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  JE PARLE FRANÇAİS
  Sans télé, on est comme
 


Internet Actuel - Document didactique

 

 

Titre            Sans télé, on est comme coupés du monde.

Niveau        AR 13.11

Date           17.10.2009

Thème        Société / Médias

 

 

-    un cauchemar: un mauvais rêve – "Mimi s'est réveillée en criant. Elle a eu un cauchemar."

-    quotidien, quotidienne: de tous les jours – "Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien." (Notre Père)

-    un immeuble: très grande maison avec plusieurs appartements – "Valérie habite au 5e dans un immeuble de dix étages."

-    un/e propriétaire: personne qui a une maison, un immeuble… – "Cet appartement est à moi. J'en suis le propriétaire."

 

 

Les mots en italique sont à comprendre par le contexte ou un mot connu.

 

Sans télé, on est comme coupés du monde.

 

 

Presque trois semaines sans télé! Un vrai cauchemar pour Paul et Nicole, une famille de Carpentras (dans le Midi de la France). Adieu journal télévisé, adieu les matchs de foot, adieu films, adieu feuilleton quotidien

 

Paul et Nicole ne sont pas les seuls à ne pas pouvoir regarder la télé. Depuis quelques semaines, toutes les familles qui habitent l'immeuble 'Le Terro' sont sans télé: les télécommandes restent sur la petite table du salon et les écrans de télé restent noirs, on ne consulte plus les pages du programme télé…

 

"Il y a trois semaines, la télé est tombée en panne. Nous avons tout de suite contacté le propriétaire de l'immeuble. Il nous a dit qu'il allait envoyer quelqu'un", raconte Nicole. "En effet, dix jours plus tard, un technicien est venu. Il est allé voir dans plusieurs appartements et puis il nous a dit 'que la panne était très grave', c'est tout. Et il est reparti." Quelques jours plus tard, Nicole a de nouveau téléphoné au propriétaire. "Trois jours après, deux techniciens sont venus. Ils ont regardé partout, de la cave au grenier. Puis, eux aussi ont dit que c'était très grave mais que, malheureusement, ils ne pouvaient pas nous aider. Depuis, nous n'avons plus de nouvelles", raconte encore Nicole. "Sans télé, c'est comme si on était coupés du monde. La télé, quand ça ne marche pas, ça nous manque beaucoup. Dans l'immeuble il y a plusieurs personnes âgées. Pour elles, la télé est alors importante."

 

Trois jours après notre visite à Paul et Nicole, Paul nous a téléphoné pour nous annoncer la fin du cauchemar: on avait enfin réussi à réparer la panne.

 

 

Source:  Yahoo!Actualités

 

 


Questions

 

      1.    Où Paul et Nicole habitent-ils?

      2.    Quel était le cauchemar de Paul et Nicole?

      3.    Quels programmes, entre autres, Paul et Nicole semblent-ils regarder souvent?

      4.    Dans les familles, comment peut-on voir que la télé ne marche plus?

      5.    Depuis combien de temps la télé est-elle en panne?

      6.    Qui Paul et Nicole ont-ils toujours contacté pour dire que la télé était en panne? Pourquoi ont-ils dû contacter cette personne?

      7.    Combien de temps Paul et Nicole ont-ils dû attendre le technicien la première fois? Et la seconde fois?

      8.    Qu'est-ce que les techniciens ont pu constater à chaque fois?

      9.    D'après Paul et Nicole, comment est la vie sans télé?

  10.    D'après Paul et Nicole, pourquoi la télé est-elle importante dans l'immeuble qu'ils habitent?

  11.    Quand le cauchemar de Paul et Nicole a-t-il pris fin?

 

 

Discussion

 

  12.    Regardez-vous la télé très peu ou souvent?

  13.    Combien d'heures par jour regardez-vous la télé?

  14.    Quels programmes regardez-vous surtout?

  15.    Vos parents vous permettent-ils de regarder tous les programmes? Pourquoi (pas)?

  16.    D'après vous, quels sont les bons programmes à la télé? Pourquoi?

  17.    Et quels programmes trouvez-vous mauvais? Pourquoi?

  18.    Vous arrive-t-il parfois de regarder la télé au lieu d'apprendre vos leçons? Si oui, pour quel genre de programmes?

  19.    "Dans l'immeuble il y a plusieurs personnes âgées. Pour elles, la télé est alors importante." Comment la télé peut-elle être importante pour des personnes âgées? Expliquez.

