l’euro o s’est stabilisé o se stabiliserait o se stabili­
sera dans les semaine à venir.
6. Je te promets que nous ne o sortions o sortirons o sortirions plus ensemble puisque
tu le veux.
Les avis des psychologues sont partagés sur le sujet « La violence à l’écran ».
• Est-ce que la télé rend violent ou est-ce que les personnes agressives sont portées à regarder 
davantage d’émissions violentes ?
• Écrivez un article à ce propos.

III. Production orale
Vous cherchez un travail le soir quelques heures par semaine : vous trouvez une
petite annonce pour travailler dans un restaurant, pour faire la vaisselle ou servir
dans la salle. Vous vous rendez à un entretien.

Billet 50
I. Compréhension écrite
Lisez le texte et faites le devoir.

Les vacances et les devoirs
C’est parti pour les vacances et c’est reparti pour la question des vacances : faut-il ou non
faire des devoirs pendant l’été ? Réponse en trois conseils : d’abord, n’attendez pas de mi­
racles des vacances. Plusieurs études ont montré que la période estivale renforce les ten­
dances préexistantes. En caricaturant un peu, les meilleurs élèves deviennent encore meil­
leurs et les moins bons oublient le peu qu’ils ont appris. Explication : les parents d’enfants
déjà cultivés et « forts en thème » auront tendance à leur offrir de nouveaux modes d’accès
à la connaissance pendant les vacances. Des modes d’accès moins scolaires, plus tournés
vers la découverte. C’est la visite du musée, l’explication géologique quand on visite un parc
national ou bien encore les lectures hors programme. Les parents d’enfants qui peinent, à
l’inverse, ont tendance à essayer de faire refaire le programme aux enfants au risque de les
enfermer dans leurs incompréhensions et dans leurs blocages. A fortiori quand les parents
tiennent un discours divergeant de celui de l’enseignant, ce qui déstabilise beaucoup les plus
petits. Ensuite, dites-vous que toute occasion d’apprendre est bonne à saisir quel que soit le
domaine dans lequel elle s’exerce : réaliser un herbier, bricoler, lire évidemment mais aussi
parler avec les habitants d’une région de son histoire, de son économie, de ses modes de vie.
Potentiellement, tout est source d’enrichissement. Bref, profitez-en pour ne pas enfermer les
apprentissages dans les pages d’un cahier de vacances et dans un temps limité, « Allez ! Un
quart d’heure de dictée puis après on va à la piscine ! »
Enfin, les vacances sont faites pour se reposer. Alors pas de zèle ! Plusieurs enseignants
conseillent de réviser un peu en début de vacances pour essayer de fixer les connaissances en­
core fraîches qui ont été acquises pendant l’année et puis ensuite d’attendre quinze jours ou
trois semaines avant la rentrée pour s’y remettre. Cette fois pour rafraîchir peu à peu ces ac­
quis, pour réactiver en quelques sortes la mémoire. Entre les deux : repos, détente, sport. 
Mais pour ça généralement parents et enfants n’ont pas besoin de conseils. Alors, bonnes vacances !
France Info, chronique éducation

1. Des études sur les acquis scolaires pendant les vacances montrent que ces dernières pro­
fitent généralement :
a.
oaux élèves plutôt faibles.
b.
oaux élèves plutôt forts.
c.
oà l’ensemble des élèves.

2. Citez une activité qui peut servir de prétexte à l’apprentissage pendant les vacances :

3. D’après le document, faire retravailler le programme scolaire à un enfant pendant les
vacances :
a.
on’est souhaitable qu’avec un professionnel de l’enseignement.
b.
olui permet de mieux structurer et de consolider ses bases.
c.
opeut être source de perturbations pour lui.
d.
oaide les parents à percevoir les lacunes de leur enfant.

4. Pour favoriser les apprentissages chez l’enfant, il est conseillé :
a.
ode lui ménager des temps de découverte.
b.
od’anticiper sur le programme de l’année suivante.
c.
ode travailler plusieurs fois mais brièvement la même chose.
d.
ode ne travailler que les devoirs de vacances.

5. Que préconisent les enseignants ?
a.
oDe travailler principalement au début des vacances.
b.
oDe ne se remettre au travail que quelques jours avant la rentrée.
c.
oDe pratiquer des activités scolaires en début et fin de vacances.
6. Selon la journaliste, quelle est la fonction primordiale des vacances pour l’enfant ?
 
   
 


FRANSIZCA İLETİŞİM DİLBİLGİSİ ALIŞTIRMALAR DİL SEVİYELERİ FAYDALI LİNKLER FRANSIZCA ŞARKILAR DİĞER DİLLER

Bu web sitesi ücretsiz olarak Bedava-Sitem.com ile oluşturulmuştur. Siz de kendi web sitenizi kurmak ister misiniz?
Ücretsiz kaydol