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  JE PARLE FRANÇAİS
  La Femme au Moyen Age
 

La Femme au Moyen Age 

 

Il serait faux de croire que seules les femmes du peuple, maîtresses de maison chargées de l'alimentation des maris et de l'éducation des enfants, se voient reconnue ouvertement une situation qu'elles occupent de fait dans la plupart des sociétés. Les femmes nobles, dont certaines épousent d'ailleurs des vilains ou s'éprennent de clercs ou de roturiers, sont tout aussi concernées. Et on sait l'importance qu'elles ont eue dans la gestion des fiefs, pour lesquels elles ont pu prêter et recevoir des hommages, dans la direction des familles, en l'absence des pères, époux ou frères partis ou tombés à la croisade, dans le développement du catharisme ou à l'époque des troubadours. A cette époque, Dieu préfère les femmes, car on note avec Robert de Blois qu' " Il a créé la femme dans le paradis, a voulu naître d'une femme et s'est montré d'abord à des femmes lors de la Résurrection ". La " courtoisie ", qui se développe d'abord chez les nobles méridionaux, montre bien l'image de cette femme non seulement active et compétente, mais encore précieuse et magnifiée, si différente de la virago ou de la femme soumise des siècles antérieurs. On remarque également que le chevalier de son cœur, dont elle récompense finalement la flamme, n'est pas son mari et que l'adultère - si contraire à la doctrine chrétienne - lui paraît normal ; jusqu'à la femme du roi Arthur, la belle Guenièvre, qui finit par coucher avec Lancelot. L'époque courtoise voit également le droit adoucir des peines contre l'adultère de la femme ; à l'époque mérovingienne, cette faute entraîne la répudiation, un châtiment exemplaire, parfois la mort ; puis le droit canon en vient à envisager des peines peu différentes pour tout individu, homme comme femme, qui commet ce détestable péché.

 

 

Robert Delors, La vie au Moyen Age, Paris, Seuil (collection " Points "), 1982.

 

Questionnaire

1. La société n'admet pas officiellement les activités des femmes du peuple

 vrai

 faux

 

2. D'une certaine manière, Robert Delort place les femmes, nobles ou pas, sur le même plan

 vrai

 faux

 

 

3. La vie amoureuse est limitée par les contraintes sociales

 vrai

 faux

 

 

4. Contrairement aux femmes du peuple, les femmes nobles n'ont pas d'activités matérielles

 vrai

 faux

 

 

5. R. Delort dit que les femmes pouvaient prendre part à certaines guerres

 vrai

 faux

 

 

6. Elles ont participé au débat religieux

vrai

 faux

 

 

7. Robert de Blois était un homme d'église

 vrai

 faux

 

 

8. On a voulu revaloriser l'image de la femme dans le cadre religieux

 vrai

 faux

 

 

9. L'église exalte surtout les femmes du peuple

 vrai

 faux

 

 

10. La courtoisie apparaît dans le sud de la France

 vrai

 faux

 

 

11. Le terme virago désigne une femme plutôt masculine

 vrai

 faux

 

 

12. L'amour courtois est conforme aux principes chrétiens

 vrai

 faux

 

 

13. Lancelot est un chevalier

 vrai

 faux

 

 

14. Guenièvre attend un voyage d'Arthur pour céder à Lancelot

 vrai

 faux

 

 

15. Avant, une femme adultère pouvait être passible de la peine capitale

 vrai

 faux

 

 

16. Les sanctions de l'église sont restées nettement inégales selon le sexe

 vrai

 faux

 

 

 
   
 


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