  20.    "La télé, quand ça ne marche pas, ça nous manque beaucoup." Qu'en pensez-vous? Expliquez.

  21.    Comment passeriez-vous la soirée si un jour votre télé tombait en panne?



Le logement 



C’est un vaste domaine. Commençons par le plus utile : décrire où on habite.

Généralement, on habite soit dans un appartement (=flat), soit dans une maison (=house).

Dans le domaine du logement, les verbes « vivre » et « habiter » sont équivalents.

Assez souvent, on donne des précisions sur la situation géographique de son logement : en centre ville (downtown), en banlieue (suburbs) ou à la campagne (countryside), et si vous êtes chanceux : au bord de la mer, ou à la montagne.

Les Français précisent souvent la distance (ou le temps) pour arriver à la grande ville la plus proche.

Quelques exemples :
« J’habite dans une maison en banlieue parisienne »
« Nous vivons dans un appartement dans la banlieue de Lyon »
« Nous habitons dans une maison à 10 km de Lyon »
« J’habite à une heure en RER de Paris » (RER = réseau express régional, c’est le train de la banlieue parisienne)
« J’habite à 30 minutes en voiture de Lyon »
« J’habite dans un appartement dans le centre ville de Paris » ou « J’habite dans un appartement en centre ville de Paris »
« J’habite à la campagne, dans une maison »
« J’habite dans un appartement à la montagne »
« Je vis seul à la campagne au milieu des poules ».

Si l’on sait de quelle ville on parle : « J’habite en banlieue / J’habite en centre ville »

Pour préciser les distances, on utilise : « près de » « pas loin de » « à 15 km de » « à 10 minutes en voiture/en train/à pied/ de… » « aux environs de », et plus rarement « proche de » « à proximité de » « loin de ».

Si on se repère par rapport à un bâtiment particulier, on utilise « à côté de » (=next to) : « une maison à côté de la piscine, de la mairie, de la voie ferrée, de l’autoroute, du golf, de l’église, de la boulangerie, du centre commercial, du cimetière… »

Notez que les appartements font partie d’un immeuble. On peut dire aussi bien : « Je vis dans un appartement » ou « J’habite dans un immeuble ».

Les maisons peuvent faire partie d’un lotissement (c’est un ensemble de maisons à peu près identiques construites en même temps).

Les maisons et les appartements peuvent faire partie d’une résidence privée (les services (jardinage, ramassage des poubelles…) sont gérés en commun). L’accès aux résidences privées est souvent contrôlé.

D’autres détails sur le logement sont parfois donnés :

- La taille : minuscule, très petit, petit, de taille moyenne, grand, très grand, immense (attention : on ne dit jamais très minuscule, ou très immense)

- L’ancienneté : neuf (neuve), récent (récente), assez récent, plutôt récent, plutôt ancien, vieil (ou vieille) / ancien (ancienne), très vieil (très vieille) / très ancien (très ancienne), rénové(e), vétuste (=vieux)…

- Le nombre de pièces : un studio, un deux pièces, un trois pièces,… un cinq pièces

- La localisation des appartements : au rez de chaussée, au premier étage, au deuxième étage,… au trente troisième étage sans ascenseur (bon courage), au dernier étage (d’un immeuble de cinq étages)…

- La localisation des maisons : dans un cul de sac=dans une impasse (dead end street), dans un lotissement, dans une résidence privée…

- Les caractéristiques diverses : bruyant/calme, sombre/ensoleillé, orienté plein sud/orienté au nord, vétuste, spacieux, bien ou mal isolé, bien ou mal insonorisé, bien ou mal entretenu, bien ou mal exposé, luxueux ou délabré, dans un quartier tranquille/dans un quartier mal famé (ou pourri)…

Mention spéciale : HLM. C’est une abréviation que vous rencontrerez souvent. Cela veut dire « habitation à loyer modéré ». Il s’agit généralement d’un immeuble de grande hauteur en banlieue dont les appartements sont loués à des familles pauvres. Ils n’ont pas bonne réputation.

Vous êtes soit locataire, soit propriétaire, soit en prison.

Les locataires habitent dans un logement que leur loue un bailleur (le bailleur –parfois appelé « loueur »- est le propriétaire du logement qui est loué). Le contrat de location s’appelle aussi « le bail ». Le locataire paye un loyer à son bailleur.

Amusons nous avec ce qui précède :

« J’habite en banlieue parisienne, dans un petit studio au rez de chaussée d’un immeuble de trois étages, que je loue pour 500 euros par mois »

« Je vis dans une maison en location, pas loin de Lyon »

« J’habite dans un appartement assez récent, à 10 minutes à pied du centre ville. C’est un trois pièces, assez ensoleillé, dans un immeuble au fond d’une rue calme »

« Nous vivons près de Marseille, dans un petit appartement au dernier étage d’un immeuble de quatre étages. C’est à 15 minutes en voiture du centre ville. Il n’y a pas d’ascenseur, mais l’immeuble est calme et on a beaucoup de soleil, c’est orienté plein sud. »

« J’habite à la campagne, dans une vieille maison dont je suis propriétaire. C’est loin de tout, mais au moins, je ne suis pas dérangé par les voisins ».

« Je suis étudiant, je vis à Paris, dans un minuscule studio sous les toits. Je suis locataire, je paie un loyer de 300 euros par mois. Mon studio est proche du boulevard Saint Michel ».

« J’habite en banlieue parisienne, à 50 minutes en train de Paris, dans un minuscule appartement de 12 mètres carré. Il est entre l’autoroute et la décharge, dans un immeuble vétuste et sale. Si je pouvais, je changerais de logement. »

« Nous vivons dans une grande maison en banlieue. Nous sommes propriétaires, mais nous n’avons pas fini de payer la maison (cela veut dire qu’il faut encore rembourser une partie de l’emprunt). Nous avons 5 pièces, un jardin et un garage. La maison se trouve dans un lotissement récent, à proximité des écoles et des commerces. C’est très pratique ».

Du vocabulaire spécifique mais relativement courant que vous pourrez rencontrez :

- Pour les appartements : un loft, un duplex, avec/sans terrasse, sous les toits, avec vue panoramique,

- Pour les « maisons » : avec ou sans jardin, avec ou sans piscine, en briques, en pierre de taille, une maison d’architecte, une résidence secondaire,

- Si vous avez gagné au loto : vous vivez dans un manoir, un château ou un palace.

- Si vous avez perdu tout votre argent au loto : vous êtes à la rue=vous vivez dans la rue, vous vivez ou dormez sous les ponts, vous habitez dans un taudis ou dans une maison en ruines, vous squattez un appartement (qui peut être vide, inoccupé ou abandonné) (dans ce cas, vous êtes un squatter), vous êtes un sans abris, vous êtes un SDF (sans domicile fixe).

- Peut-être que vous vivez « chez » : chez vos parents, chez des amis, chez des collègues, chez votre petit(e) ami(e), chez votre belle-mère (quelle chance !)…

- Enfin, si vous êtes Dracula, vous vivez dans un cercueil, dans un château en Transylvanie.

Quelques remarques :

Faites attention à la question ambigüe : « Où habitez vous ? » (à l’oral vous entendrez « vous habitez où ? » ou « t’habites où ? »). Selon le contexte, il faut soit donner la localisation approximative de votre logement (« près de Paris », « à Lyon », « à la campagne »…) soit donner votre adresse : « J’habite au 1664, rue de la soif à Paris » (Ne cherchez pas, la rue de la soif n’existe pas ; c’est une plaisanterie entre étudiants, qui indique la rue où se trouvent les bars ; et 1664, c’est le nom d’une bière).

Pour éviter toute ambiguïté, la personne qui veut savoir dans quel logement vous habitez vous posera plutôt une des questions suivantes :

« Vous habitez dans un appartement ? » « Vous habitez dans un appartement ou une maison ? » « Vous vivez dans un appartement ? »…

Il y a deux autres verbes qui veulent dire presque la même chose que vivre et habiter, et qui sont très peu utilisés à l’oral : « loger » (qui a donné le nom « logement ») et « résider » (qui a donné le nom « résidence »). Un conseil : sachez ce qu’ils veulent dire, mais ne les utiliser pas, car leur emploi correct est très spécifique.

Attention, « banlieue » est surtout utilisé pour la banlieue parisienne. Si vous habitez en banlieue d’une autre grande ville que Paris, il faut préciser quelle ville.

Pour finir, soyons fous ! Vous voulez dire que votre maison est en banlieue, qu’elle n’est pas loin de la mairie et qu’elle est dans une rue calme. Trois fois le verbe « être » ! Si vous n’aimez pas la répétition, utilisez « être situé » et « se trouver » : votre maison est en banlieue, elle est située près de la mairie, et elle se trouve dans une rue calme.

FIN DE LA LEÇON
 
 
   
 
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